L’équipe du secrétariat du GTIC a parcouru de nombreuses revues du monde entier à la recherche de réponses au sujet de la COVID-19, des vaccins et de la grossesse. Voici ce qu’elle a trouvé :

Les personnes enceintes atteintes de la COVID-19 sont :

  • 2,65 fois plus susceptibles de devoir être hospitalisées et
  • 5,46 fois plus susceptibles d’être admises en soins intensifs

que les personnes atteintes de la COVID-19 qui ne sont pas enceintes.

De plus, la COVID-19 est associée à des résultats indésirables de la grossesse :

  • Le taux de prématurité était de 11,1 % chez les personnes qui ont été atteintes de la COVID-19 pendant leur grossesse, par rapport à seulement 6,8 % de celles qui n’en ont pas souffert pendant leur grossesse.
  • Les personnes atteintes d’une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire au moment de leur accouchement risquaient plus de deux fois plus que celles qui n’étaient pas infectées d’accoucher d’un nourrisson prématuré ou mort à la naissance.

Des recherches approfondies, y compris certaines réalisées par des chercheurs affiliés au GTIC, ont révélé les éléments suivants :

  • Les vaccins contre la COVID-19 sont sécuritaires pour les personnes enceintes et leur bébé.
  • La vaccination de la mère est bénéfique au fœtus, car les anticorps de la mère sont détectés dans le fœtus dans les 16 jours suivant la vaccination.
  • Les nourrissons qui naissent avec des anticorps contre la COVID-19 transmis par leur mère pourraient être protégés pendant les quelques premiers mois de leur vie, lorsqu’ils sont les plus vulnérables.
  • À l’âge de six mois, 57 % des nourrissons de mères qui avaient reçu un vaccin à ARNm possédaient des anticorps perceptibles par rapport à seulement 8 % des nourrissons de mères non vaccinées infectées par la COVID-19.

Les anticorps peuvent être transférés de la mère au nourrisson dans l’utérus par le placenta et le cordon ombilical et par le lait maternel après l’accouchement. Selon les recherches, une mère vaccinée à la fin du deuxième trimestre ou au début du troisième trimestre peut posséder un taux optimal d’anticorps anti-SRAS-CoV-2 à transférer au nourrisson avant l’accouchement. Il est important de comprendre le transfert des anticorps de la mère aux nourrissons parce que la COVID-19 de la mère peut être responsable d’un fardeau démesuré d’affections pédiatriques causées par le SRAV-CoV-2, et les vaccins ne sont pas offerts à l’heure actuelle pour les nourrissons de moins de six mois.

Plus d’information ci-dessous.

Les personnes enceintes et leur nouveau-né sont plus à risque d’événements indésirables causés par la COVID-19

Les personnes enceintes sont plus vulnérables aux effets indésirables de l’infection par le SRAS-CoV-2 (qui est responsable de la COVID-19) et plus susceptibles d’être admises en soins intensifs que les personnes qui ne sont pas enceintes (1-4). Dans l’ensemble, les personnes enceintes atteintes de la COVID-19 risquent 2,65 plus de devoir être hospitalisées et 5,46 fois plus d’être admises en soins intensifs que les personnes qui sont atteintes de la COVID-19, mais ne sont pas enceintes (4). La COVID-19 est également associée à un risque plus élevé de prééclampsie, de prématurité et d’autres résultats indésirables de la grossesse (5). Ainsi, la vaccination est un outil important pour s’assurer d’une grossesse en santé.

Des recherches approfondies, incluant certaines menées par des chercheurs affiliés au GTIC, ont révélé que les vaccins contre la COVID-19 sont sécuritaires pour les personnes enceintes et leur nourrisson (6-11). La vaccination maternelle comporte également des avantages pour le fœtus et le nourrisson, tel qu’il est souligné ci-dessous.

Un risque accru d’événements indésirables lorsque la mère contracte le SRAS-CoV-2

Une étude réalisée par CANCOVIDPreg au Canada a démontré que l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse était reliée de manière significative à une augmentation du risque de résultats indésirables chez la mère ainsi que d’accouchements prématurés (4). Le taux de prématurité s’élevait à 11,1 % dans le cas des grossesses touchées par la COVID-19, par rapport à seulement 6,8 % en l’absence de COVID-19. Ce risque accru était constaté même dans les cas de COVID-19 légère (4). De même, au Royaume-Uni, des chercheurs ont découvert qu’avant le déploiement des vaccins, les personnes qui étaient atteintes d’une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire au moment de leur accouchement risquaient plus de deux fois plus que celles qui n’étaient pas infectées d’accoucher d’un nourrisson prématuré ou mort-né (12).

Dans une étude du Réseau national canadien de sécurité vaccinale (CANVAS) financée par le GTIC (13), les Prs Julie Bettinger et Manish Sadarangani ont examiné les événements de santé responsables d’absences au travail ou à l’école ou de soins médicaux chez les personnes enceintes vaccinées ou non vaccinées par rapport à celles qui sont vaccinées et ne sont pas enceintes. Ils n’ont remarqué aucune association significative entre l’état vaccinal et les problèmes de santé chez les personnes enceintes. Ils ont également souligné qu’après la vaccination, les personnes enceintes présentaient moins d’événements indésirables que celles qui avaient le même âge et n’étaient pas enceintes.

Dans une étude de cohorte populationnelle financée par le GTIC menée en Ontario, des chercheurs ont comparé la vaccination contre la COVID-19 pendant la grossesse à la vaccination après la grossesse et à l’absence de vaccination. La vaccination n’avait pas de lien significatif avec une augmentation du risque de résultats périnatals indésirables (14).

La vaccination avant et pendant la grossesse confère une immunité protectrice au fœtus

Selon des chercheurs, les vaccins à ARNm chez les personnes enceintes provoquent la production d’anticorps maternels dès la cinquième journée suivant la première dose. Ils ont observé un transfert transplacentaire au fœtus dès la seizième journée suivant cette dose (15, 16). D’après l’augmentation du taux d’IgG maternelles et le taux de transfert transplacentaire, la période entre la vaccination et la naissance peut être un facteur important à envisager dans le cadre des stratégies de vaccination des personnes enceintes (15, 16).

Une dose de rappel du vaccin au troisième trimestre de la grossesse est également associée à des réponses humorales vigoureuses chez la personne enceinte et le nourrisson, comme le démontrent les taux d’anticorps IgG anti-SRAS-CoV-2 mesurés à la naissance (15). Dans l’ensemble, ces observations appuient l’administration de doses de rappel des vaccins contre la COVID-19 aux personnes enceintes afin de stimuler les anticorps protecteurs de la personne enceinte et du nouveau-né, qui s’affaiblissent au fil du temps.

Les anticorps maternels acquis par la vaccination sont transférés au nourrisson, qui est ainsi protégé après la naissance

Outre la protection maternelle contre la COVID-19, les vaccins administrés à la mère procurent divers types d’immunité au nouveau-né, transférés par le placenta, le cordon ombilical et le lait maternel. Comme Trostle l’a souligné dans son article de 2021 (16), si les nouveau-nés viennent au monde dotés d’anticorps contre la COVID-19, ils pourraient être protégés pendant les quelques premiers mois de leur vie, alors qu’ils sont les plus vulnérables.

Dans un article du Morbidity and Mortality Weekly Report publié en février 2022, l’administration d’une série de deux vaccins à ARNm pendant la grossesse pourrait contribuer à prévenir une hospitalisation attribuable à la COVID-19 chez les nourrissons de moins de six mois (17).

Des IgG antispiculaires et anti-RBD étaient détectables après la vaccination de la mère (18). Des titres d’IgG vigoureux et comparables ont été observés chez les personnes vaccinées qui étaient enceintes ou qui allaitaient et chez des sujets témoins non enceintes, et ces titres étaient tous beaucoup plus élevés que chez les personnes enceintes qui avaient déjà été infectées par le SRAS-CoV-2. Dans leur étude de 2022 publiée dans JAMA, Shook et ses collègues ont découvert que la majorité des nourrissons de mères vaccinées contre la COVID-19 possédaient des anticorps anti-S persistants à l’âge de six mois par rapport aux nourrissons de mères qui avaient été infectées par le SRAS-CoV-2 (19).

Les résultats suivants appuient l’utilisation des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes enceintes, afin de protéger à la fois la mère et son enfant.

L’immunité par le placenta et le cordon ombilical

Selon des recherches récentes, l’immunisation de la mère assure une protection au nouveau-né grâce au transfert transplacentaire d’anticorps (20). La protection du nouveau-né contre l’infection dépend tout d’abord des réponses immunitaires néonatales innées ou des anticorps acquis par le placenta de la mère (21, 22). Il est bien établi que les anticorps IgG sont transportés activement aux fœtus pendant le troisième trimestre de la grossesse. Un récepteur contenu dans le placenta, du nom de Fcn, est suractivé au troisième trimestre, ce qui assure un transfert efficace des anticorps de la mère au fœtus.

Chez les personnes enceintes qui ont reçu le vaccin de Pfizer (BNT162b2), le transfert démontré d’IgG anti-SRAS-CoV-2 de la mère au fœtus à travers le placenta est associé à une corrélation positive entre le sérum maternel et les concentrations d’anticorps dans le sang du cordon. En plus de la protection de la mère contre la COVID-19, la vaccination peut également assurer une immunité humorale au nouveau-né (22). À l’âge de six mois, 57 % des nourrissons de mères ayant reçu un vaccin à ARNm possédaient des anticorps détectables, par rapport à 8 % des nourrissons de mères atteintes d’une infection par le SRAS-CoV-2 (19).

Deux doses de vaccin administrées à la mère ont entraîné une persistance des anticorps nettement plus importante chez les nouveau-nés que l’infection par le SRAS-CoV-2 chez la mère non vaccinée (19). Deux doses de vaccin contre la COVID-19 administrées pendant la grossesse ont favorisé des taux d’anticorps anti-SRAS-CoV-2 beaucoup plus élevés chez la mère et dans le sang du cordon qu’une seule dose (18, 19, 23, 24). Les concentrations d’anticorps semblent au moins aussi élevées dans le sang du cordon que dans le sang de la mère, et au moins deux doses de vaccin doivent vraisemblablement être administrées pendant la grossesse pour parvenir aux concentrations maximales (25).

Des données émergentes démontrent la présence d’IgG anti-SRAS-CoV-2 dans le sang du cordon ombilical après l’administration de vaccins à ARNm à la mère, et les ratios de transfert d’anticorps (c’est-à-dire le ratio entre les anticorps de la mère et ceux contenus dans le cordon ombilical) révèlent une forte corrélation à la fois avec les taux d’anticorps maternels, la période écoulée depuis la vaccination et le nombre de doses (une ou deux) administrées (18, 24, 26, 27).

L’administration d’une dose de rappel était associée à une augmentation des taux d’IgG dans le sang, ce qui se traduisait par la hausse du transfert d’IgG au fœtus par le placenta (9).

L’immunité par le lait maternel

Selon les données, les anticorps de liaison anti-SRAS-CoV-2 de la mère sont transférés en toute efficacité par le lait maternel après la vaccination de la mère par un vaccin à ARNm, de manière très semblable au transfert par le placenta (15, 17). Toutefois, contrairement au placenta, lorsque les concentrations d’anticorps semblent aussi élevées dans le cordon ombilical du nourrisson que dans le sérum de la mère, les concentrations d’anticorps sont plus faibles dans le lait maternel (18).

Les IgA contenues dans le lait maternel augmentent rapidement après la vaccination de la mère, tandis que les IgG augmentent plus tard, mais persisteraient plus longtemps. De plus, ces anticorps conservent une forte capacité neutralisante. Au moins deux doses de vaccin semblent nécessaires pour conférer des concentrations d’anticorps maximales dans le lait maternel, comme c’est le cas pour le sang du cordon (25). Une dose de rappel était également associée à des taux plus élevés dans le sang, qui assure un transfert accru d’IgG au nouveau-né par le lait maternel (9).

Pour protéger les nouveau-nés, les anticorps sont transférés avec efficacité par le lait maternel, ce qui laisse supposer une prévention potentielle de l’infection chez les nouveau-nés, dont le système immunitaire n’est pas développé. Selon des données vérifiées, le lait maternel contient des anticorps IgA et IgG anti-SRAS-CoV-2 six semaines après la vaccination. La sécrétion d’IgA était évidente dès deux semaines après la vaccination, suivie par un pic d’IgG au bout de quatre semaines (une semaine après l’administration d’une deuxième dose de vaccin). Il est démontré que les anticorps contenus dans le lait maternel possédaient de vigoureux effets neutralisants, ce qui laisse supposer à un effet protecteur contre l’infection chez le nourrisson (9, 15, 18, 25, 28-30).

Le moment de la vaccination maternelle pour procurer la meilleure immunité au nourrisson

Rottenstreich et ses collègues ont révélé que la vaccination des personnes enceintes au troisième trimestre peut améliorer la séroprotection néonatale (27). Puisque le transfert d’anticorps maternels est le plus efficace au troisième trimestre et qu’il faut environ trois semaines pour que les taux d’anticorps atteignent un pic après la vaccination, l’immunisation de la mère contre la COVID-19 au début du troisième trimestre peut accroître le transfert transplacentaire des anticorps et accroître le taux d’anticorps neutralisants chez le nouveau-né (27).

Par ailleurs, une étude de Kugelman et ses collègues a démontré que l’administration du vaccin de Pfizer pendant le deuxième trimestre de la grossesse était également associée à des réponses humorales chez la mère et le nouveau-né (31). Par conséquent, la vaccination à la fin du deuxième trimestre ou au début du troisième trimestre peut favoriser le transfert de taux élevés d’anticorps anti-SRAS-CoV-2 au bébé avant sa naissance.

Il sera important de réaliser d’autres études pour mieux comprendre le transfert d’anticorps maternels aux nourrissons, parce que la COVID-19 peut être responsable d’un fardeau démesuré d’affections pédiatriques causées par le SRAS-CoV-2 et qu’actuellement, les vaccins ne sont pas offerts chez les nourrissons de moins de six mois (19).

Références

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