Mandat du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19
Le 23 avril 2020, le gouvernement du Canada a créé le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), dont le mandat consiste à catalyser, soutenir, financer et harmoniser les connaissances sur l’immunité au SRAS-CoV-2 afin d’aider les décideurs fédéraux, provinciaux et territoriaux dans leurs efforts pour protéger les Canadiens et limiter les répercussions de la pandémie de COVID-19.
Domaines de recherche prioritaires
Immunologie
Améliorer les connaissances sur l’immunité : L’immunité est-elle acquise dès qu’une personne a contracté la COVID-19? Combien de temps dure-t-elle? Y a-t-il des facteurs qui font diminuer l’immunité plus rapidement?
Études de séroprévalence
Recueillir des données sérologiques : Combien de Canadiens présentent des anticorps contre le SRAS-CoV-2, ce qui laisse supposer qu’ils ont contracté la COVID-19? Certaines populations sont-elles plus susceptibles de contracter le SRAS-CoV-2 et comment pourrions-nous mieux les protéger?
Dépistage de l’immunité
Perfectionner les méthodes d’analyse sérologique : Quels tests peuvent détecter les nouveaux variants? Peut-on concevoir des tests de détection des anticorps qui donneraient des résultats en quelques minutes?
Surveillance des vaccins
Soutenir des partenaires scientifiques dans tout le Canada dans le cadre d’une nouvelle démarche collaborative visant à étudier l’efficacité et l’innocuité des vaccins au sein de la population générale et des groupes prioritaires.
Doses de rappel
Comprendre si l’ensemble de la population et certains sous-groupes, tels que les résidents en soins de longue durée, les communautés racisées et les peuples autochtones, ont besoin de doses de rappel et quand ils en ont besoin.
Vaccination pédiatrique
Faire des recherches sur l’innocuité, l’efficacité et l’immunogénicité des vaccins chez les enfants de moins de 12 ans afin de mieux en éclairer le déploiement.
Modélisation de l’immunité
Modéliser les tendances de l’immunité globale au Canada conférée par l’infection et la vaccination.

Revue mensuelle du GTIC
Mai 2022
Dans le numéro de ce mois-ci, nous aimerions attirer votre attention sur les points suivants :
- une synthèse de recherche sur l’immunité acquise par l’infection par rapport à l’immunité induite par le vaccin, aux pages 8-9.
- de nouvelles données de la Société canadienne du sang, qui montrent un ralentissement de la hausse de l’immunité acquise par infection à la mi-mars, aux pages 2-3.
- des résultats de recherches financées par le GTIC qui donnent un aperçu de l’hésitation à se faire vacciner, à la page 6-7.
- des résultats d’experts affiliés au GTIC sur la COVID longue et la surveillance des eaux usées, aux pages 10-11.
Études du GTIC
La réinfection par le SRAS-CoV-2 était rare chez les travailleurs de la santé avant l’émergence du variant Omicron
Dans un article de la revue Influenza and Other Respiratory Viruses, la Dre Caroline Quach-Thanh, une chercheuse financée par le GTIC de l’Université de Montréal, et d’autres membres du projet REinfection in COVID‐19 Estimation of Risk (RECOVER) ont réalisé une étude chez des travailleurs de la santé canadiens qui ont déjà été atteints d’une infection par le SRAS-CoV-2 diagnostiquée, pour mieux comprendre la vulnérabilité à la réinfection.
Une étude démontre que la dose de rappel déclenche une plus forte réponse des anticorps, y compris contre le variant Omicron
Même si, dans la plupart des cas, deux doses d’un vaccin contre la COVID-19 peuvent éviter une maladie grave, les réponses immunitaires conférées par la vaccination diminuent naturellement au fil du temps, ce qui accroît le risque d’infections postvaccinales.
Les confinements imposés par la COVID-19 pourraient être responsables de la résurgence du virus respiratoire syncytial pendant la saison creuse
Bien qu’une moyenne de 1 450 cas de virus respiratoire syncytial (VRS) soit signalée chaque année en Colombie-Britannique, seulement cinq cas y ont été déclarés en 2020-2021, en grande partie à cause des restrictions importantes, sinon draconiennes, des interactions pendant les confinements provinciaux.
Dernières nouvelles
SeroTracker élargit son portail de connaissances sur les tests sérologiques
SeroTracker, financé par le GTIC, a ajouté à son portail de connaissances les résultats des efforts de sérosurveillance du SRAS-CoV-2 dans le monde et au Canada. Parcourez les cartes et les graphiques et voyez combien de personnes dans ce pays (par province et territoire également) et dans le monde entier sont estimées avoir été infectées ou vaccinées contre ce coronavirus à jusqu’à maintenant (d’après les études publiées).
Explorer SeroTracker

Qu’est-ce que la sérosurveillance et pourquoi est-ce important?
La sérosurveillance est un moyen répandu de savoir combien de personnes ont été infectées par un agent infectieux donné – dans ce cas-ci le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. Les échantillons de sang de centaines de milliers de Canadiens sont analysés pour mesurer les taux d’anticorps qui signalent une infection antérieure. La sérosurveillance peut aussi permettre de déterminer quels groupes doivent être vaccinés en priorité. Elle servira également à surveiller l’efficacité des vaccins.
Que veut dire « surveillance des vaccins »?
La surveillance des vaccins consiste à étudier l’efficacité des vaccins (c’est-à-dire leur capacité de prévenir les formes graves de la maladie, la réinfection et la transmission) et leur innocuité (en détectant et en quantifiant les effets indésirables des vaccins). Même si les vaccins passent par de nombreuses phases d’essai avant que leur utilisation soit autorisée, il est crucial de surveiller leur efficacité et leur innocuité au sein d’une population plus vaste et de groupes variés (les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, etc.).
Foire aux questions complète
Qu’est-ce que la sérosurveillance et pourquoi est-ce important?
La sérosurveillance est un moyen répandu de savoir combien de personnes ont été infectées par un agent infectieux donné – dans ce cas-ci le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. Les échantillons de sang de centaines de milliers de Canadiens sont analysés pour mesurer les taux d’anticorps qui signalent une infection antérieure. La sérosurveillance peut aussi permettre de déterminer quels groupes doivent être vaccinés en priorité. Elle servira également à surveiller l’efficacité des vaccins.

Que veut dire « surveillance des vaccins »?
La surveillance des vaccins consiste à étudier l’efficacité des vaccins (c’est-à-dire leur capacité de prévenir les formes graves de la maladie, la réinfection et la transmission) et leur innocuité (en détectant et en quantifiant les effets indésirables des vaccins). Même si les vaccins passent par de nombreuses phases d’essai avant que leur utilisation soit autorisée, il est crucial de surveiller leur efficacité et leur innocuité au sein d’une population plus vaste et de groupes variés (les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, etc.).
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