Dans cette recherche financée par le GTIC, la Pre Tracy Kirkham et l’étudiant au postdoctorat Christopher MacDonald, tous deux de l’Université de Toronto, et leurs collègues ont découvert que la pandémie de COVID-19 avait eu des effets négatifs sur les paramédics canadiens en 2021, y compris une réduction de la satisfaction de vivre, de la santé mentale et physique et de la capacité de composer avec le stress. Ces effets étaient plus marqués chez les paramédics de sexe féminin et chez ceux présentant des facteurs de risque de troubles de santé mentale. Le 25 octobre 2021, ces résultats préliminaires, qui n’ont pas été révisés par un comité de lecture, ont été présentés sous forme d’affiche au 28th International Symposium on Epidemiology in Occupational Health (EPICOH).

Les chercheurs ont accumulé les données auprès de 2 499 paramédics de cinq provinces canadiennes au moyen de questionnaires en ligne validés sur le stress et le risque de troubles de santé mentale, distribués entre janvier et octobre 2021.

Faits saillants

  • La plupart des paramédics (81 %) ont déclaré une diminution de leur satisfaction de vivre, et 8,5 % ont affirmé avoir eu des pensées suicidaires pendant les deux semaines précédant le questionnaire.
  • Au total, 32 % étaient considérés comme vulnérables à un trouble dépressif majeur selon le questionnaire sur la santé des patients (PHQ-9) et 41 %, comme vulnérables à une probabilité d’état de stress post-traumatique (d’après le test de dépistage PTSD-5), des résultats plus élevés que ceux déclarés auparavant chez les paramédics canadiens.
  • Les femmes étaient plus susceptibles de répondre aux critères de dépistage de trouble dépressif majeur (36 % par rapport à 29 %) et d’éprouver moins de satisfaction de vivre (84 % par rapport à 79 %) que leurs homologues masculins. Dans l’ensemble, plus d’hommes (56 %) que de femmes (44 %) ont participé au questionnaire. D’autres recherches s’imposent pour déterminer la raison de ces disparités entre les genres.

Voir l’affiche ici, en anglais.