Risque plus élevé en raison de l’état de santé

Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
Aslam Anis, Université de la Colombie-Britannique
La COVID-19 peut présenter un risque plus important pour les personnes vivant avec le VIH. Cette étude consiste à suivre 400 personnes vivant avec le VIH afin de connaître leurs réponses immunitaires à la COVID-19. Les chercheurs analysent aussi la population, à partir des dossiers de santé publique provinciaux, afin d’examiner l’efficacité du vaccin chez les personnes vivant avec le VIH.

Sécurité et immUnogénicité des vaCins contre la Covid-19 dans les maladiEs inflammatoirEs systémiques à méDiation immunitaire (SUCCEED)
Sasha Bernatsky, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM)
Cette étude suit près de 2 000 patients atteints de diverses maladies inflammatoires à médiation immunitaire (MIMI) afin de déterminer leur réponse immunitaire au vaccin contre la COVID-19. Les chercheurs fourniront aux groupes de patients, aux prestataires de soins de santé et aux décideurs politiques des informations importantes sur la réponse immunitaire, la sécurité et l’activité de la maladie après la vaccination chez les personnes atteintes de MIMIs.
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Une étude prospective d’observation multisites de l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints d’hémopathies malignes
C. Arianne Buchan, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Les personnes atteintes de cancers du sang tels qu’un lymphome, un myélome et une leucémie ont un système immunitaire affaibli en raison de leur maladie et des traitements qu’elles reçoivent. Cette étude pancanadienne porte sur la réponse et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes de cancers du sang, y compris celles qui ont reçu une greffe de cellules souches.
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Réponse immunitaire après la vaccination contre la COVID-19 pendant le traitement d’entretien des maladies inflammatoires à médiation immunitaire : une étude de cohorte observationnelle (IMPACT)
Vinod Chandran, University Health Network
Lorsque l’étude a commencé, l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire (MIMI) n’était pas bien connue. Cette étude vise à déterminer si les patients atteints de MIMI, traités avec des médicaments immunosuppresseurs, génèrent toujours une réponse immunitaire protectrice contre le SRAS-CoV-2 original et les nouveaux variants après la vaccination.
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Immunogénicité et sécurité du vaccin COVID-19 chez les patients immunodéficients
Juthaporn Cowan, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Les personnes atteintes de cancers du sang tels qu’un lymphome, un myélome et une leucémie ont un système immunitaire affaibli en raison de leur maladie et des traitements qu’elles reçoivent. Cette étude pancanadienne porte sur la réponse et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes de cancers du sang, y compris celles qui ont reçu une greffe de cellules souches.
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Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Deepali Kumar, University Health Network
Cette étude suit plus de 600 patients ayant reçu une greffe de plusieurs centres de transplantation au Canada afin de tester la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans cette population immunosupprimée.
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Déterminer la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans la population souffrant de maladie rénale chronique
Matthew Oliver and Michelle Hladunewich, Sunnybrook Research Institute
Les individus atteints d’une maladie rénale chronique (MRC) sont sensibles aux infections, et la COVID-19 a entraîné des taux d’hospitalisation et de mortalité plus élevés dans ce groupe. Cette étude vise notamment à mesurer la réponse anticorps à la vaccination contre la COVID-19 chez 2 500 patients atteints de MRC et à examiner l’innocuité des vaccins dans ce groupe.
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Les vaccins en temps de double pandémie : les vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Mario Ostrowski, Université de Toronto
Les personnes vivant avec le VIH (PV-VIH) âgées de 55 ans et plus qui suivent un traitement antirétroviral combiné (TAC) ont des problèmes d’immunité plus importants en raison des effets du VIH et du vieillissement sur leur système immunitaire. Cette étude vise à déterminer si les PV-VIH de 55 ans et plus recevant des vaccins contre la COVID-19 développent des niveaux d’immunité comparables à ceux des personnes non infectées par le VIH.
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Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides
Glenwood Goss, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Cette étude vise à déterminer si les patients atteints de cancer peuvent développer une réponse du système immunitaire aux vaccins contre la COVID-19 et elle cherche à fournir des renseignements essentiels sur l’efficacité des vaccins pour les personnes atteintes de cancer.
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Glenwood Goss
Glenwood Goss
Professeur, Université d’Ottawa
Oncologue médical, L’Hôpital d’Ottawa
Coordonnées
ggoss@toh.ca
Mots-clés
Cancer du poumon
Cancer
DNR
Phase 1
Recherche clinique
Recherche translationnelle
Biomarqueurs
Oncologie médicale
Intérêts de recherche
Cancer du poumon
Phase 1
Développement précoce de médicaments.
Recherche clinique
Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides
Les vastes essais cliniques des vaccins contre la COVID-19 n’incluaient pas de personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les personnes atteintes d’un cancer, de sorte que les données sur la sécurité de l’utilisation des vaccins dans ce groupe sont limitées. De plus, de nombreux patients atteints de cancer ont un système immunitaire affaibli par leur maladie ou par des traitements tels que la radiothérapie et la chimiothérapie, ce qui peut réduire leur réponse immunitaire aux vaccins. Pour ces raisons, il est essentiel de déterminer si les patients atteints de cancer développent une réponse immunitaire suffisante après la vaccination contre la COVID-19.
Notre étude, intitulée Prospective Cohort Study to Examine Immunogenicity of SARS-CoV-2 Vaccination in Cancer Patients with Solid Malignancies (Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides), réunit des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et de BC Cancer. L’objectif principal de notre étude est de comparer les réponses immunitaires induites par le vaccin chez des patients atteints de cancer et des participants sains. Pour ce faire, nous suivons 200 participants et analysons des échantillons de sang prélevés avant la vaccination et à différents moments après celle-ci. Nous examinons la production d’anticorps des participants, la capacité de ces anticorps à neutraliser le virus du SRAS-2 et la capacité de leur système immunitaire à reconnaître le virus et à développer une immunité durable contre lui. Depuis l’introduction de doses supplémentaires de vaccins pour les patients atteints de cancer, nous avons mis à jour notre protocole d’étude pour suivre les patients après leur troisième et éventuellement quatrième dose, afin de rester en phase avec un paysage vaccinal changeant.
Dans la mesure du possible, nous combinons ces renseignements avec d’autres résultats de l’efficacité du vaccin, comme le fait que les patients soient infectés ou non par le virus du SRAS-CoV-2 bien qu’ils soient vaccinés.
Les résultats de notre étude permettront de déterminer si les patients atteints de cancer sont capables de développer une réponse du système immunitaire au vaccin et fourniront des renseignements essentiels aux patients, aux prestataires de soins de santé, aux autorités de santé publique et aux organismes de réglementation.
Aslam Anis
Professeur et directeur pro tem, École de santé publique et de santé des populations, Université de la Colombie-Britannique
Directeur, Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences
Directeur national, Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC
Coordonnées
aslam.anis@ubc.ca
Mots-clés
Économie de la santé, VIH/sida, médicaments, santé publique
Domaines de recherche
Prix des médicaments et réglementation de l’industrie pharmaceutique
Évaluation économique et analyse de décision économique des interventions en matière de soins de santé
Coût-efficacité et accès aux traitements
Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
La COVID-19 peut présenter un risque plus important pour les personnes vivant avec le VIH. Même avec les thérapies antirétrovirales, les personnes séropositives ont moins de chances d’avoir une réponse immunitaire adéquate à l’infection, elles peuvent donc être plus exposées à une forme grave de la COVID-19 et à une réponse réduite à la vaccination contre la COVID-19. La plupart des vaccins existants nécessitent des doses plus élevées ou supplémentaires pour être en mesure d’offrir une protection optimale aux personnes vivant avec le VIH. Cette étude cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19.
La première partie de cette étude, intitulée « COVID-19 Vaccination among People Living with HIV: Immunogenicity, Effectiveness, and Safety » (Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité) suit 400 personnes vivant avec le VIH à Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver afin de connaître leurs réponses immunitaires à la COVID-19. Les chercheurs évaluent la capacité des anticorps des participants à combattre le virus SRAS-CoV-2 qui cause la COVID-19, ainsi que la durabilité et l’efficacité de la réponse anticorps après la troisième dose de vaccin. Ils comparent également les données de ce groupe avec les réponses immunitaires d’un groupe témoin de 100 personnes qui ne sont pas séropositives.
La deuxième partie de cette étude consiste en une analyse de la population à partir des dossiers de santé publique provinciaux de l’Ontario et de la Colombie-Britannique afin d’examiner l’efficacité du vaccin, y compris celle des troisième et quatrième doses chez les personnes vivant avec le VIH par rapport aux personnes non infectées. Les chercheurs suivent plus de 35 000 personnes vivant avec le VIH pour observer la vaccination contre la COVID-19 et les taux d’infection et d’hospitalisation liés au SRAS-CoV-2. Cela comprend un examen de l’âge, du sexe, du lieu de résidence, du statut socio-économique, des comorbidités, du statut immunitaire vis-à-vis du VIH et du nombre de doses de vaccin des personnes pour voir si ces facteurs jouent un rôle dans l’efficacité des vaccins contre la COVID-19.
Les résultats de l’étude fourniront d’importantes données probantes qui éclaireront les directives de vaccination et les stratégies de santé publique pour les quelque 67 000 Canadiens vivant avec le VIH.
Résultats : Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
Les personnes ayant le VIH ont souvent adopté des comportements pour prévenir la COVID-19
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue AIDS Research and Therapy, les personnes qui vivent avec le VIH au Canada ont présenté un fort taux d’adhésion aux comportements visant la prévention de la COVID-19, y compris le port du masque, la limite des rassemblements sociaux, la limite des contacts avec des personnes à risque, l’auto-isolement en raison de symptômes et la quarantaine après une exposition possible.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans le Journal of the International AIDS Society, les vaccins contre l’infection par le SRAS-CoV-2 pourraient être moins efficaces chez les personnes qui vivent avec le VIH (PVIH) et utilisent des drogues injectables (UDI).
Les vaccins peuvent déclencher la neutralisation du SRAS-CoV-2 chez les personnes atteintes du VIH
Une étude financée par le GTIC, dont les résultats ont été publiés dans la revue AIDS, a révélé que la capacité de neutralisation du SRAS-CoV-2 conférée par la vaccination était semblable chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) et celles qui ne l’étaient pas et qui n’avaient jamais contracté la COVID-19.
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans l’International Journal of Infectious Diseases, les personnes atteintes du VIH (PVIH) risquaient plus de deux fois plus d’être hospitalisées à cause de la COVID-19 que les personnes sans VIH.
L’immunogénicité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans AIDS et dirigée par la Dre Cecilia Costiniuk de l’Université McGill et le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, plus de 90 % des personnes atteintes du VIH (PVIH) produisent des anticorps contre le SRAS-CoV-2 induits par la vaccination.
Dans une recherche d’abord parue en prépublication et maintenant diffusée dans npj vaccines, les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont évalué la réponse des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH qui suivaient un traitement antirétroviral inhibiteur.
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Zabrina Brumme et le Dr Mark Brockman de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS, de même que des membres du Réseau canadien pour les essais VIH dirigés par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que la réponse aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes qui vivent avec le VIH est semblable à celle des sujets témoins sans VIH.
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Lapointe HR, Mwimanzi F, Cheung PK, Sang Y, Yaseen F, Umviligihozo G, Kalikawe R, Speckmaier S, Moran-Garcia N, Datwani S, Duncan MC, Agafitei O, Ennis S, Young L, Ali H, Ganase B, Omondi FH, Dong W, Toy J, Sereda P, Burns […]
L’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Une étude financée par le GTIC, publiée dans la revue AIDS et dirigée par le Pr Aslam Anis, de l’Université de la Colombie-Britannique, et la Pre Ann Burchell, de l’Université de Toronto, pour le compte de l’équipe de l’étude COVAXHIV, souligne qu’avant le variant Omicron, deux doses de vaccin contre la COVID-19 offraient une protection substantielle contre une hospitalisation et un décès, et même contre une maladie symptomatique, chez les personnes qui vivent avec le VIH.
Une étude des Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV-AIDS, conjointement avec le Pr Aslam Anis et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a été financée par le GTIC, a été prépubliée et n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, démontre que les réponses des anticorps conférées par une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 étaient tout aussi durables chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) sous traitement antirétroviral que chez celles qui n’en étaient pas atteintes.
Les réponses des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont déterminé que les réponses des anticorps après une dose des vaccins contre la COVID-19 sont légèrement plus faibles chez les personnes atteintes du VIH.
Une équipe dirigée par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique a publié des protocoles dans BMJ Open dans le cadre de l’étude VIH-COV financée par le GTIC, menée partout au Canada auprès de personnes qui vivent avec le VIH et qui ont reçu ou prévoient de recevoir un vaccin contre la COVID-19.
Sasha Bernatsky
Sasha Bernatsky, M.D., Ph. D.
Professeure de médecine, Université McGill
Chercheuse clinique principale, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Chercheuse principale désignée, CAnadian Network for Advanced Interdisciplinary Methods (CANAIM)
Coordonnées:
Jennifer Lee (IR-CUSM)
jennifer.lee@rimuhc.ca
Mots-clés
Sécurité et efficacité des médicaments/dispositifs, Epidémiologie, Auto-immunité, Maladies rhumatismales
Domaines de recherche
– Recherche sur la sécurité et l’efficacité des médicaments et des dispositifs médicaux
– Recherche et évaluation des résultats centrés sur le patient
– Résultats des maladies rhumatismales
– Pharmacoépidémiologie
– Données administratives/analyse approfondie de données
Publications
– Bérard A., Sheehy O., Zhao J.P., Vinet E., Quach C., Kassai B., Bernatsky S., Available medications used as potential therapeutics for COVID-19: What are the known safety profiles in pregnancy. PLoS One. 2021 May 19;16(5):e0251746. doi: 10.1371/journal.pone.0251746. PMID: 34010282; PMCID: PMC8133446.
– Hazlewood G.S., Pardo J., Barnabe C., Schieir O., Barber C.E.H., Bernatsky S., Colmegna I., Hitchon C., Loeb M., Mertz D., Proulx L., Richards D.P., Scuccimarri R., Tugwell P., Schünemann H.J., Mirza R.D., Zhou A.L., Nikolic R.P.A., Thomas M., Chase H., Ejaredar M., Nieuwlaat R., Canadian Rheumatology Association Recommendation for the Use of COVID-19 Vaccination for Patients With Autoimmune Rheumatic Diseases. J Rheumatol. 2021 May 15:jrheum.210288. doi: 10.3899/jrheum.210288. Epub ahead of print. PMID: 33993119.
– Mendel A., Bernatsky S., Askanase A., Bae S.C., Clarke A.E., Costedoat-Chalumeau N., Gladman D.D., Gordon C., Hanly J., Jacobsen S., Kalunian K., Mak A., Mosca M., Pons-Estel B.A., Ruiz-Irastorza G., Urowitz M., Vinet É., Hydroxychloroquine shortages among patients with systemic lupus erythematosus during the COVID-19 pandemic: experience of the Systemic Lupus International Collaborating Clinics, Ann Rheum Dis. 2021 Feb;80(2):1-2. doi: 10.1136/annrheumdis-2020-218164. Epub 2020 Jun 25. PMID: 32586918.
– Mendel A., Bernatsky S., Thorne JC, Lacaille D., Johnson S.R., Vinet É., Hydroxychloroquine shortages during the COVID-19 pandemic. Ann Rheum Dis. 2020 May 20:annrheumdis-2020-217835. doi: 10.1136/annrheumdis-2020-217835. Epub ahead of print. PMID: 32434820.
– Zhao N., Liu Y., Smargiassi A., Bernatsky S., Tracking the origin of early COVID-19 cases in Canada Int J Infect Dis. 2020 Jul;96:506-508. doi: 10.1016/j.ijid.2020.05.046. Epub 2020 May 17. PMID: 32425633; PMCID: PMC7231484.
Sécurité et immUnogénicité des vaCins contre la Covid-19 dans les maladiEs inflammatoirEs systémiques à méDiation immunitaire (SUCCEED)
Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, de spondyloarthrite, de maladies inflammatoires de l’intestin et de psoriasis – qui sont des exemples de maladies inflammatoires auto-immunes – prennent souvent des médicaments immunosuppresseurs pour aider à contrôler les symptômes, mais ces médicaments peuvent entraîner une réduction des réponses immunitaires aux vaccins. De plus, les essais cliniques du vaccin contre la COVID-19 n’ont pas inclus de personnes atteintes de ces maladies, de sorte que l’efficacité et les effets indésirables des vaccins dans cette population ne sont pas clairs.
Cette étude, intitulée Sécurité et immUnogénicité des vaCins contre la Covid-19 dans les maladiEs inflammatoirEs systémiques à méDiation immunitaire (SUCCEED), suit près de 2 000 patients atteints de diverses maladies inflammatoires auto-immunes afin de déterminer leur réponse immunitaire aux vaccins contre la COVID-19. L’objectif est de surveiller l’immunité induite par le vaccin ainsi que sa sécurité et son efficacité, et ce dès la première dose et jusqu’à 6 mois après la dernière dose reçue, qui peut être la troisième ou la quatrième dose.
Les participants effectuent chez eux des prises de sang par piqûre au doigt à plusieurs moments avant et après la vaccination, et les chercheurs analysent ces échantillons pour rechercher des anticorps contre le virus SRAS-CoV-2. Si les chercheurs constatent des preuves d’une réponse immunitaire réduite dans un groupe de patients, ils effectuent des études approfondies pour clarifier les raisons de cette réduction.
Les participants sont invités à remplir des questionnaires avant et à plusieurs moments après la vaccination concernant les symptômes d’effets indésirables possibles du vaccin ou de l’infection par la COVID-19. Les chercheurs surveillent également l’activité de la maladie chez les patients à l’aide de questionnaires et d’appels téléphoniques. Ils recoupent les dossiers médicaux provinciaux avec les données de cette étude afin de relever les visites chez le médecin et les admissions à l’hôpital liées à d’éventuels effets indésirables du vaccin, à l’activité de la maladie ou à l’infection par la COVID-19.
Cette étude fournira aux groupes de patients, aux prestataires de soins de santé, aux administrateurs de la santé publique et aux décideurs des renseignements importants sur la réponse immunitaire, la sécurité et l’activité de la maladie après la vaccination chez les personnes vivant avec des maladies inflammatoires auto-immunes.
Sécurité et immUnogénicité des vaCins contre la Covid-19 dans les maladiEs inflammatoirEs systémiques à méDiation immunitaire (SUCCEED)
Une étude financée par le GTIC, publiée dans le Journal of Rheumatology, confirme que le vaccin contre la COVID-19 n’accroît pas le risque global de manifestations inhabituelles d’intérêt particulier (MIIP) chez les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde.
Cette étude financée par le GTIC, sous la direction de la Dre Sasha Bernatsky de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, publiée dans le Journal of Rheumatology, révèle que plus de personnes atteintes d’une maladie auto-immune ont reçu deux doses du vaccin (83,8 % à 88,2 %) que les membres de la population générale (77,9 %).
Dans une courte correspondance publiée dans la revue The Lancet Gastroenterology and Hepatology, la Pre Jessica Widdifield de l’Université de Toronto et la Dre Sasha Bernatsky de l’Université McGill, deux chercheuses financées par le GTIC, et leurs collègues ont établi la fréquence de vaccination contre la COVID-19 chez des patients ontariens atteints d’une maladie inflammatoire de l’intestin (MII).
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Widdifield J, Kwong JC, Chen S, Eder L, Benchimol EI, Kaplan GG, Hitchon C, Aviña-Zubieta JA, Lacaille D, Chung H, Bernatsky S. Vaccine effectiveness against SARS-CoV-2 infection and severe outcomes among individuals with immune-mediated inflammatory diseases tested between March 1 and […]
Selon une lettre publiée dans Gut, sous la direction de la Dre Gil Kaplan (Université de Calgary) et rédigée en collaboration avec la Dre Sasha Bernatsky (Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill), qui sont financées par le GTIC, plus de 99 % d’un sous-groupe de personnes qui vivent une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) avaient acquis une réponse des anticorps contre la protéine spiculaire après leur troisième dose de vaccin.
Selon une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue The Lancet Gastroenterology & Hepatology par les Drs Gilaad Kaplan de l’Université de Calgary et Sasha Bernatsky de l’Université McGill pour le compte du groupe de recherche STOP COVID-19 en cas de MII, les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) acquièrent une vigoureuse réponse des anticorps après leur quatrième dose de vaccin contre la COVID-19, dont l’ampleur est semblable à celle obtenue après la troisième dose.
C. Arianne Buchan
Professeure adjointe, Université d’Ottawa
Médecin infectiologue, Hôpital d’Ottawa
Directrice, Programme des maladies infectieuses chez les adultes, Université d’Ottawa
Intérêts de recherche
Vaccinations chez les patients immunodéprimés
Résultats de maladies infectieuses chez les patients transplantés et immunodéprimés
Prévention des infections chez les patients transplantés et immunodéprimés
Une étude prospective d’observation multisites de l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints d’hémopathies malignes
Les personnes atteintes de cancers du sang tels qu’un lymphome, un myélome et une leucémie ont un système immunitaire affaibli en raison de leur maladie et des traitements qu’elles reçoivent. Étant donné que ce groupe présente également un risque significativement plus élevé de décès dû à la COVID-19 par rapport à la population générale, la vaccination est très importante pour aider à les protéger de l’infection. Les grands essais sur les vaccins contre la COVID-19 n’ont pas inclus de personnes atteintes de cancers du sang. Les chercheurs ne savent donc pas si elles développent une réponse anticorps protectrice après la vaccination et si cette réponse perdure, bien que les vaccins soient considérés comme sûrs pour les personnes atteintes de cancers du sang. Les chercheurs souhaitent recueillir des données sur l’innocuité des vaccins pour cette population spécifique de patients.
Cette étude pancanadienne, intitulée Une étude prospective d’observation multisites de l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints d’hémopathies malignes, à laquelle participent les chercheurs Dre C. Ariane Buchan (Université d’Ottawa), Dr Michael Sebag (Université McGill), DreAbi Vijenthira et Dre Sita Bhella (University Health Network) et Dr Peng Wang (Université de l’Alberta), porte sur la réponse et l’innocuité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes de cancers du sang, y compris celles qui ont reçu une greffe de cellules souches. Les chercheurs recueillent des échantillons de sang des participants à plusieurs moments différents, notamment avant qu’ils ne reçoivent leur vaccin, immédiatement après le vaccin, puis quelques mois plus tard, afin de déterminer comment leur système immunitaire réagit à la vaccination.
Les participants à l’étude reçoivent leurs résultats individuels qui leur permettent d’en savoir plus sur la réponse de leur système immunitaire au vaccin contre la COVID-19. Les chercheurs leur demandons également de discuter des résultats avec leur médecin spécialiste du cancer.
Les données de l’étude fourniront des renseignements qui soutiendront les pratiques de counselling des médecins et éclaireront les décisions de santé publique concernant la vaccination des personnes atteintes de cancers du sang et des membres de leur famille. Elles permettront également de définir des mesures de santé publique concernant la protection continue de cette population, comme le port du masque et la distanciation.
Vinod Chandran
Vinod Chandran
Professeur agrégé, Université de Toronto
Rhumatologue membre du personnel, University Health Network et Sinai Health System
Coordonnées
Vinod.chandran@uhn.ca
Mots-clés
Arthrite, psoriasis, spondyloarthrite, biomarqueurs, métabolomique, spectrométrie de masse, réponse immunitaire, mesures de résultats
Intérêts de recherche
Biomarqueurs de la maladie psoriasique, réponse immunitaire aux vaccins chez les immunodéprimés, métabolomique, suivi à distance de l’arthrite, immunopathologie synoviale
Réponse immunitaire après la vaccination contre la COVID-19 pendant le traitement d’entretien des maladies inflammatoires à médiation immunitaire : une étude de cohorte observationnelle (IMPACT)
Les maladies inflammatoires à médiation immunitaire (MIMI) telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite, les maladies inflammatoires de l’intestin ou le psoriasis touchent jusqu’à cinq pour cent des Canadiens, dont beaucoup sont traités par des médicaments immunosuppresseurs. Lorsque l’étude a commencé, l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les patients atteints de MIMI n’était pas bien connue, car ils avaient été exclus des études initiales sur les vaccins. Il y avait également de très peu de renseignements permettant de savoir si les vaccins offrent aux patients immunodéprimés une protection contre les nouveaux variants du SRAS-CoV-2.
Cette étude, intitulée Immune response after COVID-19 vaccination during maintenance therapy in immune-mediated inflammatory diseases : an observational cohort study (Réponse immunitaire après la vaccination contre la COVID-19 pendant le traitement d’entretien des maladies inflammatoires à médiation immunitaire : une étude de cohorte observationnelle (IMPACT), vise à déterminer si les patients atteints de MIMI sous traitement immunosuppresseur présentent une réponse immunitaire adéquate aux vaccins contre la COVID-19. Les chercheurs recrutent un total de 600 participants : 525 personnes atteintes de MIMI dont certaines sont sous traitement immunosuppresseur et d’autres non, et 75 témoins sains. Ils recueillent des échantillons de sang avant la vaccination par le COVID-19, et à quatre ou cinq moments après la vaccination. Ils utilisent ensuite nos méthodes de laboratoire établies pour analyser ces échantillons de sang afin de déterminer les réponses en anticorps ainsi que la réponse immunitaire cellulaire, afin de savoir si la réponse immunitaire à la vaccination est compromise. Nous analyserons également la réponse immunitaire contre les nouveaux variants du virus SRAS-CoV-2.
Les résultats de cette étude permettront de déterminer si les patients atteints de MIMI qui sont traités à l’aide de médicaments immunosuppresseurs génèrent toujours une réponse immunitaire protectrice contre le SARS-CoV-2 original et les nouveaux variants après la vaccination contre la COVID-19. Les chercheurs veillèrent ensuite à ce que tous les intervenants, notamment les groupes de patients, les administrateurs de la santé publique et les décideurs politiques, soient informés et ils feront des recommandations concernant des programmes de vaccination appropriés pour ces patients potentiellement vulnérables.
Résultats : Réponse immunitaire après la vaccination contre la COVID-19 pendant le traitement d’entretien des maladies inflammatoires à médiation immunitaire : une étude de cohorte observationnelle (IMPACT)
Les réponses immunitaires au vaccin à ARNm contre la COVID-19 chez les patients immunodéprimés
Un article désormais publié dans JCI Insight et rédigé par la Pre Anne-Claude Gingras, la Pre Tania Watts et le Dr Vinod Chandran, des chercheurs de l’Université de Toronto financés par le GTIC, démontre la nécessité d’administrer une troisième dose de vaccin à ARNm chez les patients atteints d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire (MIMI).
La troisième dose améliore l’immunité contre le SRAS-CoV-2 chez les patients immunodéprimés
Des chercheurs financés par le GTIC ont publié une lettre dans RMD Open dans laquelle ils expliquent avoir découvert que les taux d’anticorps et les réponses des lymphocytes T contre le SRAS-CoV-2 augmentaient après une troisième dose de vaccin chez les patients immunodéprimés.
Juthaporn Cowan
Juthaporn Cowan
Professeure adjointe, Faculté de médecine, Université d’Ottawa
Département de biochimie, microbiologie et immunologie, Université d’Ottawa
Médecin, Division des maladies infectieuses, L’Hôpital d’Ottawa, Campus général
Scientifique associée, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Coordonnées
visidstudy@toh.ca
Mots-clés
Immunodéficience primaire
Thérapie de déplétion des lymphocytes B
Réponse aux vaccins
Sécurité des vaccins
Étude VISID
Intérêts de recherche
Vaccination chez les patients immunodéprimés
Infections dans l’immunodéficience non liée au VIH
Immunothérapie
Immunologie cellulaire et moléculaire
Publications
Poenaru, Sonia, Abdallah, Sara, Corrales-Medina, Vicente, Cowan, Juthaporn* (2021), COVID-19 and post-infectious myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: A narrative review. Therapeutic Advances in Infectious Disease, DOI: 10.1177/20499361211009385.
Abdallah, S., Voduc, N., Corrales-Medina, V., McGuinty, M., Pratt, A., Chopra, A., Law, A., Garuba, H., Thavorn, K., Reid, R., Lavoie, K., Crawley, A., Chirinos, J., Cowan, J.*. (2021), Symptoms, pulmonary
function and functional capacity four months after COVID-19, Annals of the American Thoracic Society. DOI: 10.1513/AnnalsATS.202012-1489RL.
Immunogénicité et sécurité du vaccin COVID-19 chez les patients immunodéficients
Les personnes ayant un système immunitaire faible n’ont pas été incluses dans les essais cliniques des vaccins contre la COVID-19, ce qui fait que l’on ne sait pas comment elles réagissent à ces vaccins. Les lignes directrices canadiennes en matière d’immunisation recommandent aux médecins d’évaluer au cas par cas les risques et les avantages de la vaccination pour les patients ayant un système immunitaire faible, mais le manque de données cliniques signifie qu’il n’existe pas de renseignements sur les risques et les avantages. Pour remédier à ce problème, cette étude, intitulée COVID-19 Vaccine Immunogenicity and Safety in ImmunoDeficient patients (Immunogénicité et sécurité du vaccin COVID-19 chez les patients immunodéficients), examine dans quelle mesure les personnes ayant un système immunitaire faible répondent aux vaccins contre la COVID-19 et dans quelle mesure ces vaccins sont sûrs pour elles.
Les chercheurs sont basés dans six provinces et suivent les participants à l’étude qui présentent une erreur innée de l’immunité ou une certaine immunodéficience induite par des médicaments dans une série de pathologies telles que la sclérose en plaques, le lymphome et la polyarthrite rhumatoïde. Pour tester la réponse des participants au vaccin, ils mesurent leurs anticorps contre le virus SRAS-CoV-2 et évaluons dans quelle mesure ces anticorps empêchent le virus de les infecter. Ils évaluent également une autre partie du système immunitaire en déterminant le nombre de lymphocytes T qui produisent une protéine en réponse au SRAS-CoV-2. Ils comparent les taux d’anticorps et la réponse des lymphocytes T des participants avant et après la vaccination à ceux d’individus en bonne santé. Afin d’évaluer la sécurité du vaccin, ils surveillent tous les événements indésirables (effets secondaires) que les participants ressentent après la vaccination.
Les chercheurs bénéficient d’un soutien important de la part du Réseau des cliniques spécialisées en immunisation, des unités de santé publique provinciales et des associations de patients. Les résultats de cette étude fourniront des données importantes pour aider à protéger les personnes souffrant de déficiences immunitaires contre la COVID-19 et pour déterminer quel composant du système immunitaire est essentiel dans la réponse au vaccin contre la COVID-19 afin que des vaccins adaptés puissent être mis au point à l’avenir.
Deepali Kumar
Deepali Kumar M.D., M. Sc., FRCPC, FAST
Professeure de médecine, Université de Toronto
Consultante en maladies infectieuses liées à la transplantation, University Health Network
Directrice des maladies infectieuses liées à la transplantation, University Health Network
Mots-clés
Vaccin
Immunologie
Immunité à médiation cellulaire
Maladies émergentes
Sérologie
Intérêts de recherche
Réponse immunitaire aux vaccins chez les transplantés
Réponse immunitaire aux virus chez les transplantés
Épidémiologie des maladies infectieuses émergentes en transplantation
Infections dérivées du donneur
Publications
Humoral and Cellular immune response and Safety of 2-dose SARS-CoV-2 mRNA-1273 (Moderna) vaccine in Solid Organ Transplant Recipients. Victoria G. Hall, Victor H. Ferreira, Matthew Ierullo, Terrance Ku, Tina Marinelli, Beata Majchrzak-Kita, Anila Yousuf, Vathany Kulasingam, Atul Humar, Deepali Kumar. American Journal of Transplantation (in press).
Paucisymptomatic COVID-19 in lung transplant recipient following two doses of mRNA-1273 (Moderna) vaccine. Marinelli T, Chaparro C, Humar A, Kumar D.J Heart Lung Transplant. 2021 Jun 23:S1053-2498(21)02358-5. doi: 10.1016/j.healun.2021.06.007. Online ahead of print.PMID: 34274181 No abstract available.
Prospective Clinical, Virologic, and Immunologic Assessment of COVID-19 in Transplant Recipients. Marinelli T, Ferreira VH, Ierullo M, Ku T, Lilly L, Kim SJ, Schiff J, Sidhu A, McDonald M, Hosseini-Moghaddam SM, Husain S, Rotstein C, Majchrzak-Kita B, Kulasingam V, Humar A, Kumar D.Transplantation. 2021 Jun 18. doi: 10.1097/TP.0000000000003860. Online ahead of print.PMID: 34149003
A call to routinely test lower respiratory tract samples for SARS-CoV-2 in lung donors. Kumar D, Humar A, Keshavjee S, Cypel M.Am J Transplant. 2021 Jul;21(7):2623-2624. doi: 10.1111/ajt.16576. Epub 2021 Apr 1.PMID: 33756058 Free PMC article. No abstract available.
Prospective observational study and serosurvey of SARS-CoV-2 infection in asymptomatic healthcare workers at a Canadian tertiary care center. Ferreira VH, Chruscinski A, Kulasingam V, Pugh TJ, Dus T, Wouters B, Oza A, Ierullo M, Ku T, Majchrzak-Kita B, Humar ST, Bahinskaya I, Pinzon N, Zhang J, Heisler LE, Krzyzanowski PM, Lam B, Lungu IM, Manase D, Pace KM, Mashouri P, Brudno M, Garrels M, Mazzulli T, Cybulsky M, Humar A, Kumar D.PLoS One. 2021 Feb 16;16(2):e0247258. doi: 10.1371/journal.pone.0247258. eCollection 2021.PMID: 33592074
COVID-19: A global transplant perspective on successfully navigating a pandemic. Kumar D, Manuel O, Natori Y, Egawa H, Grossi P, Han SH, Fernández-Ruiz M, Humar A.Am J Transplant. 2020 Jul;20(7):1773-1779. doi: 10.1111/ajt.15876. Epub 2020 Apr 12.PMID: 32202064
Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Les personnes qui ont subi une greffe d’organe solide ou de cellules souches sont plus à risque de contracter la forme grave de la COVID-19 en raison de leur immunosuppression à vie, un facteur qui peut également réduire leur réponse immunitaire aux vaccins contre la COVID-19. Au Canada, nous sommes bien placés pour étudier l’innocuité et l’efficacité des vaccins chez les personnes ayant subi une transplantation, car nous disposons de réseaux de transplantation et de vaccination bien établis pour la recherche et le partage des connaissances, ainsi que de capacités de recherche et de laboratoire de qualité supérieure. Notre groupe de recherche a une grande expérience des essais cliniques portant sur l’évaluation d’autres vaccins chez les patients ayant reçu une greffe, tels que ceux contre la grippe, le zona et le VPH. Notre réseau national de partenaires fournit des résultats aux décideurs de la santé publique, aux patients et à leurs familles.
Notre étude, appelée PRospective Evaluation of COVID-19 Vaccine in Transplant Recipients (PREVenT-COVID) : A National Strategy (Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale), suit plus de 600 patients ayant reçu une greffe de plusieurs centres de transplantation sur une période de deux ans afin de tester la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19. Nous prélevons des échantillons de sang à plusieurs moments pour évaluer les réponses immunitaires à court et à long terme induites par le vaccin : avant la vaccination et trois à quatre semaines après la première, la deuxième, la troisième et éventuellement la quatrième dose, puis six mois et un an après la dernière dose. Nous examinons également les données d’autres patients ayant reçu une greffe qui ont déjà été infectés par la COVID-19 afin de comparer leur réponse en anticorps générée par l’infection par rapport à la vaccination. Pour évaluer l’innocuité du vaccin, nous surveillerons tout effet indésirable dans cette cohorte de patients.
Les résultats de cette étude seront communiqués aux patients ayant reçu une greffe et à leurs groupes de défense et de soutien, aux organismes de recherche et aux agences de santé publique afin de fournir des renseignements importants et continus sur la sécurité des vaccins chez ces patients.
Résultats : Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Halvorson T, Ivison S, Huang Q, Ladua G, Yotis DM, Mannar D, Subramaniam S, Ferreira VH, Kumar D, Belga S, Levings MK. SARS-CoV-2 variants Omicron BA.4/5 and XBB.1.5 significantly escape T cell recognition in solid organ transplant recipients vaccinated against […]
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans Transplantation and Cellular Therapy, une quatrième dose de vaccin contre la COVID-19 est hautement immunogène (c’est-à-dire qu’elle confère une bonne réponse immunitaire) et sécuritaire chez les personnes qui ont reçu une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
Dans une étude financée par le GTIC et dirigée par la Dre Deepali Kumar, du Réseau universitaire de santé de Toronto, les chercheurs ont suivi les travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty de Pfizer.
Les réponses immunitaires à Omicron chez les patients immunodéprimés
D’après une étude financée par le GTIC publiée dans Nature Communications et menée par les Drs Deepali Kumar et Atul Humar (Réseau universitaire de santé de Toronto), les receveurs d’une transplantation partiellement et pleinement vaccinés qui avaient été infectés par le variant Omicron (BA.1) possédaient des réponses immunitaires propres au sous-variant BA.1 comparables à celles des personnes triplement vaccinées dont le système immunitaire n’était pas immunodéprimé.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Transplant Cell Therapy et réalisée par l’équipe de la Dre Deepali Kumar de l’Université de Toronto, une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 entraînait une immunité humorale et cellulaire plus vigoureuse chez les receveurs d’une allogreffe de cellules souches (allo-GSC) qu’après la primovaccination originale à deux doses.
24 janvier 2022
Un article de la Dre Deepali Kumar, une chercheuse financée par le GTIC de l’Université de Toronto, publié dans le Journal of Infectious Diseases, présente l’évaluation de la réponse des lymphocytes T de 50 receveurs d’un organe plein (ROP) qui avaient déjà été infectés par la COVID-19.
L’immunogénicité et l’innocuité du vaccin de Moderna chez les receveurs d’organes
Des chercheurs ont évalué les taux d’anticorps, l’immunité à médiation cellulaire et l’innocuité de receveurs d’organes pleins après deux doses du vaccin de Moderna. Selon les principales conclusions de cette étude, après la seconde dose du vaccin, 65,5 % des patients ne présentaient pas de réponses détectables des anticorps (anti-RBD) et 73,1 % ne pouvaient pas neutraliser le virus.
Matthew Oliver
Matthew Oliver
Professeur agrégé – Université de Toronto
Néphrologue – Sunnybrook Health Sciences Centre
Chef du service de néphrologie – Sunnybrook Health Sciences Centre
Directeur médical régional – Toronto Central – Réseau rénal de l’Ontario, Santé Ontario
Coordonnées
matthew.oliver@sunnybrook.ca
Mots-clés
Maladie rénale chronique
Dialyse
SRAS-CoV-2
Covid-19
Vaccin
Intérêts de recherche
Épidémiologie des résultats pour les personnes sous dialyse
Méthodes et complications du maintien de l’accès à la dialyse
Optimisation de la dialyse à domicile
Systèmes d’information rénale
Prévention de l’insuffisance rénale
Publications
Yau K., Abe K.T., Naimark D., Oliver M.J., Perl J., Leis J., Bolotin S., Tran V., Mullin S., Shadowitz E., Garnham-Takaoka J., De Launay K., Takaoka A., Straus S.E., McGreer A.J., Chan C.T., Colwill K., Gingras A.C., Hladunewich M.A., Evaluation of the SARS-CoV-2 Antibody Response to the BNT162b2 Vaccine in Patients Undergoing Dialysis, JAMA Network, 10 juin 2021, In Press.
Taji L., Thomas D., Oliver M.J., Ip J., Tang Y., Yeung A., Cooper R., House A.A., McFarlane P., Blake P.G., COVID-19 in patients undergoing long-term dialysis in Ontario, CMAJ, 22 fév. 2021;193(8):E278-E284
Oliver M.J., Crabtree J.H., Prioritizing Peritoneal Catheter Placement during the COVID-19 Pandemic: A Perspective of the American Society of Nephrology COVID-19 Home Dialysis Subcommittee, Clin J Am Soc Nephrol., 12 mars 2021
Perl J., Thomas D., Tang Y., Yeung A., Ip J., Oliver M., Blake P., COVID-19 Among Adults Receiving Home Versus In-Center Dialysis, Clin J Am Soc Nephrol., 4 juin 2021
Blake P.G., Hladunewich H.A., Oliver M.J., Covid-19 Vaccine Imperatives in people on maintenance dialysis, Clin J Am Soc Nephrol., 2 juil. 2021
Sniekers D.C., Jung J.K., Blake P.G., Cooper R., Leis J.A., Muller M.P., Padure V., Holm P., Yeung A., Taji L., McFarlane P., Oliver M.J., Province-wide Prevalence Testing for SARS-CoV-2 of In-Centre Hemodialysis Patients and Staff in Ontario, Canada: A Cross-Sectional Study, Canadian Journal of Kidney Health and Disease, 11 juil. 2021, In Press
Michelle Hladunewich
Michelle Hladunewich
Professeure – Université de Toronto
Néphrologue – Sunnybrook Health Sciences Centre
Chef du service de médecine – Sunnybrook Health Sciences Centre
Directrice médicale – Glomérulonéphrite et cliniques spécialisées – Réseau rénal de l’Ontario, Santé Ontario
Coordonnées
Michelle.hladunewich@sunnybrook.ca
Mots-clés
Maladie rénale chronique
Dialyse
SRAS-CoV-2
Covid-19
Vaccin
Intérêts de recherche
Résultats pour les personnes atteintes de glomérulonéphrite
Résultats de la grossesse chez les femmes atteintes d’une maladie rénale chronique
Prévention de l’insuffisance rénale
Publications
Yau K., Abe K.T., Naimark D., Oliver M.J., Perl J., Leis J., Bolotin S., Tran V., Mullin S., Shadowitz E., Garnham-Takaoka J., De Launay K., Takaoka A., Straus S.E., McGreer A.J., Chan C.T., Colwill K., Gingras A.C., Hladunewich M.A., Evaluation of the SARS-CoV-2 Antibody Response to the BNT162b2 Vaccine in Patients Undergoing Dialysis, JAMA Network, 30 juin 2021, In Press
Blake P.G., Hladunewich H.A., Oliver M.J., Covid-19 Vaccine Imperatives in people on maintenance dialysis, Clin J Am Soc Nephrol., 2 juil. 2021
Moran S.M., Barbour S., Dipchand C., Garland J.S., Hladunewich M.A., Jauhal A., Kappel J.E., Levin A., Pandeya S., Reich H.N., Thanabalasingam S., Thomas D., Ma J.C., White C., Management of patients with glomerulonephritis during the COVID-19 pandemic: Recommendations from the Canadian Society of Nephrology COVID-19 Raid Response Team, Can J Kidney Health Dis. Nov. 2020
Déterminer la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans la population souffrant de maladie rénale chronique
La maladie du rein chronique (MRC) touche plus de 10 % des Canadiens. Les patients atteints de MRC, en particulier ceux qui sont sous dialyse, sont très sensibles aux infections et les infections par le virus SARS-CoV-2 dans ce groupe ont été plus graves que dans la population générale, entraînant des hospitalisations fréquentes et des taux de mortalité plus élevés. Souvent, les personnes atteintes de MRC ont une réponse plus faible aux vaccins traditionnels et peuvent donc rester vulnérables à la COVID-19. Cette étude, intitulée Determining the safety and effectiveness of COVID-19 vaccine in the chronic kidney disease population (Déterminer la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans la population souffrant de maladie rénale chronique), vise à déterminer si les vaccins contre la COVID-19 génèrent une réponse immunitaire adéquate dans cette population et si les vaccins préviennent l’infection par la COVID-19.
L’étude suit des patients atteints de MRC en Ontario et en Colombie-Britannique, des provinces qui disposent d’organismes rénaux bien établis qui suivent l’infection par le SARS-CoV-2 et la vaccination contre ce virus chez les personnes atteintes de MRC. Les chercheurs travaillent avec des chercheurs de l’Université de Toronto et de l’Université de Colombie-Britannique pour mesurer la réponse anticorps à la vaccination contre la COVID-19 chez 2 500 patients atteints de MRC. Les patients atteints de MRC sont suivis par la réalisation de tests sérologiques à cinq moments au cours de l’année qui suit la dernière dose de vaccin reçue. Cela permet aux chercheurs de saisir l’immunité avant et après chaque vaccination et de déterminer la durée de la réponse immunitaire dans le temps.
Nous cherchons également à savoir si la vaccination contre la COVID-19 prévient l’infection par le virus, ainsi que les hospitalisations et décès associés à différents moments après la vaccination. Ils examineront également l’innocuité des vaccins en déterminant si les patients atteints de MRC présentent des effets secondaires ou des événements indésirables graves après avoir reçu les vaccins. Enfin, un groupe plus restreint de patients a été recruté dans un essai visant à étudier si la vaccination hétérogène pour la troisième dose peut entraîner des réponses immunitaires plus importantes induites par le vaccin.
Les résultats de l’étude seront communiqués aux patients et aux fournisseurs de soins de santé dans le cadre de programmes de santé rénale partout au Canada et les chercheurs travailleront avec la Fondation canadienne du rein, la Société canadienne de néphrologie, CanSolve CKD et des organismes de santé publique pour accroître la portée des résultats de cette étude.
Résultats : Déterminer la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans la population souffrant de maladie rénale chronique
Selon un article publié dans la revue Health & Social Care in the Community, les participants trans, non binaires et de diverses identités de genre (TNBDIG) qui ont participé à l’étude Engage COVID-19 financée par le GTIC se sont heurtés à d’importants obstacles aux soins pendant la COVID-19 au Canada.
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Nature Communications, a établi que les vaccins bivalents de Pfizer (BNT162b2 [BA.4/BA.5]) et de Moderna (mRNA-1273 [BA.1]) induisaient une neutralisation semblable contre les sous-variants BA.1, BA.5, BQ.1.1 et XBB.1.5 chez les patients sous dialyse ou ayant une transplantation du rein, malgré la divergence antigénique par rapport aux souches alors en circulation.
Les études ont démontré que chez la plupart des personnes immunodéprimées, les doses de rappel étaient à la fois nécessaires et sécuritaires pour stimuler les anticorps et les taux d’immunité cellulaire, qui semblent s’affaiblir plus rapidement dans cette population.
Les résultats d’une étude du GTIC publiés dans le Canadian Journal of Kidney Health and Disease révèlent que les vaccins contre la COVID-19 étaient hautement efficaces pour prévenir les infections et les résultats cliniques graves chez les patients sous dialyse d’entretien qui habitaient la Colombie-Britannique ou l’Ontario.
La Dre Michelle Hladunewich et le Dr Matthew Oliver, des chercheurs du Sunnybrook Health Sciences Centre financés par le GTIC, ont comparé les réponses des anticorps après deux doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19 chez les personnes en hémodialyse.
L’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans la population en dialyse d’entretien
Une étude financée par le GTIC et dirigée par les Drs Matthew Oliver, de l’Université de Toronto, et Peter Blake, de l’Université Western, porte sur l’efficacité des vaccins à ARNm chez 13 759 personnes en dialyse d’entretien.
Les Drs Matthew Oliver (de l’Université de Toronto) et Peter Blake (de l’Université Western) ont publié un éditorial dans la revue Clinical Journal of the American Society of Nephrology dans lequel ils évaluent les répercussions cliniques des vaccins contre la COVID-19 sur la protection des personnes atteintes d’une néphropathie chronique.
Une étude prépubliée, qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, et qui est financée par le GTIC a révélé que seulement 45 % des receveurs d’une transplantation rénale (RTR) ont développé des anticorps neutralisants spécifiques à Omicron un mois après une troisième dose de vaccin.
Dans une lettre de la revue Kidney International, les Drs Mel Krajden des BC Centre for Disease Control, Matthew Oliver de l’Université de Toronto et Adeera Levin de l’Université de la Colombie-Britannique, qui sont tous des chercheurs financés par le GTIC, présentent les résultats de leur évaluation de l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les patients atteints d’une néphropathie chronique (NPC, ou maladie rénale chronique) qui ne dépendent pas de la dialyse.
La Dre Michelle Hladunewich et le Dr Matthew Oliver, des chercheurs du Sunnybrook Health Sciences Centre financés par le GTIC, ont comparé les réponses des anticorps après deux doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19 chez les personnes en hémodialyse.
Les patients atteints d’une néphropathie chronique, y compris ceux qui sont en dialyse, ont été priorisés pour la vaccination en raison du risque accru de graves effets de la COVID-19, comme les hospitalisations et les décès. Dans une étude financée par le GTIC, maintenant publiée dans JAMA Network Open, plusieurs chercheurs du GTIF et affiliés au GRSV, y compris les Drs Michelle Hladunewich et Matthew Oliver, signalent que de nombreux patients en dialyse présentaient de faibles réponses des anticorps après la première dose du vaccin de Pfizer-BioNTech.
Mario Ostrowski
Mario Ostrowski
Professeur de médecine et d’immunologie
Médecin clinicien en maladies infectieuses, Hôpital St. Michael’s, Unity Health
Professeur de médecine, consultant en maladies infectieuses
Mots-clés
VIH, COVID-19, SRAS-CoV-2
Lymphocytes T
Vaccins
Domaines de recherche
Immunorégulation
Biologie des lymphocytes T
Vaccins
Présentation de l’antigène
Publications
Law JC, Koh WH, Budylowski P, Lin J, Yue F, Abe KT, Rathod B, Girard M, Li Z, Rini JM, Mubareka S, McGeer A, Chan AK, Gingras AC, Watts TH, A Ostrowski M. Systematic examination of antigen-specific recall T cell responses to SARS-CoV-2 versus influenza virus reveals a distinct inflammatory profile. J Immunol. 2021 Jan 1;206(1):37-50. doi:10.4049/jimmunol.2001067. Epub 2020 Nov 18. PMID:33208459; PMCID: PMC7750861.
Isho B, Abe KT, Zuo M, Jamal AJ, Rathod B, Wang JH, Li Z, Chao G, Rojas OL, Bang YM, Pu A, Christie-Holmes N, Gervais C, Ceccarelli D, Samavarchi-Tehrani P, Guvenc F, Budylowski P, Li A, Paterson A, Yue FY, Marin LM, Caldwell L, Wrana JL, Colwill K, Sicheri F, Mubareka S, Gray-Owen SD, Drews SJ, Siqueira WL, Barrios-Rodiles M, Ostrowski M, Rini JM, Durocher Y, McGeer AJ, Gommerman JL, Gingras AC. Persistence of serum and saliva antibody responses to SARS-CoV-2 spike antigens in COVID-19 patients. Sci Immunol. 2020 Oct 8;5(52):eabe5511. doi: 10.1126/sciimmunol.abe5511. PMID: 33033173.
Abe KT, Li Z, Samson R, Samavarchi-Tehrani P, Valcourt EJ, Wood H, Budylowski P, Dupuis AP 2nd, Girardin RC, Rathod B, Wang JH, Barrios-Rodiles M, Colwill K, McGeer AJ, Mubareka S, Gommerman JL, Durocher Y, Ostrowski M, McDonough KA, Drebot MA, Drews SJ, Rini JM, Gingras AC. A simple protein-based surrogate neutralization assay for SARS-CoV-2. JCI Insight. 2020 Oct 2;5(19):e142362. doi: 10.1172/jci.insight.142362. PMID: 32870820; PMCID: PMC7566699
Les vaccins en temps de double pandémie : les vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Pour les personnes vivant avec le VIH (PV-VIH), l’avènement de la thérapie antirétrovirale combinée (TAC) s’est traduit par une amélioration remarquable de leur qualité de vie. Les PV-VIH doivent prendre des médicaments pour le TAC chaque jour à vie et, bien que ce traitement puisse améliorer considérablement l’immunité, certaines PV-VIH n’ont pas le même niveau d’immunité contre les infections que les personnes qui ne sont pas atteintes du VIH. De plus, les PV-VIH âgées de 55 ans et plus qui suivent un TAC ont des problèmes d’immunité plus importants en raison des effets du VIH et du vieillissement sur leur système immunitaire.
Certaines études récentes ont montré que les PV-VIH peuvent être plus vulnérables à l’infection par la COVID-19 et peuvent connaître une maladie plus grave liée à la COVID-19, ce qui signifie qu’il y a un besoin urgent de vacciner cette population. Cette étude, intitulée Les vaccins en temps de double pandémie : les vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH, vise à déterminer si les PV-VIH de 55 ans et plus recevant des vaccins contre la COVID-19 développent des niveaux d’immunité comparables à ceux des personnes non atteintes par le VIH.
Après leur première vaccination au début de l’étude, les participants sont suivis pendant un an pour évaluer la réponse immunitaire induite par la première, la deuxième et la troisième dose du vaccin. Nous cherchons à savoir si les PV-VIH peuvent produire des anticorps significatifs pour se protéger contre le virus du SRAS-CoV-2 et s’ils ne répondent pas aux vaccins contre la COVID-19 de la même manière que les autres groupes, quelles en sont les raisons. Les chercheurs déterminent également si leur sang peut neutraliser les variants du virus.
Les PV-VIH ont un réservoir de VIH dans leur corps qui persiste tout au long de la vie, ce qui explique pourquoi ils prennent des médicaments TAC. Des études antérieures ont montré que puisque les vaccins stimulent le système immunitaire, ils peuvent potentiellement accroître le réservoir de VIH. Cette étude vise à déterminer si les vaccins contre la COVID-19 peuvent affecter le réservoir du VIH.
Les résultats de cette recherche détermineront si des changements sont nécessaires dans la manière dont les vaccins sont administrés aux PV-VIH.
Résultats : Les vaccins en temps de double pandémie : les vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC, qui sont parus en prépublication et n’ont donc pas encore été révisés par un comité de lecture, les personnes âgées atteintes du VIH ont besoin d’au moins trois doses de vaccin contre la COVID-19 pour maximiser leur réponse immunitaire au SRAS-CoV-2.
Une équipe dirigée par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique a publié des protocoles dans BMJ Open dans le cadre de l’étude VIH-COV financée par le GTIC, menée partout au Canada auprès de personnes qui vivent avec le VIH et qui ont reçu ou prévoient de recevoir un vaccin contre la COVID-19.
Results: SeroTracker
Un panorama mondial de l’immunité grâce à une vaste analyse de la séroprévalence
SeroTracker, un groupe de recherche financé par le GTIC, a procédé à l’analyse systématique de 968 études de séroprévalence sur 9,3 millions de participants de 74 pays.
SeroTracker, un groupe de recherche canadien, a publié dans la revue PLOS One la plus vaste étude sur la propagation mondiale de SRAS-CoV-2 réalisée jusqu’à présent. L’étude, qui portait sur les données des enquêtes sur les anticorps menées auprès de 9,3 millions de personnes provenant de 74 pays et publiées entre janvier et décembre 2020, a révélé que le nombre de personnes qui ont contracté l’infection par le SRAS-COV-2, bien qu’il varie considérablement selon les régions du monde, est demeuré plutôt faible dans la population générale.
Le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 est fier d’annoncer sa collaboration à SeroTracker, un portail de connaissances qui fait le suivi, la synthèse et la présentation graphique des résultats des analyses sérologiques menées à travers le monde pour détecter la présence d’anticorps contre le SARS-CoV-2.Le tableau de bord de SeroTracker […]
Explorez les plus récents résultats de séroprévalence au Canada par SeroTracker
SeroTracker est un outil en ligne qui suit et visualise les données mondiales tirées des tests sérologiques de la COVID-19. Ces tests font ressortir la présence d’anticorps dans des échantillons de sang, démontrant une exposition au nouveau coronavirus. SeroTracker a été lancé au début d’avril 2020 pour fournir au Groupe de travail sur l’immunité […]
SeroTracker : un tableau de bord de la séroprévalence mondiale du SARS-CoV-2G
Un groupe interdisciplinaire de chercheurs des domaines de la santé, d’ingénieurs et d’économistes se sont réunis pour colliger et centraliser des données sur la séroprévalence à un seul endroit, le SeroTracker.