Études dans la Banque de données du GTIC
Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Ishac Nazy, Université McMaster
Dans cette étude, les chercheurs tentent de comprendre comment le système immunitaire répond au SRAS-CoV-2 en analysant les différents éléments de la réponse immunitaire, dont les anticorps et les lymphocytes T qui s’attaquent au virus, ainsi que les lymphocytes B et T mémoire responsables de la protection à long terme.
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Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Keith Jarvi, Sinai Health System
Cette étude fait appel à un groupe de travailleurs et travailleuses de la santé pour développer et valider une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée.
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Vaccination contre la COVID-19 et protection de la communauté : Une étude de cohorte dans les colonies huttériennes
Mark Loeb, M.D., Université McMaster
Cette étude vise à déterminer dans quelle mesure la vaccination contre la COVID-19 interrompt la transmission du SRAS-CoV-2 au sein des communautés. L’équipe de recherche suit des membres de la colonie huttérienne dans trois provinces pendant 18 mois afin de comprendre les niveaux de vaccination contre la COVID-19 nécessaires pour obtenir une protection et d’évaluer l’impact des différents vaccins qui ont été administrés.
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L’étude Ku-gaa-gii pimitizi: Itinérance et COVID-19 (anciennement étude COVENANT)
Stephen Hwang, Unity Health Toronto
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi collecte des données détaillées sur les infections au SARS-CoV-2 au sein de la communauté itinérante à Toronto, la ville où l’itinérance touche le plus de gens au Canada.
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Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Xiaoli (Lilly) Pang et Chris Sikora, Université de l’Alberta
Cette étude examine comment le système immunitaire des résidents et du personnel des établissements de soins de longue durée de l’Alberta réagit à l’infection par la COVID-19 et aux vaccins.
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Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Upton Allen, Institut de recherche, Hospital for Sick Children (SickKids)
Cette étude examinera des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort.
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Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
Aslam Anis, Université de la Colombie-Britannique
La COVID-19 peut présenter un risque plus important pour les personnes vivant avec le VIH. Cette étude consiste à suivre 400 personnes vivant avec le VIH afin de connaître leurs réponses immunitaires à la COVID-19. Les chercheurs analysent aussi la population, à partir des dossiers de santé publique provinciaux, afin d’examiner l’efficacité du vaccin chez les personnes vivant avec le VIH.
Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Deepali Kumar, University Health Network
Cette étude suit plus de 600 patients ayant reçu une greffe de plusieurs centres de transplantation au Canada afin de tester la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 dans cette population immunosupprimée.
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Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides
Glenwood Goss, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa (IRHO)
Cette étude vise à déterminer si les patients atteints de cancer peuvent développer une réponse du système immunitaire aux vaccins contre la COVID-19 et elle cherche à fournir des renseignements essentiels sur l’efficacité des vaccins pour les personnes atteintes de cancer.
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Étude de séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Saskatchewan
Maureen Anderson, Université de la Saskatchewan
Cette étude vise à comprendre quelle proportion de la population de la Saskatchewan est immunisée contre le SRAS-CoV-2 par zone géographique, groupe d’âge et sexe, afin d’établir l’immunité cumulative de la population. Les chercheurs examinent également la durée de l’immunité et aident à cibler les campagnes de vaccination.
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Étude de séroprévalence de la COVID au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence [MCS])
Derek Stein, Université de Manitoba
Cette étude consistera à prélever des échantillons de sang sur des Manitobains tous les deux ou trois mois afin de fournir des estimations à jour de la prévalence de la COVID-19. Elle permettra de mesurer la séroprévalence dans la population générale du Manitoba selon le sexe, l’âge et l’autorité sanitaire régionale, de déterminer les facteurs de risque d’infection et d’améliorer les estimations du taux de létalité.
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Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
Philip Awadalla, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
L’objectif de SUPPORT-Canada est de recueillir des données et du matériel biologique dans le but d’aider les chercheurs et les médecins à déterminer les facteurs de sensibilité à la COVID-19 et sa gravité. SUPPORT-Canada repose sur la collaboration entre le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), une plateforme nationale de recherche en santé publique qui observe l’état de santé de 330 000 Canadiens.
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The serologic prevalence of SARS-CoV-2 amongst incarcerated persons in provincial correctional facilities in Saskatchewan
Alexander Wong, University of Saskatechewan
This study aim is to measure the prevalence of SARS-CoV-2 antibodies among incarcerated individuals in Regina, Saskatchewan.
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Action to beat Coronavirus in Canada (Ab‐C Study)
Prabhat Jha, Unity Health Toronto
Using dried blood spot (DBS) samples from about 10,000 randomly selected adults from across Canada taken at two separate intervals, the Action to Beat Coronavirus (Ab-C Study) aims to increase understanding of the durability of immunity against SARS-CoV-2 reinfection.
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Evaluating the safety and immunogenicity of SARS-CoV-2 vaccines among underserved urban populations with intersecting risk factors for COVID-19 morbidity and mortality: a pooled analysis of three prospective cohort studies in Vancouver, Canada
Hudson Reddon and Brittany Barker, University of British Columbia
Urban centres are home to people from vulnerable populations (those suffering from homelessness, living in group settings, high-intensity substance use and having other infectious diseases such as HIV) who have increased risk factors for catching SARS-CoV-2 and developing serious cases of COVID-19. In this study, researchers are evaluating the uptake, safety and effectiveness of COVID-19 vaccines in these groups.
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Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l’alimentation au Québec
Denis Boudreau, Université Laval
Cette étude vise à faire la lumière sur le nombre de travailleurs qui ont été exposés au virus et sur leurs réponses immunitaires.
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Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux
Brian Grunau, Université de la Colombie-Britannique
Cette étude vise à examiner 5 000 ambulanciers de la Colombie-Britannique et de l’Ontario afin d’étudier les facteurs de risque, l’infection et l’immunité liés à la COVID-19, y compris des ambulanciers qui ont déjà été vaccinés.
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Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Brian Dixon et Marc Aucoin, Université de Waterloo
Cette étude sur les étudiants, le corps professoral et le personnel de l’Université de Waterloo et d’autres établissements postsecondaires locaux vise à démontrer quels groupes sur un campus universitaire sont plus à risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2 et les facteurs qui augmentent le risque d’exposition.
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Suivre la COVID-19 pour informer les interventions et contribuer à rendre nos écoles plus sécuritaires
Pascal Lavoie et Louise Mâsse, Université de la Colombie-Britanique
Cette étude évalue un groupe d’employés et d’étudiants du district scolaire de Vancouver afin de déterminer combien d’entre eux ont déjà été infectés par la COVID-19. Nous déterminons le risque d’exposition au virus dans les écoles et les effets de la pandémie sur la santé mentale des participants.
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Travailleurs du secteur alimentaire en Ontario : détermination de la prévalence de COVID-19 pour prévenir la transmission
Amit Oza, University Health Network
Ces recherches portent sur les employés de plusieurs installations de production alimentaire dans la région du Grand Toronto. Les chercheurs testeront des personnes ne présentant aucun symptôme pour voir si elles sont atteintes de la COVID-19. Ils évalueront également l’adoption du vaccin par les participants et le développement d’une réponse immunitaire pour résister à la COVID-19.
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IPAC+ Évaluation de l’impact des interventions à l’aide de tests sérologiques et cellulaires comme corrélats de protection au SRAS-CoV-2 parmi le personnel, les résidents et les réseaux de transmission des établissements de soins de longue durée (SLD)
Sharon Straus, Unity Health Toronto
Cette étude vise à comprendre les différents aspects de l’immunité des résidents et des travailleurs des établissements de soins de longue durée ainsi que leur réaction aux vaccins.
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Déterminer l’impact des vaccins contre la COVID-19 chez les résidents d’établissements de soins de longue durée
Marc Romney, Providence Health Care / Université de la Colombie-Britannique
Cette étude vise à déterminer comment les systèmes immunitaires des résidents âgés et du personnel des établissements de soins de longue durée de la Colombie-Britannique réagissent à la vaccination contre la COVID-19.
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Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
Sharon Walmsley, University Health Network
L’étude STOPCoV compare la réaction des personnes âgées de 70 ans et plus aux vaccins contre la COVID-19 à celle des personnes plus jeunes, âgées de 30 à 50 ans. L’équipe examine les données démographiques, les maladies sous-jacentes, les médicaments pris et d’autres facteurs. Une fois que les personnes sont admissibles à une troisième dose, l’équipe continuera à suivre les participants pour déterminer les réponses en anticorps à cette troisième dose.
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Ishac Nazy
Professeur adjoint, Département de médecine, Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Postes en médecine clinique et institutions associées
Directeur scientifique du McMaster Platelet Immunology Laboratory
Mots-clés
SRAS-CoV-2
COVID-19
Immunologie
Immunité
Protection
Anticorps
Lymphocytes mémoire
Éradication des virus
Domaines de recherche
Mes domaines de recherche sont axés sur la réponse immunitaire aux maladies infectieuses et dans les maladies auto-immunes. Nous étudions en particulier les différents types de réponses immunitaires (dont les anticorps et les lymphocytes mémoire) qui confèrent une protection à long terme contre les infections, mais sont responsables de troubles hématologiques graves lorsque le système immunitaire réagit excessivement et déclenche des maladies auto-immunes.
Publications
Bhalla A, Mukherjee M, Radford K, Nazy I, Kjarsgaard M, Bowdish DME, et al. Dupilumab, severe asthma airway responses, and SARS-CoV-2 serology. Allergy. 2020;6. DOI: https://doi.org/10.1111/all.14534
Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Notre étude vise à comprendre comment le système immunitaire répond au SRAS-CoV-2 en analysant les différents éléments de la réponse immunitaire, dont les anticorps et les lymphocytes T qui s’attaquent au virus, ainsi que les lymphocytes B et T mémoire responsables de la protection à long terme contre le virus.
Nous identifions des patients qui ont développé une réponse immunitaire et évaluons leur capacité à éliminer le virus du SRAS-CoV-2. Nous regardons également si les personnes rétablies de la COVID-19 ont produit des lymphocytes mémoire capables de combattre de futures infections. Enfin, nous comparerons les réponses immunitaires à court et à long terme générées par une infection et par la vaccination.
Les résultats de notre étude nous aideront à :
- Reconnaître avec précision les personnes atteintes de COVID-19 en observant leur réponse immunitaire;
- Reconnaître les personnes dont la réponse immunitaire humorale peut éliminer le SRAS-CoV-2;
- Déterminer s’il existe une mémoire immunitaire contre le SRAS-CoV-2 capable de conférer une protection contre les réinfections;
- Évaluer l’efficacité de la protection immunitaire à long terme chez les patients infectés en comparaison avec celle offerte par les vaccins.
En définitive, une meilleure compréhension de la réponse immunitaire au SRAS-COV-2 nous aidera à lutter contre la pandémie de COVID-19 et à nous préparer à des pandémies futures.
Résultats : Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Dans un récent article de Viruses, le Pr Ishac Nazy de l’Université McMaster constate que les anticorps contre le spicule et le domaine de liaison du récepteur du SRAS-CoV-2 demeurent au moins six mois dans l’organisme, ce qui confirme les résultats de recherches semblables réalisées par d’autres chercheurs financés par le GTIC.
Le Pr Ishac Nazy et le laboratoire d’immunologie plaquettaire de l’Université McMaster ont découvert quelques-unes des raisons pour lesquelles certains patients atteints d’une grave COVID-19 ont des caillots sanguins.
Keith Jarvi
Professeur en chirurgie, Université de Toronto
Clinicien-chercheur, Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute
Médecin, Division d’urologie, Sinai Health Centre
Chef de la Division d’urologie, Hôpital Mont Sinaï
Mots-clés
Anticorps spécifiques à la COVID-19
Dépistages rapides
Immunité à la COVID-19
Prélèvement de sang capillaire
Domaines de recherche
Conception de protocoles de dépistage à haut rendement
Durée d’immunité à la COVID-19 suivant infection et vaccination
Risques d’infection de COVID-19 du personnel de la santé (étude HealthyHCW)
Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Il y a un besoin urgent de proposer des tests sérologiques facilement accessibles, à la fois pour diagnostiquer des infections antérieures par le SARS-CoV-2 (en détectant des anticorps spécifiques au virus dans le sérum) et pour déterminer si l’immunité à cette maladie est durable. Bien que les travailleurs de la santé soient particulièrement exposés au risque de contracter la COVID-19, en tant que soignants de première ligne, les taux d’infections antérieures sont rarement déclarés. C’est la raison pour laquelle nous avons invité des travailleurs de la santé à participer à notre étude.
Dans notre étude, nous concevons et validons une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée. L’objectif est ainsi de créer un protocole de détection d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2 à « haut rendement » (10 000 dépistages/jour/centre), peu coûteux (moins de 15 $ par dépistage), précis et facile d’utilisation.
Notre étude a commencé par une sous-étude pilote comptant 100 participants volontaires (dont au moins 25 rétablis d’une infection par le SARS-CoV-2) afin d’évaluer quelles trousses de prélèvement sanguin à domicile étaient pratiques d’utilisation et conservaient la précision propre à la plateforme de dépistage d’anticorps, fournissant ainsi une efficacité optimale en laboratoire.
Ensuite, nous avons sélectionné une de ces trousses pour un groupe de 1500 membres du personnel de la santé afin de la tester et d’identifier tout problème concernant le prélèvement ou l’analyse. Notre objectif est de concevoir un test de détection d’anticorps précis, peu coûteux et facile d’utilisation qui pourra être rapidement mis à disposition de populations canadiennes plus larges.
Nos participants volontaires effectuent un test sanguin de détection d’anticorps à 3, 6, 9, 12 et 18 mois suivant un test initial, en plus d’un échantillon post-vaccination pour les volontaires qui se font vacciner. Ainsi, nous obtiendrons davantage de données sur la prévalence des infections antérieures par le SARS-CoV-2, l’incidence des nouvelles infections, la présence et la durabilité de l’immunité à cette maladie (indiquée par la présence d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2), et une mesure de l’efficacité du vaccin chez les travailleurs de la santé.
Nous allons aussi enregistrer des données auprès de nos participants concernant l’état de vaccination, l’efficacité des vaccins, la réponse immunitaire humorale induite, et l’apparition de tout nouveaux symptômes ou infections liés à la COVID-19 après la vaccination.
Mark Loeb, M.D.
Mark Loeb, M.D.
Professeur, Département de pathologie et de médecine moléculaire et Département des méthodes de recherche en santé, des données probantes et de l’impact, Université McMaster
Microbiologiste médical et médecin spécialiste des maladies infectieuses
Coordonnées
loebm@mcmaster.ca
Mots-clés
Essais cliniques
Étude de cohorte
Huttérite
Vaccin
Transmission communautaire
Domaines de recherche
Essais randomisés
COVID-19
Influenza
Vaccination contre la COVID-19 et protection de la communauté : Une étude de cohorte dans les colonies huttériennes
Parvenir à mieux comprendre comment la vaccination contre la COVID-19 peut protéger des communautés entières est l’un des plus importants défis que doivent relever les gouvernements au Canada et dans le monde. La meilleure façon de l’étudier est de le faire dans des communautés entières. Pour ce faire, il est essentiel de comprendre le rôle de la protection indirecte ou de l’effet de groupe sur la transmission communautaire, en tenant compte du rôle de l’immunité préexistante.
Les études de cohortes prospectives sur la COVID-19 dans le cadre desquelles des membres de plusieurs villes ou villages entiers sont recrutés ne sont généralement pas réalisables, mais notre étude suit plusieurs colonies huttériennes. La plupart des huttérites vivent en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba où ils pratiquent l’agriculture communautaire dans de petites colonies relativement isolées des villes. Au sein de ces colonies homogènes et de taille moyenne, le mode de vie communautaire facilite la transmission régulière des virus respiratoires. Notre étude vise à comprendre l’impact de la vaccination contre la COVID-19 sur la transmission communautaire de la COVID-19 dans les colonies huttérites de l’Alberta et de la Saskatchewan.
Nous suivons des membres des colonies huttérites pendant 18 mois au total. Nous recueillons des échantillons de sang pour les tests de dépistage d’anticorps et obtenons régulièrement des échantillons par écouvillonnage nasal pour des tests de dépistage de la COVID-19. Nous enregistrons également les cas de vaccination contre la COVID-19 parmi les participants et utilisons un modèle statistique pour comprendre les niveaux de vaccination contre la COVID-19 nécessaires pour obtenir une protection dans les colonies huttérites et évaluer l’impact des différents vaccins qui ont été administrés. Enfin, notre étude aidera à comprendre la transmission des nouveaux variants préoccupants du SRAS-CoV-2, dont Omicron, dans les communautés huttériennes.
Les résultats de cette étude de cohorte permettront aux décideurs politiques de savoir dans quelle mesure la vaccination contre la COVID-19 interrompt la transmission du virus au sein des communautés.
Xiaoli (Lilly) Pang
Xiaoli (Lilly) Pang
Professeur, Département de médecine de laboratoire et de pathologie, Chercheur, Li Ka Shing Institut de virologie, Université de l’Alberta
Virologiste moléculaire, Alberta Precision Laboratories
Directeur de programme, Alberta Precision Laboratories
Chercheur principal, Institut de virologie Li Ka Shing – Université de l’Alberta
Coordonnées
Xiao-li.Pang@albertapresicionlabs.ca
Mots-clés
virologie
virus gastro-entériques
norovirus
rotavirus
virologie environnementale
diagnostics
maladies infectieuses
SRAS-CoV-2
Domaines de recherche
Gastro-entérite virale humaine : étiologie et diagnostic des virus entériques (norovirus, rotavirus, sapovirus, astrovirus et adénovirus entériques)
Évolution chronologique du norovirus associé à la gastro-entérite épidémique et relation avec la sensibilité de l’hôte et l’immunité collective
Virologie et microbiologie environnementales
Diagnostic de l’infection par des virus humains (CMV, EB, BK) chez les receveurs de greffes d’organes solides
Épidémiologie basée sur les eaux usées pour la surveillance du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées
Chris Sikora
Chris Sikora, M.D., MPH, M.Sc., CCMF, FRCPC
Professeur agrégé de clinique, Division de médecine préventive, Faculté de médecine et de médecine dentaire, Université de l’Alberta, Edmonton, Alberta
Médecin-hygiéniste, Alberta Health Services, Zone Edmonton
Coordonnées
chris.sikora@ahs.ca
Mots-clés
santé publique
prévention
systèmes de santé
immunisation
Domaines de recherche
Santé publique
systèmes de santé
immunisation
maladies transmissibles
maladies respiratoires
Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Les personnes âgées vivant dans des établissements de soins de longue durée au Canada ont été touchées de manière disproportionnée par la COVID-19. Les difficultés liées à la mise en place d’une distanciation sociale entre les résidents et les déplacements quotidiens du personnel sont des facteurs qui rendent les résidents plus vulnérables à la COVID-19 que la population générale. De plus, l’un des principaux inconvénients d’un contrôle efficace des infections et de la gestion des éclosions est l’absence d’un système d’alerte précoce de la présence de COVID-19.
Notre étude examine comment le système immunitaire des résidents et du personnel des établissements de soins de longue durée de l’Alberta réagit à l’infection par la COVID-19 et aux vaccins. À l’aide d’échantillons de sang, nous comparons la réponse des personnes qui ont déjà été infectées par la COVID-19 à celle des personnes qui n’ont pas été infectées. Notre étude fournira des renseignements importants sur l’incidence des vaccins dans ce groupe de population.
Nous surveillons également les eaux usées près d’établissements de soins de longue durée d’Edmonton pour détecter la présence de l’ARN du SRAS-CoV-2 afin de mettre au point un système d’alerte précoce permettant de détecter et de surveiller les éclosions. Des études menées ailleurs dans le monde ont permis d’identifier le virus de la COVID-19 dans les eaux usées provenant d’activités humaines avant que les personnes à proximité ne présentent des signes de maladie. La détection du virus de cette manière fournit un signe précoce de la circulation du virus. L’objectif sera de combiner un système d’alerte précoce avec une réponse rapide de santé publique, y compris un dépistage rapide des résidents et du personnel afin de stopper les éclosions et d’empêcher la propagation de la maladie au sein de l’établissement.
En définitive, notre étude vise à réduire le fardeau de la maladie lié aux éclosions de COVID-19 au sein de cette population vulnérable.
Résultats : Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Stephen Hwang
Professeur, Département de médecine, Faculté de médecine Temerty, Université de Toronto
Médecin membre du personnel, Médecine interne générale, Unity Health Toronto, St. Michael’s Hospital
Directeur, MAP Centre for Urban Health Solutions, Unity Health Toronto, St. Michael’s Hospital
Contact
stephen.hwang@unityhealth.to
Mots-clés
Pandémie de COVID-19
SRAS-CoV-2
Itinérance
Étude de cohorte
Santé publique
Domaines de recherche
Facteurs sociaux de santé
Itinérance et personnes itinérantes
Accès aux soins
Recherche en services de santé
Population et santé publique
L’étude COVENANT : Itinérance et COVID-19
Chaque année, plus de 235 000 Canadiens vivent une situation d’itinérance. Les refuges sont des environnements propices à la propagation de la COVID-19 en raison de l’achalandage, des espaces partagés et de la rotation fréquente. De plus, les personnes en situation d’itinérance souffrent parfois de problèmes de santé chroniques, lesquels augmentent le risque d’un résultat défavorable en cas de contraction de la COVID-19.
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi (anciennement étude COVENANT) collecte des données détaillées sur les infections au SARS-CoV-2 au sein de la communauté itinérante à Toronto, la ville où l’itinérance touche le plus de gens au Canada. Chaque nuit, les refuges de Toronto hébergent environ 7000 personnes et le taux d’infection dans cette population est 20 fois supérieur à celui de la population générale.
Nos chercheurs suivent environ 700 personnes vivant des situations d’itinérance pendant un an. Nous effectuons des analyses pour détecter des infections actuelles ou antérieures au SRAS-CoV-2, tout en enregistrant les symptômes des participants et en les interrogeant sur leurs interactions avec le système de santé et celui des refuges pour mieux comprendre les facteurs de risque. Des données administratives seront également collectées pour valider les informations rapportées par les participants. Ces données de qualité collectées en temps réel alimenteront un modèle de simulation informatique, lequel pourra prédire la transmission de COVID-19 dans cette population avec précision et évaluer l’effet potentiel des interventions visant à réduire la propagation.
Nous suivrons également l’adoption du vaccin et les motifs de l’hésitation vaccinale par l’intermédiaire d’une sous-étude qualitative qui suivra jusqu’à 40 personnes de la cohorte principale. Cela permettra de contextualiser les données épidémiologiques recueillies et de mieux informer les décideurs en matière de santé publique sur ce dont ces populations ont besoin en cas de crise.
L’étude Ku-gaa-gii pimitizi contribuera à réduire la charge sur notre système de santé et à éclairer la prise de décision concernant les mesures de santé publique au Canada. Ces dispositions pourraient comprendre une priorisation des vaccins pour les personnes en situation d’itinérance, la mise en place d’une surveillance médicale régulière de cette population (plutôt qu’une consultation unique), la construction de refuges moins achalandés et l’installation des personnes les plus vulnérables en logements temporaires. Notre objectif à terme est de détecter, de maîtriser et de prévenir la COVID-19 dans cette population défavorisée et très vulnérable.
L’étude COVENANT : Itinérance et COVID-19
Des résultats financés par le GTIC tirés d’études auprès de populations diversifiées
De nombreuses études portent sur des populations canadiennes tout aussi diversifiées que les personnes en situation d’itinérance, incarcérées, admises à l’urgence et LGBTQQIA2+.
Financée par le GTIC, l’étude COVENANT, qui cumule des données non révisées par un comité de lecture sur les effets du SRAS-CoV-2 dans la population itinérante de Toronto, a établi que la majorité des participants (80 %) déclaraient avoir été vaccinés en septembre 2021, et que 79 % avaient reçu deux doses. Par ailleurs, 14 % étaient […]
Selon un article financé par le GTIC et publié dans Vaccines, le Dr Stephen Hwang (MAP Centre for Urban Health Solutions, St. Michael’s Hospital et Université de Toronto), un chercheur financé par le GTIC, et ses collègues ont découvert que le taux de vaccination était élevé chez les personnes en situation d’itinérance à Toronto, puisqu’à l’été 2021, 80,4 % des 736 participants à l’étude en avaient reçu au moins une dose et 63,6 % en avaient reçu au moins deux doses.
L’étude de la COVID-19 chez les personnes en situation d’itinérance à Toronto
Dans un article de BMJ Open, le Dr Stephen Hwang (MAP Centre for Urban Health Solutions, St. Michael’s Hospital et Université de Toronto), un chercheur financé par le GTIC et ses collègues ont mis au point un protocole pour l’étude Ku-gaa-gii pimitizi-win (auparavant appelée étude COVENANT) financée par le GTIC, qui vise à évaluer la prévalence et l’incidence de COVID-19 chez les personnes en situation d’itinérance en Canada.
Dans un article publié par BMJ Open, la Pre Jesse Jenkinson, le Dr Stephen Hwang (Centre MAP pour des solutions de santé urbaine, Université de Toronto) et leurs collègues ont exposé leur protocole d’étude pour caractériser l’acceptation des vaccins contre la COVID-19 et la réticence envers la vaccination chez les personnes en situation d’itinérance à Toronto.
Upton Allen
Professeur, Département de pédiatrie et Institut de gestion et d’évaluation des politiques de santé, Université de Toronto
Consultant, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Chef, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Contact
Upton.allen@sickkids.ca
Mots-clés
COVID-19
SRAS-CoV-2
Canadiens noirs
séroprévalence
communautés racisées
Domaines de recherche
Sensibilité aux maladies
Maladies virales
Recherche clinique
Système immunitaire affaibli
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
L’évaluation de la séroprévalence est la principale méthodologie utilisée au Canada et dans le monde pour déterminer l’étendue et les tendances de l’immunité au SRAS-CoV-2, que ce soit après une infection, après la vaccination ou après ces deux événements.
Les inégalités sociales et économiques, de même que les inégalités d’accès aux ressources de santé qui en découlent, accroissent le risque d’infection par le SRAS-CoV-2 et de graves issues cliniques de la COVID-19.
La plateforme HostSeq, créée en avril 2020, est une collaboration nationale d’études populationnelles sur les facteurs de risque génétiques de l’infection par le SRAS-CoV-2 et des résultats cliniques qui s’y rattachent.
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Les preuves suggérant que les Canadiens de race noire sont affectés de manière disproportionnée par la COVID-19 et peuvent souffrir de conséquences plus graves, y compris la mort, correspondent aux données sur les infections à la COVID-19 chez les personnes de descendance africaine aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans le cadre de notre recherche, nous étudions des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort. Les iniquités dans diverses sphères de la société peuvent contribuer à la gravité de la maladie et, finalement, à son issue. Notre recherche permettra d’élaborer des politiques ciblées, ainsi que des mesures de santé et de sécurité qui devraient contribuer à réduire le risque pour les Canadiens noirs de contracter la maladie.
Notre étude suit 2 000 Canadiens noirs et 1 000 Canadiens non noirs résidant dans certains secteurs postaux de l’Ontario à des fins de comparaison. Les participants fournissent des échantillons de sang, qui font l’objet de tests de dépistage d’anticorps contre le virus du SRAS-CoV-2, qui indiqueraient possiblement une infection antérieure à la COVID-19. Des tests seront effectués à différents moments auprès des participants qui présentent des anticorps afin de déterminer la durée de vie de leurs anticorps.
Nos recherches porteront également sur le travail, le logement et les facteurs socio-économiques, ainsi que sur les problèmes médicaux préexistants, car ces facteurs ont été associés à des taux plus élevés d’infection par la COVID-19.
Il est essentiel de protéger et de promouvoir la santé des communautés noires. Les résultats de l’étude nous aideront à mieux comprendre qui devrait bénéficier en priorité d’un soutien accru et de mesures préventives, et la meilleure façon d’adapter ce soutien aux communautés individuelles.
Aslam Anis
Professeur et directeur pro tem, École de santé publique et de santé des populations, Université de la Colombie-Britannique
Directeur, Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences
Directeur national, Réseau canadien pour les essais VIH des IRSC
Coordonnées
aslam.anis@ubc.ca
Mots-clés
Économie de la santé, VIH/sida, médicaments, santé publique
Domaines de recherche
Prix des médicaments et réglementation de l’industrie pharmaceutique
Évaluation économique et analyse de décision économique des interventions en matière de soins de santé
Coût-efficacité et accès aux traitements
Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
La COVID-19 peut présenter un risque plus important pour les personnes vivant avec le VIH. Même avec les thérapies antirétrovirales, les personnes séropositives ont moins de chances d’avoir une réponse immunitaire adéquate à l’infection, elles peuvent donc être plus exposées à une forme grave de la COVID-19 et à une réponse réduite à la vaccination contre la COVID-19. La plupart des vaccins existants nécessitent des doses plus élevées ou supplémentaires pour être en mesure d’offrir une protection optimale aux personnes vivant avec le VIH. Cette étude cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19.
La première partie de cette étude, intitulée « COVID-19 Vaccination among People Living with HIV: Immunogenicity, Effectiveness, and Safety » (Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité) suit 400 personnes vivant avec le VIH à Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver afin de connaître leurs réponses immunitaires à la COVID-19. Les chercheurs évaluent la capacité des anticorps des participants à combattre le virus SRAS-CoV-2 qui cause la COVID-19, ainsi que la durabilité et l’efficacité de la réponse anticorps après la troisième dose de vaccin. Ils comparent également les données de ce groupe avec les réponses immunitaires d’un groupe témoin de 100 personnes qui ne sont pas séropositives.
La deuxième partie de cette étude consiste en une analyse de la population à partir des dossiers de santé publique provinciaux de l’Ontario et de la Colombie-Britannique afin d’examiner l’efficacité du vaccin, y compris celle des troisième et quatrième doses chez les personnes vivant avec le VIH par rapport aux personnes non infectées. Les chercheurs suivent plus de 35 000 personnes vivant avec le VIH pour observer la vaccination contre la COVID-19 et les taux d’infection et d’hospitalisation liés au SRAS-CoV-2. Cela comprend un examen de l’âge, du sexe, du lieu de résidence, du statut socio-économique, des comorbidités, du statut immunitaire vis-à-vis du VIH et du nombre de doses de vaccin des personnes pour voir si ces facteurs jouent un rôle dans l’efficacité des vaccins contre la COVID-19.
Les résultats de l’étude fourniront d’importantes données probantes qui éclaireront les directives de vaccination et les stratégies de santé publique pour les quelque 67 000 Canadiens vivant avec le VIH.
Résultats : Vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH : Immunogénicité, efficacité et innocuité cherche donc à savoir si cela est également vrai pour les vaccins contre la COVID-19
Les personnes ayant le VIH ont souvent adopté des comportements pour prévenir la COVID-19
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue AIDS Research and Therapy, les personnes qui vivent avec le VIH au Canada ont présenté un fort taux d’adhésion aux comportements visant la prévention de la COVID-19, y compris le port du masque, la limite des rassemblements sociaux, la limite des contacts avec des personnes à risque, l’auto-isolement en raison de symptômes et la quarantaine après une exposition possible.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans le Journal of the International AIDS Society, les vaccins contre l’infection par le SRAS-CoV-2 pourraient être moins efficaces chez les personnes qui vivent avec le VIH (PVIH) et utilisent des drogues injectables (UDI).
Les vaccins peuvent déclencher la neutralisation du SRAS-CoV-2 chez les personnes atteintes du VIH
Une étude financée par le GTIC, dont les résultats ont été publiés dans la revue AIDS, a révélé que la capacité de neutralisation du SRAS-CoV-2 conférée par la vaccination était semblable chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) et celles qui ne l’étaient pas et qui n’avaient jamais contracté la COVID-19.
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans l’International Journal of Infectious Diseases, les personnes atteintes du VIH (PVIH) risquaient plus de deux fois plus d’être hospitalisées à cause de la COVID-19 que les personnes sans VIH.
L’immunogénicité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans AIDS et dirigée par la Dre Cecilia Costiniuk de l’Université McGill et le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, plus de 90 % des personnes atteintes du VIH (PVIH) produisent des anticorps contre le SRAS-CoV-2 induits par la vaccination.
Dans une recherche d’abord parue en prépublication et maintenant diffusée dans npj vaccines, les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont évalué la réponse des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH qui suivaient un traitement antirétroviral inhibiteur.
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Zabrina Brumme et le Dr Mark Brockman de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS, de même que des membres du Réseau canadien pour les essais VIH dirigés par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que la réponse aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes qui vivent avec le VIH est semblable à celle des sujets témoins sans VIH.
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Lapointe HR, Mwimanzi F, Cheung PK, Sang Y, Yaseen F, Umviligihozo G, Kalikawe R, Speckmaier S, Moran-Garcia N, Datwani S, Duncan MC, Agafitei O, Ennis S, Young L, Ali H, Ganase B, Omondi FH, Dong W, Toy J, Sereda P, Burns […]
L’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Une étude financée par le GTIC, publiée dans la revue AIDS et dirigée par le Pr Aslam Anis, de l’Université de la Colombie-Britannique, et la Pre Ann Burchell, de l’Université de Toronto, pour le compte de l’équipe de l’étude COVAXHIV, souligne qu’avant le variant Omicron, deux doses de vaccin contre la COVID-19 offraient une protection substantielle contre une hospitalisation et un décès, et même contre une maladie symptomatique, chez les personnes qui vivent avec le VIH.
Une étude des Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV-AIDS, conjointement avec le Pr Aslam Anis et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a été financée par le GTIC, a été prépubliée et n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, démontre que les réponses des anticorps conférées par une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 étaient tout aussi durables chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) sous traitement antirétroviral que chez celles qui n’en étaient pas atteintes.
Les réponses des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH
Les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont déterminé que les réponses des anticorps après une dose des vaccins contre la COVID-19 sont légèrement plus faibles chez les personnes atteintes du VIH.
Une équipe dirigée par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique a publié des protocoles dans BMJ Open dans le cadre de l’étude VIH-COV financée par le GTIC, menée partout au Canada auprès de personnes qui vivent avec le VIH et qui ont reçu ou prévoient de recevoir un vaccin contre la COVID-19.
Deepali Kumar
Deepali Kumar M.D., M. Sc., FRCPC, FAST
Professeure de médecine, Université de Toronto
Consultante en maladies infectieuses liées à la transplantation, University Health Network
Directrice des maladies infectieuses liées à la transplantation, University Health Network
Mots-clés
Vaccin
Immunologie
Immunité à médiation cellulaire
Maladies émergentes
Sérologie
Intérêts de recherche
Réponse immunitaire aux vaccins chez les transplantés
Réponse immunitaire aux virus chez les transplantés
Épidémiologie des maladies infectieuses émergentes en transplantation
Infections dérivées du donneur
Publications
Humoral and Cellular immune response and Safety of 2-dose SARS-CoV-2 mRNA-1273 (Moderna) vaccine in Solid Organ Transplant Recipients. Victoria G. Hall, Victor H. Ferreira, Matthew Ierullo, Terrance Ku, Tina Marinelli, Beata Majchrzak-Kita, Anila Yousuf, Vathany Kulasingam, Atul Humar, Deepali Kumar. American Journal of Transplantation (in press).
Paucisymptomatic COVID-19 in lung transplant recipient following two doses of mRNA-1273 (Moderna) vaccine. Marinelli T, Chaparro C, Humar A, Kumar D.J Heart Lung Transplant. 2021 Jun 23:S1053-2498(21)02358-5. doi: 10.1016/j.healun.2021.06.007. Online ahead of print.PMID: 34274181 No abstract available.
Prospective Clinical, Virologic, and Immunologic Assessment of COVID-19 in Transplant Recipients. Marinelli T, Ferreira VH, Ierullo M, Ku T, Lilly L, Kim SJ, Schiff J, Sidhu A, McDonald M, Hosseini-Moghaddam SM, Husain S, Rotstein C, Majchrzak-Kita B, Kulasingam V, Humar A, Kumar D.Transplantation. 2021 Jun 18. doi: 10.1097/TP.0000000000003860. Online ahead of print.PMID: 34149003
A call to routinely test lower respiratory tract samples for SARS-CoV-2 in lung donors. Kumar D, Humar A, Keshavjee S, Cypel M.Am J Transplant. 2021 Jul;21(7):2623-2624. doi: 10.1111/ajt.16576. Epub 2021 Apr 1.PMID: 33756058 Free PMC article. No abstract available.
Prospective observational study and serosurvey of SARS-CoV-2 infection in asymptomatic healthcare workers at a Canadian tertiary care center. Ferreira VH, Chruscinski A, Kulasingam V, Pugh TJ, Dus T, Wouters B, Oza A, Ierullo M, Ku T, Majchrzak-Kita B, Humar ST, Bahinskaya I, Pinzon N, Zhang J, Heisler LE, Krzyzanowski PM, Lam B, Lungu IM, Manase D, Pace KM, Mashouri P, Brudno M, Garrels M, Mazzulli T, Cybulsky M, Humar A, Kumar D.PLoS One. 2021 Feb 16;16(2):e0247258. doi: 10.1371/journal.pone.0247258. eCollection 2021.PMID: 33592074
COVID-19: A global transplant perspective on successfully navigating a pandemic. Kumar D, Manuel O, Natori Y, Egawa H, Grossi P, Han SH, Fernández-Ruiz M, Humar A.Am J Transplant. 2020 Jul;20(7):1773-1779. doi: 10.1111/ajt.15876. Epub 2020 Apr 12.PMID: 32202064
Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Les personnes qui ont subi une greffe d’organe solide ou de cellules souches sont plus à risque de contracter la forme grave de la COVID-19 en raison de leur immunosuppression à vie, un facteur qui peut également réduire leur réponse immunitaire aux vaccins contre la COVID-19. Au Canada, nous sommes bien placés pour étudier l’innocuité et l’efficacité des vaccins chez les personnes ayant subi une transplantation, car nous disposons de réseaux de transplantation et de vaccination bien établis pour la recherche et le partage des connaissances, ainsi que de capacités de recherche et de laboratoire de qualité supérieure. Notre groupe de recherche a une grande expérience des essais cliniques portant sur l’évaluation d’autres vaccins chez les patients ayant reçu une greffe, tels que ceux contre la grippe, le zona et le VPH. Notre réseau national de partenaires fournit des résultats aux décideurs de la santé publique, aux patients et à leurs familles.
Notre étude, appelée PRospective Evaluation of COVID-19 Vaccine in Transplant Recipients (PREVenT-COVID) : A National Strategy (Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale), suit plus de 600 patients ayant reçu une greffe de plusieurs centres de transplantation sur une période de deux ans afin de tester la sécurité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19. Nous prélevons des échantillons de sang à plusieurs moments pour évaluer les réponses immunitaires à court et à long terme induites par le vaccin : avant la vaccination et trois à quatre semaines après la première, la deuxième, la troisième et éventuellement la quatrième dose, puis six mois et un an après la dernière dose. Nous examinons également les données d’autres patients ayant reçu une greffe qui ont déjà été infectés par la COVID-19 afin de comparer leur réponse en anticorps générée par l’infection par rapport à la vaccination. Pour évaluer l’innocuité du vaccin, nous surveillerons tout effet indésirable dans cette cohorte de patients.
Les résultats de cette étude seront communiqués aux patients ayant reçu une greffe et à leurs groupes de défense et de soutien, aux organismes de recherche et aux agences de santé publique afin de fournir des renseignements importants et continus sur la sécurité des vaccins chez ces patients.
Résultats : Évaluation prospective du vaccin contre la COVID-19 chez les receveurs de greffe (PREVenT-COVID) : Une stratégie nationale
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Halvorson T, Ivison S, Huang Q, Ladua G, Yotis DM, Mannar D, Subramaniam S, Ferreira VH, Kumar D, Belga S, Levings MK. SARS-CoV-2 variants Omicron BA.4/5 and XBB.1.5 significantly escape T cell recognition in solid organ transplant recipients vaccinated against […]
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans Transplantation and Cellular Therapy, une quatrième dose de vaccin contre la COVID-19 est hautement immunogène (c’est-à-dire qu’elle confère une bonne réponse immunitaire) et sécuritaire chez les personnes qui ont reçu une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
Dans une étude financée par le GTIC et dirigée par la Dre Deepali Kumar, du Réseau universitaire de santé de Toronto, les chercheurs ont suivi les travailleurs de la santé qui ont reçu le vaccin Comirnaty de Pfizer.
Les réponses immunitaires à Omicron chez les patients immunodéprimés
D’après une étude financée par le GTIC publiée dans Nature Communications et menée par les Drs Deepali Kumar et Atul Humar (Réseau universitaire de santé de Toronto), les receveurs d’une transplantation partiellement et pleinement vaccinés qui avaient été infectés par le variant Omicron (BA.1) possédaient des réponses immunitaires propres au sous-variant BA.1 comparables à celles des personnes triplement vaccinées dont le système immunitaire n’était pas immunodéprimé.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Transplant Cell Therapy et réalisée par l’équipe de la Dre Deepali Kumar de l’Université de Toronto, une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 entraînait une immunité humorale et cellulaire plus vigoureuse chez les receveurs d’une allogreffe de cellules souches (allo-GSC) qu’après la primovaccination originale à deux doses.
24 janvier 2022
Un article de la Dre Deepali Kumar, une chercheuse financée par le GTIC de l’Université de Toronto, publié dans le Journal of Infectious Diseases, présente l’évaluation de la réponse des lymphocytes T de 50 receveurs d’un organe plein (ROP) qui avaient déjà été infectés par la COVID-19.
L’immunogénicité et l’innocuité du vaccin de Moderna chez les receveurs d’organes
Des chercheurs ont évalué les taux d’anticorps, l’immunité à médiation cellulaire et l’innocuité de receveurs d’organes pleins après deux doses du vaccin de Moderna. Selon les principales conclusions de cette étude, après la seconde dose du vaccin, 65,5 % des patients ne présentaient pas de réponses détectables des anticorps (anti-RBD) et 73,1 % ne pouvaient pas neutraliser le virus.
Glenwood Goss
Glenwood Goss
Professeur, Université d’Ottawa
Oncologue médical, L’Hôpital d’Ottawa
Coordonnées
ggoss@toh.ca
Mots-clés
Cancer du poumon
Cancer
DNR
Phase 1
Recherche clinique
Recherche translationnelle
Biomarqueurs
Oncologie médicale
Intérêts de recherche
Cancer du poumon
Phase 1
Développement précoce de médicaments.
Recherche clinique
Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides
Les vastes essais cliniques des vaccins contre la COVID-19 n’incluaient pas de personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme les personnes atteintes d’un cancer, de sorte que les données sur la sécurité de l’utilisation des vaccins dans ce groupe sont limitées. De plus, de nombreux patients atteints de cancer ont un système immunitaire affaibli par leur maladie ou par des traitements tels que la radiothérapie et la chimiothérapie, ce qui peut réduire leur réponse immunitaire aux vaccins. Pour ces raisons, il est essentiel de déterminer si les patients atteints de cancer développent une réponse immunitaire suffisante après la vaccination contre la COVID-19.
Notre étude, intitulée Prospective Cohort Study to Examine Immunogenicity of SARS-CoV-2 Vaccination in Cancer Patients with Solid Malignancies (Étude de cohorte prospective visant à examiner l’immunogénicité de la vaccination contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de cancer et de tumeurs solides), réunit des chercheurs de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et de BC Cancer. L’objectif principal de notre étude est de comparer les réponses immunitaires induites par le vaccin chez des patients atteints de cancer et des participants sains. Pour ce faire, nous suivons 200 participants et analysons des échantillons de sang prélevés avant la vaccination et à différents moments après celle-ci. Nous examinons la production d’anticorps des participants, la capacité de ces anticorps à neutraliser le virus du SRAS-2 et la capacité de leur système immunitaire à reconnaître le virus et à développer une immunité durable contre lui. Depuis l’introduction de doses supplémentaires de vaccins pour les patients atteints de cancer, nous avons mis à jour notre protocole d’étude pour suivre les patients après leur troisième et éventuellement quatrième dose, afin de rester en phase avec un paysage vaccinal changeant.
Dans la mesure du possible, nous combinons ces renseignements avec d’autres résultats de l’efficacité du vaccin, comme le fait que les patients soient infectés ou non par le virus du SRAS-CoV-2 bien qu’ils soient vaccinés.
Les résultats de notre étude permettront de déterminer si les patients atteints de cancer sont capables de développer une réponse du système immunitaire au vaccin et fourniront des renseignements essentiels aux patients, aux prestataires de soins de santé, aux autorités de santé publique et aux organismes de réglementation.
Maureen Anderson
Maureen Anderson, Ph. D.
Professeure adjointe, Département de santé communautaire et d’épidémiologie, Collège de médecine, Université de la Saskatchewan
Conseillère technique, Surveillance de la santé publique, Réponse de la SK à la pandémie
Coordonnées
Maureen.anderson@usask.ca
Mots-clés
SRAS-CoV-2, séroprévalence, durée de la protection, vaccination, Delta, Saskatchewan
Domaines de recherche
Santé publique et des populations
Épidémiologie des maladies infectieuses
Épidémiologie de terrain
Publications
Anderson M., Chhetri A., Halyk E., Lang A., McDonald R., Kryzanowski J., Minion J., Trecker M. An outbreak of COVID-19 in a fitness centre in Saskatchewan: Lessons for Prevention. Canadian Communicable Disease Report [accepté sept. 2021]
Trecker M.A., Konrad S., Yalamanchili D.T., Langhorst K., Anderson M. In-person learning low risk for COVID-19 acquisition: Findings from a population-based analysis of the 2020/21 school year in Saskatchewan. [soumis oct. 2021]
Étude de séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Saskatchewan
Notre équipe d’étude, qui comprend Maureen Anderson, Lesley Behl, Amanda Lang, Stephen Lee, Jessica Minion et Cory Neudorf, analyse un total de 20 000 échantillons de sérum sanguin prélevés à des fins de dépistage en Saskatchewan entre mai et décembre 2020 (avant l’administration de vaccins), et entre octobre 2021 et au moins juin 2022 (suivant et coïncidant avec l’administration de vaccins). L’objectif principal de l’étude est de comprendre quelle proportion de la population de la Saskatchewan est immunisée contre le virus par zone géographique, groupe d’âge et sexe, afin d’établir l’immunité cumulative de la population.
Les objectifs secondaires de l’étude comprennent notamment :
- examiner la durée de la protection au niveau de la population en analysant les titres d’anticorps et le temps écoulé depuis la vaccination;
- aider à cibler la vaccination dans les zones de la province où les estimations de l’immunité de la population sont les plus faibles;
- comparer l’immunité de la population de la province avant et après le déploiement de la vaccination contre la COVID-19, ainsi qu’avant et après l’identification de variants préoccupants dans la population;
- estimer la proportion de l’immunité induite par le vaccin dans la population par rapport à l’immunité acquise par l’infection.
Au moment où cette étude a débuté, à l’automne 2021, peu de renseignements étaient disponibles sur la manière dont les anticorps s’atténuent au fil du temps après la vaccination. En recueillant des échantillons de sérum résiduel, en effectuant des tests qualitatifs et quantitatifs pour les niveaux d’anticorps, puis en reliant les échantillons à l’historique d’immunisation des patients contre la COVID-19, nous serons en mesure d’évaluer les taux de séroprévalence et l’impact des vaccins sur les niveaux d’anticorps.
Nous fournirons les données de notre étude au Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, à la Saskatchewan Health Authority et au gouvernement de la Saskatchewan. Les données recueillies profiteront indirectement aux participants en permettant d’obtenir une meilleure compréhension de la COVID-19 dans la province.
Derek Stein
Derek Stein
Professeur adjoint, Université de Manitoba, Microbiologie médicale et des maladies infectieuses
Scientifique, Cadham Provincial Laboratory
Coordonnées
Derek.Stein@gov.mb.ca
Mots-clés
Sérologie
Séroprévalence
COVID-19
SRAS-CoV-2
Domaines de recherche
SRAS-CoV-2
Syphilis
ITSS
Publications
Comparison of commercial assays and laboratory developed tests for detection of SARS-CoV-2, https://doi.org/10.1016/j.jviromet.2020.113970
Simulated sunlight decreases the viability of SARS-CoV-2 in mucus, https://doi.org/10.1371/journal.pone.0253068
Expansion of tissue-resident CD8+ T cells and CD4+ Th17 cells in the nasal mucosa following mRNA COVID-19 vaccination, bioRxiv
Dried blood spot specimens for SARS-CoV-2 antibody testing: A multi-site, multi-assay comparison, Research Square
Evaluation of commercial SARS-CoV-2 serological assays in Canadian public health laboratories, https://doi.org/10.1016/j.diagmicrobio.2021.115412
Practical guidance for clinical laboratories for SARS-CoV-2 serology testing, 10.14745/ccdr.v47i04a01
Étude de séroprévalence de la COVID au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence (MCS))
Au Canada, un grand nombre de gouvernements provinciaux et d’autorités de santé publique ont mis en place des études de séroprévalence afin de recueillir des données sur les infections par le SRAS-CoV-2 pour mieux comprendre l’étendue de la propagation de la COVID-19 dans leur population et adapter les mesures de santé publique en conséquence.
Au Manitoba, le Cadham Provincial Laboratory (CPL) a lancé une étude de surveillance, appelée Étude de séroprévalence du COVID-19 au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence [MCS]), afin d’estimer la prévalence de la COVID-19 dans la province. L’étude est conçue pour tester la population du Manitoba tous les deux ou trois mois afin de fournir des estimations à jour de la prévalence de COVID-19.
Cette étude, qui est basée sur la population et inclut des personnes de tous les groupes d’âge, suit des protocoles approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les enquêtes sur la séroprévalence de la COVID-19. Les objectifs de notre étude sont notamment :
- mesurer la séroprévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 dans la population générale du Manitoba selon le sexe, l’âge et l’office régional de la santé;
- déterminer les facteurs de risque d’infection selon l’âge, le sexe et la région;
- améliorer les estimations du taux de létalité.
Notre étude se déroule sur une période de deux ans et nous analysons plus de 10 000 échantillons de sang provenant de personnes de toutes les catégories d’âge (1-9 ans, 10-19 ans, 20-39 ans, 40-59 ans et 60+ ans) des six offices régionaux de la santé du Manitoba.
Cette étude de prévalence permettra aux responsables de la santé publique d’estimer le nombre d’infections non diagnostiquées au Manitoba et de déterminer la proportion de la population qui est susceptible de contracter la COVID-19. Les résultats de l’étude permettront par la suite aux responsables de mettre en œuvre des politiques de santé publique en réponse à l’évolution des tendances au fil du temps.
Philip Awadalla
Philip Awadalla, Ph. D.
Professeur, Département de génétique moléculaire, Faculté de médecine, Université de Toronto
Professeur, Division d’épidémiologie, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto
Professeur adjoint, CHUM, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal
Directeur, Bio-informatique, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Chercheur principal, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Directeur scientifique national, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
Directeur scientifique, Étude sur la santé Ontario
Chercheur principal et directeur, Centre canadien d’intégration des données de Génome Canada
Mots-clés
Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), SUPPORT-Canada, Étude sur la santé Ontario, Sérologie, Immunité, Prévalence de COVID-19, Génomique
Domaines de recherche
– Génomique
– Dépistage précoce du cancer
– Génétique quantitative et génétique des populations
– Médecine de précision
– Développement de marqueurs pour le diagnostic des cancers
– Big Data et intelligence artificielle
Publications
– CPHA Webinar – CanPath COVID-19 Questionnaire Results: A Preliminary Analysis
– Ouellette TW, Shaw J, Awadalla P. Using image-based haplotype alignments to map global adaptation of SARS-CoV-2. 2021. Biorxiv (and in review)
Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
L’évaluation de la propagation et de la gravité de la pandémie de COVID-19 est de première importance pour éclairer les autorités de santé publique afin qu’elles puissent formuler une réponse ciblée et proportionnelle. L’objectif de SUPPORT-Canada est de recueillir des données et du matériel biologique dans le but d’aider les chercheurs et les médecins à déterminer les facteurs de sensibilité à la COVID-19 et sa gravité. Ces connaissances nous aideront ensuite à reconnaître les profils et les communautés très vulnérables.
SUPPORT-Canada repose sur la collaboration entre le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath) et le University Health Network, avec le soutien de partenaires régionaux, nationaux et internationaux. CanPath est une plateforme nationale de recherche en santé publique qui observe l’état de santé de 330 000 Canadiens.
Le grand nombre de participants et la portée pancanadienne de notre projet, ainsi que l’étendue des populations prises en compte, nous permettent de cerner l’impact de l’âge, du sexe, des facteurs sociodémographiques et génétiques, de la géographie et de l’historique de santé sur les réponses immunitaires contre la COVID-19.
Grâce à un sondage que nous avons mis en place en 2020, nous sommes en mesure de détecter les participants ayant potentiellement été exposés ou infectés. Nous pouvons aussi évaluer l’incidence des problèmes médicaux préexistants des patients, relevés e à l’aide d’un protocole de collecte régulière de données médicales au cours des dix dernières années, sur la gravité des cas de COVID-19.
Ce projet comprend également une étude de séroprévalence portant sur 3 000 participants à trois moments différents. Les résultats de cette étude nous permettent d’observer les marqueurs immunitaires avant et après la vaccination.
La détection de participants diagnostiqués et symptomatiques au sein de la population permet un suivi rapide qui aide les agences de santé publique du Canada, tant au niveau des individus que des communautés. Elle permet également de mieux comprendre l’incidence géographique de la COVID-19 à l’échelle du pays.
De plus, ces renseignements sur la COVID-19 nous permettent de fournir des données en temps opportun à la communauté scientifique afin de soutenir la recherche concernant la surveillance, la prévention et les facteurs de risque.
Résultats : Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
Dans un article de Frontiers in Public Health, l’équipe de recherche CARTaGENE, installée au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui participe à l’étude CanPATH financée par le GTIC, a révélé que la réticence envers la vaccination chez les adultes du Québec était corrélée avec le niveau de scolarité, l’âge et d’autres déterminants sociodémographiques.
Les premiers résultats de l’étude sur les anticorps de la COVID-19 intitulée Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), obtenus après l’analyse de près de 6 000 prélèvements de gouttes de sang séchées recueillis entre le 8 février et le 17 mai 2021, révèlent une forte variabilité dans la quantité d’anticorps produits après une seule dose de vaccin contre la COVID-19. Ces résultats soulignent l'importance d'accélérer l'administration des deuxièmes doses alors que le variant Delta continue de se propager, d'autant plus que la grande majorité des Canadiens n'ont reçu qu'une seule dose de vaccin.
Prabhat Jha
Professor of Global Health, University of Toronto
Unity Health Toronto
Scientist
Contact
Prabhat.jha@utoronto.ca
Key words
Epidemiology
Research interests
Epidemiology
Action to beat Coronavirus in Canada (Ab‐C Study)
Looking at past infection from the SARS-CoV-2 virus can help determine the spread of the disease in the general population and quantify levels of population immunity. Our study, the Action to Beat Coronavirus (Ab-C Study), involves asking randomly selected adults from across Canada (through the Angus Reid Institute) to collect their own dried blood spot (DBS) samples, which they then mail to our central lab for rigorous testing to see if they have antibodies to the virus from past infection or vaccination.
Phase 1 of our study, completed in June 2020, documented the first COVID-19 wave across Canada and indicated that about two per cent of Canadians were seropositive. We also asked participants about their symptoms, demographics, and employment.
In Phase 2, which began early 2021, we repeated the DBS collection and survey with a group of approximately 7,200 participants and determined that seropositivity was still low.
In a sub-study, a pilot group of participants, including those with a positive antibody test in the initial phase, were asked to take part in a more detailed study of their antibody responses. In addition to collecting a DBS sample, they contributed a fresh blood sample (collected by a lab professional in their homes or in hospital). These were analyzed for a broad array of immune responses in specialized laboratory tests.
In Phase 3, we collected samples from about 6,000 participants in the summer of 2021. A substantial antibody response to vaccination was observed, on top of earlier infection-induced antibodies.
Phase 4 was timed around early 2022 to coincide with the peak of the Omicron-fuelled fifth wave. It covers approximately 6,000 participants. Phase 5 rolls-out later in 2022 and involves about 5,500 participants. Similar to earlier phases, Phases 4 and 5 will quantify the persistence of antibodies and relate these to survey and serology data in relation to number of doses, brand of vaccine, vaccination dates, spacing, and other predictors. We also aim to evaluate differences in antibody response by identifiable demographic and risk groups, and how these relate to the Omicron-relevant outcomes. A final aim of the study is to pilot test a low-cost, home-based DBS collection system that can be used in large-scale antibody studies in Canada and around the world.
Results: Action to beat Coronavirus in Canada (Ab‐C Study)
La séroprévalence du SRAS-CoV-2 pendant les première et deuxième vagues de la pandémie au Canada
Dans leur étude financée par le GTIC, le Dr Prabhat Jha et son équipe de l’étude Action pour battre le coronavirus au Canada (Ab-C) ont évalué la séroprévalence cumulative de l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant les deux premières vagues.
L’incidence de l’infection par le variant Omicron du SRAS-CoV-2 chez les adultes canadiens
Dans une lettre publiée par le New England Journal of Medicine, l’étude Ab-C, financée par le GTIC et dirigée par le Dr Prabhat Jha de l’Université de Toronto, a quantifié l’incidence de SRAS-CoV-2 chez des adultes canadiens membres du Forum Angus Reid pendant la vague du variant Omicron (BA.1/1.1).
Un sondage permet d’en savoir plus sur les Canadiens qui n’ont pas l’intention de se faire vacciner
Un sondage mené à l’échelle nationale révèle qu’au début de la campagne de vaccination contre la COVID-19, la plupart des Canadiens comptaient se faire vacciner, mais que la proportion de personnes prêtes à recevoir un vaccin était moindre dans certains groupes démographiques, notamment les résidents de l’Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan, les personnes n’ayant pas de diplôme universitaire et les Canadiens racisés.
L’intention de vacciner des participants à une étude nationale
Dans un récent article de The Lancet Regional Health – Americas, le Dr Prabhat Jha, un chercheur financé par le GTIC, et son équipe de l’étude Action pour battre le coronavirus (étude Ab-C) ont estimé que 9 % des Canadiens refuseraient un vaccin contre la COVID-19.
La séroprévalence du SRAS-CoV-2 pendant les première et deuxième vagues de la pandémie au Canada
Dans leur étude financée par le GTIC, le Dr Prabhat Jha et son équipe de l’étude Action pour battre le coronavirus au Canada (Ab-C) ont évalué la séroprévalence cumulative de l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant les deux premières vagues.
Un vaste groupe de chercheurs a constaté que la séroprévalence était demeurée faible au Canada pendant la première vague de la pandémie, mais que 31 % des personnes qui avaient été déclarées positives aux anticorps n’avaient jamais éprouvé de symptômes. Ils ont également établi que le taux de décès dans les établissements de soins de longue durée dépassait de plus de 70 fois celui des adultes âgés qui habitaient hors de ces établissements.
Hudson Reddon
Hudson Reddon
Postdoctoral Research Fellow
Department of Medicine, University of British Columbia
BC Centre on Substance Use
Contact info
hudson.reddon@bccsu.ubc.ca
Key words
Vaccine effectiveness
Immunogenicity
Vaccine uptake
People who use drugs
HIV
Research interests
Infectious diseases
HIV
Substance use
Epidemiology
Evaluating the safety and immunogenicity of SARS-CoV-2 vaccines among underserved urban populations with intersecting risk factors for COVID-19 morbidity and mortality: a pooled analysis of three prospective cohort studies in Vancouver, Canada
This research project, called Evaluating the safety and immunogenicity of SARS-CoV-2 vaccines among underserved urban populations with intersecting risk factors for COVID-19 morbidity and mortality: a pooled analysis of three prospective cohort studies in Vancouver, Canada, is looking at these issues among participants of three community-based studies (VIDUS, ACCESS and ARYS) in Vancouver which follow people who use unregulated drugs; these studies have a strong track record of following this population since 2005. The objectives include:
- Analyzing the effectiveness of COVID-19 vaccines and comparing data among specific groups (e.g. people who are homeless, people who live with HIV) within structurally vulnerable populations;
- Evaluating how long vaccines are effective against infection;
- Assessing vaccine uptake and if people adhere to vaccination protocols; and
- Investigating potential side effects from the vaccines.
To accomplish this, researchers are collecting and analyzing blood samples and interview data from the three studies, and they are asking participants to take part in an initial visit as well as three follow-up visits over six months to gather additional information.
This research is being conducted in partnership with people with living experience. The findings are being shared with community and public health partners and will contribute to providing real-word data to evaluate vaccines in vulnerable and hard-to-reach populations.
Brittany Barker
Brittany Barker
Research Scientist, BC Centre on Substance Use, Providence Health Care
Postdoctoral Fellow, Department of Medicine, University of British Columbia
Collaborating Scientist, Canadian Institute of Substance Use Research, University of Victoria
Health Surveillance Overdose Response Researcher, First Nations Health Authority
Contact info
bccsu-bb@bccsu.ubc.ca
Key words
Vaccine effectiveness
Immunogenicity
Cohort studies
People who use drugs/substance use
Epidemiology
Research interests
Community-based participatory research with people with lived/living experience
Health system policy and program evaluations
Harm reduction and health equity-focused research
Indigenous health research and decolonization
Youth in the child welfare system
Publications
Nosyk B, Slaunwhite A, Urbanoski K…Barker B…Pauly B. (2021). Evaluation of risk mitigation measures for people with substance use disorders to address the dual public health crises of COVID-19 and overdose in British Columbia: A mixed-methods study protocol. BMJ Open, 11(6):e048353. doi: 10.1136/bmjopen-2020-048353
Alexander Wong
Alexander Wong, MD, FRCPC
Assistant Professor, Division of Infectious Diseases, University of Saskatchewan
Infectious Diseases Specialist at Saskatchewan Health Authority
Contact info
alexander.wong@usask.ca
Key words
Infectious diseases
COVID-19
HIV
viral hepatitis (B & C) research
persons who inject or use drugs
persons with addictions
persons who are incarcerated
Research interests
COVID-19
HIV
Viral hepatitis (B & C)
Addictions medicine
Marginalized populations
The serologic prevalence of SARS-CoV-2 amongst incarcerated persons in provincial correctional facilities in Saskatchewan
Correctional facilities have significant movement of incarcerated individuals in and out at any given time, and within provincial facilities the number and turnover of incarcerated individuals is higher than in federal facilities. In general, incarcerated individuals suffer from social and economic vulnerabilities which place them at higher risk for SARS-CoV-2 infection and transmission. Understanding how many people in correctional facilities have had COVID-19 and where infections may have occurred can contribute to more effective prevention strategies and inform vaccine planning.
Our aim is to measure the prevalence of SARS-CoV-2 antibodies among incarcerated individuals in Regina, Saskatchewan. We are following 400 participants, and will determine how many have been exposed to SARS-CoV-2, and identify the socioeconomic and housing insecurity issues associated with an increased incidence of COVID-19 among these individuals. We are also asking participants if they have received a COVID-19 vaccine.
The stigma of having a positive COVID-19 antibody test in a correctional facility is considerable, so we are making significant efforts to ensure that results remain confidential. Ensuring informed consent, privacy and fairness are of utmost importance, and we are prioritizing community stakeholder engagement in the research project including working with a representative family and advisory group to inform our research.
Our work will benefit the participants by informing them of their SARS-CoV-2 status and will also contribute to the federal and provincial studies simultaneously underway to understand the extent of previous SARS-CoV-2 infection in correctional settings. This work may also serve as a surrogate for the degree of SARS-CoV-2 antibody prevalence in similar populations outside of correctional settings.
Denis Boudreau
Chercheur principal
Professeur titulaire, Département de chimie, Université Laval
Mots-clés
Biocapteurs
Nanoparticules
Fluorescence
Plasmonique
Domaines de recherche
Chimie analytique
Biocapteurs
Instrumentation optique
Microfluidique
Nanoscience et nanotechnologie
Spectroscopie optique
Publications
Djaileb, A.; Charron, B.; Jodaylami, M. H.; Thibault, V.; Coutu, J.; Stevenson, K.; Forest, S.; Live, L. S.; Boudreau, D.; Pelletier, J.; Masson, J. ChemRxiv 2020, https://doi.org/10.26434/chemrxiv.12118914.v1.
Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l'alimentation au Québec
Les employés du secteur alimentaire sont considérés comme des travailleurs essentiels puisqu’ils soutiennent des services nécessaires à la santé et au bien-être de la population. De nombreux employés du secteur alimentaire ont occupé des postes en contact direct avec la population tout au long de la pandémie et sont plus à risque d’être exposés à la COVID-19 en raison de leur contact quotidien avec un grand nombre de personnes. Il existe encore peu de données sur le nombre de travailleurs qui ont été exposés au virus et sur leurs réponses immunitaires, et notre étude vise à faire la lumière sur ces questions.
Nous suivons 300 participants au total : des personnes qui travaillent dans des épiceries, des restaurants et des bars dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches au Québec, ainsi qu’un groupe d’employés de quincaillerie à des fins de comparaison. Grâce à des tests sanguins initiaux, nous déterminons qui est immunisé contre la COVID-19, ce qui suggère une infection antérieure.
Nous prélevons à nouveau des échantillons de sang à trois et à six mois afin de caractériser les personnes qui ont été infectées ou vaccinées au fil du temps. Une partie de notre étude consiste à rechercher des corrélations entre la réponse immunitaire des personnes et les facteurs susceptibles de contribuer aux cas graves de COVID-19. Des tests sanguins initiaux sont effectués avant la vaccination et les participants qui reçoivent un vaccin contre la COVID-19 pendant l’étude continuent d’être suivis. Six chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Université Laval – Denis Boudreau, Sylvie Trottier, Caroline Gilbert, Jean-François Masson, Joelle Pelletier et Mariana Baz – participent à ce projet.
Résultats: Mesure de la prévalence de la COVID-19 chez les travailleurs de l’alimentation au Québec
Depuis le début de la pandémie, des milliers de Canadiens ont dû continuer à fournir des services essentiels, par exemple en travaillant dans les usines de production et d’emballage d’aliments, ou encore dans les épiceries, les restaurants et les bars. Parfois, cela suppose une grande proximité avec les collègues ou les clients. Le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de son Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), investit environ 4,5 millions de dollars en appui à deux études portant sur certaines répercussions de la COVID-19 sur les travailleurs de l’industrie alimentaire au Québec et en Ontario.
Brian Dixon
Professeur et titulaire de chaire de recherche du Canada, Université de Waterloo
Contact
bdixon@uwaterloo.ca
Mots-clés
immunologie
anticorps
dosage maladie
Domaines de recherche
Élaboration de dosages immunologiques
Réponse immunitaire aux maladies
Évolution de l’immunité
Publications
Dijkstra JM, Frenette AP and Dixon B. Most Japanese individuals are genetically predisposed to recognize an immunogenic protein fragment shared between COVID-19 and common cold coronaviruses. F1000Research 2021, 10:196 https://doi.org/10.12688/f1000research.51479.1
Dixon, B., Barreda, D. and Sunyer, O. Perspective on the development and validation of Ab reagents to fish immune proteins for the correct assessment of immune function. Frontiers in Immunology 9: 2957 (2018). DOI: 10.3389/fimmu.2018.02957
Marc Aucoin
Professeur, Département de génie chimique, Université de Waterloo
Directeur, Département de génie chimique, Université de Waterloo
Contact
maucoin@uwaterloo.ca
Mots-clés
production d’anticorps
production de virus
fabrication de vaccins
production de protéines recombinantes
Domaines de recherche
Contrôle des systèmes biologiques
Publications
Walji S-D, Aucoin MG. A critical evaluation of current protocols for self-sterilizing surfaces designed to reduce viral nosocomial infections, American Journal of Infection Control, Volume 48, Issue 10, 2020, Pages 1255-1260
Logan M, Manalil J, Notte C, Kearse C, George S, Zeiser A, Farrell P, Aucoin MG. A flow cytometric granularity assay for the quantification of infectious virus (2019) Vaccine 8;37(47):7090-7099
Meunier SM, Sasges MR, Aucoin MG. Evaluating ultraviolet sensitivity of adventitious agents in biopharmaceutical manufacturing (2017) Journal of Industrial Microbiology and Biotechnology, 44 (6), pp. 893-909.
Blondeel EJM, Braasch K, McGill T, Chang D, Engel C, Spearman M, Butler M, Aucoin MG. Tuning a MAb glycan profile in cell culture: Supplementing N-acetylglucosamine to favour G0 glycans without compromising productivity and cell growth (2015) Journal of Biotechnology, 214, pp. 105-112.
Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Au début de la pandémie de COVID-19, les universités canadiennes ont rapidement adopté la tenue de la plupart des activités d’enseignement en ligne afin de limiter les rassemblements en classe et sur le campus. Néanmoins, depuis le début de la pandémie, certains étudiants sont à risque car ils assistent à des cours en personne, vivent en résidence ou près du campus, et vont et viennent du campus chaque trimestre, soit pour rentrer chez eux, soit pour aller travailler dans une autre ville s’ils sont inscrits à des programmes coopératifs. Notre étude sur les étudiants, le corps professoral et le personnel de l’Université de Waterloo et d’autres établissements postsecondaires locaux vise à démontrer quels groupes sur un campus universitaire sont plus à risque de contracter le virus du SRAS-CoV-2 et les facteurs qui augmentent le risque d’exposition.
À Waterloo, plusieurs cas ont été recensés sur le campus en 2020, bien que la majorité des cours soient en ligne. Le campus est un environnement diversifié avec de nombreux étudiants internationaux et notre étude comprend un éventail de personnes de différents sexes, groupes sanguins, groupes d’âge et groupes ethniques qui sont exposées à des niveaux de risque similaires et évoluent à peu près dans le même environnement. Notre objectif est de recruter 1 000 étudiants, professeurs et membres du personnel qui fournissent plusieurs échantillons de sang afin de pouvoir faire le suivi de leur exposition au SRAS-CoV-2 et leur immunité contre ce virus.
Notre étude est menée en collaboration avec les hôpitaux de la région de Waterloo et les résultats de nos recherches fourniront à l’Université de Waterloo et aux autorités sanitaires locales des renseignements clés sur l’emplacement et la propagation de la COVID-19 qui pourront les aider à ajuster leur réponse à la pandémie si nécessaire. Les résultats de notre recherche permettront également d’enrichir l’ensemble des connaissances des autres universités, des autorités sanitaires et d’intervenants du pays sur la propagation de la COVID-19 sur les campus.
Résultats: Surveillance des points chauds de la région de Waterloo : campus de l’Université de Waterloo
Bien que beaucoup de cours universitaires se donnent actuellement en ligne au Canada, certains programmes nécessitent un enseignement en présentiel et l’accès aux installations de recherche des campus. Cela augmente le risque d’exposition des étudiants, du corps enseignant et du personnel au SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. Par conséquent, le gouvernement du […]
Brian Grunau
Professeur adjoint, Département de médecine d’urgence, Université de la Colombie-Britannique
Urgentologue, St. Paul’s Hospital
Scientifique, Centre for Health Evaluation and Outcome Sciences
Contact
Brian.Grunau@ubc.ca
Domaines de recherche
Réanimation
Arrêt cardiaque
Soins médicaux préhospitaliers et lignes directrices
Publications
Cardiac Intensive Care Unit Management of Patients After Cardiac Arrest: Now the Real Work Begins. Randhawa VK, Grunau BE, Debicki DB, Zhou J, Hegazy AF, McPherson T, Nagpal AD. Can J Cardiol. 2018 Feb;34(2):156-167. doi: 10.1016/j.cjca.2017.11.013.
Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux
Les ambulanciers paramédicaux sont des travailleurs essentiels qui aident les Canadiens à traverser la pandémie. Ils sont probablement à haut risque de contracter la COVID-19, mais on sait peu de choses sur les tâches qu’ils effectuent et qui sont associées à un plus grand risque d’exposition. Les ambulanciers paramédicaux traitent des personnes potentiellement atteintes de la COVID-19 et leur travail comprend des soins à proximité et le transport de patients dans des espaces confinés, souvent avec une ventilation limitée. Ils prodiguent aussi régulièrement des traitements médicaux d’urgence, comme la réanimation cardio-pulmonaire en cas d’arrêt cardiaque, ce qui peut augmenter le risque de transmission.
Notre étude vise à recruter jusqu’à 5 000 ambulanciers de la Colombie-Britannique, de l’Ontario, de la Saskatchewan, de l’Alberta et du Manitoba afin d’examiner les facteurs de risque, l’infection, les stratégies de vaccination et l’immunité liés à la COVID-19. Cela inclut les ambulanciers qui ont été vaccinés et ceux qui ne l’ont pas été. Les participants fournissent des échantillons de sang à quatre reprises sur une période de deux ans.
Nous utilisons ces échantillons pour mesurer à la fois les anticorps induits par l’infection et ceux acquis par la vaccination. De plus, nous comparons les stratégies de vaccination (notamment le type de vaccin, les intervalles entre les doses et l’utilisation de doses de vaccin ultérieures) avec les concentrations d’anticorps et les capacités de neutralisation contre les variants préoccupants (VP) et nous les comparons au type sauvage (souche Wuhan). En analysant les échantillons de sang des ambulanciers dont le résultat de test est positif, nous examinerons durant l’étude la longévité des anticorps afin de fournir des renseignements sur la durée pendant laquelle les anticorps peuvent contribuer à la réponse immunitaire d’une personne et leurs capacités de neutralisation contre les VP.
Notre étude analyse également les facteurs liés au lieu de travail qui peuvent accroître l’exposition des ambulanciers aux infections dans le but de fournir des données probantes permettant d’élaborer des pratiques de travail sûres. Par exemple, l’administration de certains traitements, comme ceux qui génèrent des aérosols, peut bénéficier de stratégies spécifiques de contrôle des infections au travail. Nous pourrons cerner les stratégies optimales en comparant les différentes pratiques.
Une fois que notre étude sera terminée, les résultats fourniront des éléments d’information qui orienteront les directives de santé et de sécurité sur le lieu de travail visant à protéger les ambulanciers contre l’infection au virus du SRAS-CoV-2.
Résultats: Étude des risques d’exposition à la COVID-19 des travailleurs paramédicaux
Les vaccins à ARNm ne produisent pas tous le même taux d’anticorps contre le variant Delta
De nouvelles observations émergent du projet CORSIP (acronyme anglais de risques professionnels, séroprévalence et immunité liés à la COVID-19 chez les professionnels paramédicaux) financé par le GTIC et dirigé par le Dr Brian Grunau de l’Université de la Colombie-Britannique.
Quel est l’intervalle optimal entre les doses des vaccins à ARNm?
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Asamoah-Boaheng M, Goldfarb D, Prusinkiewicz M, Golding L, Karim M, Barakauskas V, Wall N, Jassem A, Marquez A, MacDonald C, O’Brien S, Lavoie P, Grunau B. Determining the optimal SARS-CoV-2 mRNA vaccine dosing interval for maximum immunogenicity. bioRxiv 2022.03.01.482592; doi : […]
Le personnel paramédical non vacciné est plus vulnérable à la COVID-19
Dans le cadre de l’étude CORSIP (acronyme anglais de risques professionnels, séroprévalence et immunité liés à la COVID-19 chez les membres du personnel paramédical), les Drs Brian Grunau et David Goldfarb (Université de la Colombie-Britannique), des chercheurs financés par le GTIC, n’ont pas constaté de plus fort risque de SRAS-CoV-2 chez les membres du personnel paramédical, avant la vague Omicron, que dans un groupe témoin de donneurs de sang.
L’efficacité d’un dosage anti-SRAS-CoV-2 à déceler la COVID-19 atteint près de 90 %
Une étude financée par le GTIC, dirigée par les Drs Brian Grunau, David Goldfarb et Pascal Lavoie de l’Université de la Colombie-Britannique et par Sheila O’Brien et Steven Drews de la Société canadienne du sang, et publiée dans la revue Open Forum Infectious Diseases, a évalué la sensibilité du dosage nucléocapsidique anti-SRAS-CoV-2 de Roche.
Il est largement accepté que les titres d’anticorps neutralisants de virus vivants sont de bonnes mesures de l’immunité, mais l’obtention des dosages est chronophage et exige une forte intensité de main-d’œuvre, ce qui les rend sous-optimaux en population.
Selon une étude publiée dans la revue The Journal of Infectious Diseases par des chercheurs financés par le GTIC, les Drs Brian Grunau et David Goldfarb et la Pre Agatha Jassem de l’Université de la Colombie-Britannique, de même que les Prs Sheila O’Brien et Steven Drews de la Société canadienne du sang, des taux d’anticorps plus élevés contre le SRAS-CoV-2 original (sauvage) sont associés à une importante diminution du risque d’infections subséquentes par les variants du SRAS-CoV-2, à la fois avant et pendant l’ère du variant Omicron.
Dans cette recherche financée par le GTIC, la Pre Tracy Kirkham et l’étudiant au postdoctorat Christopher MacDonald, tous deux de l’Université de Toronto, et leurs collègues ont découvert que la pandémie de COVID-19 avait eu des effets négatifs sur les paramédics canadiens en 2021, y compris une réduction de la satisfaction de vivre, de la […]
La première étude évaluée par des pairs en Amérique du Nord portant sur la période entre la première et la deuxième dose des vaccins à ARNm contre la COVID-19 montre qu’un intervalle entre les doses plus long entraîne une réponse immunitaire plus forte. L’étude est financée par le gouvernement du Canada par l’intermédiaire de […]
De nouvelles données probantes tirées d’une étude financée par le GTIC auprès de paramédics canadiens démontrent que deux doses d’un vaccin à ARNm administrées à six à sept semaines d’intervalle produisent de plus forts taux d’anticorps que si elles sont administrées à trois à quatre semaines d’intervalle, conformément aux recommandations des fabricants.
Pascal Lavoie
Pascal Lavoie
Professeur agrégé, Université de la Colombie-Britanique
Néonatologiste, Hôpital pour femmes de la C.-B.
Clinicien-chercheur, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la C.-B.
Mots-clés
Immunologie humaine, Pédiatrie, Santé, Etudes de cohorte
Domaines de recherche
– Développement du système immunitaire humain, néonatal
– Immunité contre les infections respiratoires courantes chez les nourrissons
– Biomarqueurs de la septicémie néonatale
– Immunité contre la COVID-19 et transmission virale dans les écoles
– Immunité de la population et réactivité croisée au SRAS-CoV-2
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=lavoie%20PM%20and%20covid&sort=date
Suivre la COVID-19 pour informer les interventions et contribuer à rendre nos écoles plus sécuritaires
Alors que de nombreuses entreprises et autres organisations au Canada ont adopté des politiques de travail à domicile tout au long de la pandémie, les écoles primaires et secondaires ont largement rouvert leurs portes pour les activités en classe. L’objectif de cette réouverture était d’offrir aux enfants les meilleures options pour leur éducation et leur bien-être, mais elle a également entraîné un risque accru de contracter la COVID-19 pour les enseignants et les autres travailleurs scolaires. De plus, les mesures de protection mises en place peuvent imposer un stress important à la communauté scolaire.
Notre étude évalue un groupe d’employés et d’étudiants du district scolaire de Vancouver afin de déterminer combien d’entre eux ont déjà été infectés par la COVID-19. Nous déterminons le risque d’exposition au virus dans les écoles et les effets de la pandémie sur la santé mentale des participants. Nous surveillons également l’adoption du vaccin par les enseignants, afin de déterminer combien d’entre eux acceptent de se faire vacciner et si des anticorps sont détectés dans leur sang après la vaccination.
Les participants à l’étude fournissent des échantillons de sang que nous analysons pour détecter les anticorps au virus afin de déterminer combien de personnes ont été exposées à la COVID-19 à leur insu. Cela nous permet d’estimer le niveau de transmission du virus dans le cadre scolaire par rapport à la communauté en général. Lorsqu’un membre du personnel ou un élève reçoit un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19, nous testons ses contacts proches à l’aide d’un test de gargarisme par rinçage buccal qui a été évalué et mis en œuvre pour la première fois à l’Hôpital pour enfants de la C.-B.
Les résultats de nos recherches contribueront à l’élaboration de nouvelles interventions et politiques visant à rendre les écoles aussi sûres que possible pour les éducateurs, les élèves et leurs familles.
Résultats : Un suivi de la COVID-19 pour des écoles plus sûres
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Goldfarb DM, Mâsse LC, Watts AW, Hutchison SM, Muttucomaroe L, Bosman ES, Barakauskas VE, Choi A, Dhillon N, Irvine MA, Reicherz F, O’Reilly C, Sediqi S, Xu RY, Razzaghian HR, Sadarangani M, Coombs D, O’Brien SF, Lavoie PM. SARS-CoV-2 seroprevalence among […]
Selon les nouveaux résultats d’une étude financée par le GTIC dirigée par le Dr Pascal Lavoie et la Pre Louise Mâsse, des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique, et publiée dans le Journal of Affective Disorders Reports, 18,7 % des membres du personnel scolaire de Vancouver ont déclaré ressentir des symptômes d’anxiété modérés à graves, un taux sensiblement plus élevé que celui des adultes canadiens (15 %) sondés pendant une période similaire (de février à mai 2021).
Dans un article publié dans Frontiers in Public Health, des chercheurs financés par le GTIC, le Dr Pascal Lavoie et les Pres Louise Mâsse et Allison Watts, et certains de leurs collègues de l’Université de la Colombie-Britannique, ont étudié les facteurs associés à l’intention de se faire vacciner contre la COVID-19, ainsi que le sentiment d’urgence à se faire vacciner, parmi le personnel scolaire.
Bien qu’une moyenne de 1 450 cas de virus respiratoire syncytial (VRS) soit signalée chaque année en Colombie-Britannique, seulement cinq cas y ont été déclarés en 2020-2021, en grande partie à cause des restrictions importantes, sinon draconiennes, des interactions pendant les confinements provinciaux.
La transmission du SRAS-CoV-2 plus fréquente dans les familles que dans les écoles
Une étude financée par le GTIC désormais publiée dans Microbiology Spectrum présente les taux estimatifs de transmission symptomatique et asymptomatique du SRAS-CoV-2 chez les élèves de la maternelle à la 12e année et les membres du personnel scolaire de la Colombie-Britannique entre avril et juin 2021.
D’après une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, le risque que des adultes soient infectés par le SRAS-CoV-2 était plus faible en milieu scolaire que dans la communauté, même pendant la première vague du variant Omicron.
29 septembre 2021
Le Dr Pascal Lavoie et la Pre Louise Mâsse de l’Université de la Colombie-Britannique et leur équipe ont publié les nouveaux résultats de leur étude sur la transmission du SRAS-CoV-2 dans les écoles de Vancouver, financée par le GTIC.
Le Dr Pascal Lavoie, la Pre Louise C. Mâsse et leur équipe de l’Université de la Colombie-Britannique ont diffusé des résultats provisoires, qui seront bientôt soumis à un comité de lecture, indiquant que le personnel scolaire n’est pas plus vulnérable à l’infection par le SRAS-CoV-2 à l’école que dans la communauté.
Louise Mâsse
Professeure, Institut de recherche de l’Hôpital pour enfants de la C.-B., École de la santé publique et des populations, Université de la Colombie-Britannique
Contact
lmasse@bcchr.ubc.ca
Mots-clés
séropositivité
exposition
école
santé mentale
comportements de santé
réceptivité au vaccin
Domaines de recherche
Exposition et transmissions virales dans les écoles
Réceptivité au vaccin contre la COVID-19
Impact de la COVID-19 sur la santé mentale et les comportements de santé
Amit Oza
Professeur de médecine, Université de Toronto
Directeur, Division d’oncologie médicale et d’hématologie, University Health Network et Sinai Health System
Directeur médical, Unité de recherche clinique sur le cancer
Co-directeur, Bras Family New Drug Development Program
Scientifique principal, Princess Margaret Cancer Centre
Coordonnées
amit.oza@uhn.ca
Mots-clés
Cancer
Gynécologie
Oncologie médicale
Essais cliniques
Recherche translationnelle
Domaines de recherche
Essais cliniques translationnels de phase précoce
Conception d’essais cliniques novateurs
Traitement de précision
Travailleurs du secteur alimentaire en Ontario : détermination de la prévalence de COVID-19 pour prévenir la transmission
Nos recherches portent sur les employés de plusieurs installations de production alimentaire dans la région du Grand Toronto. Nous testons des personnes ne présentant aucun symptôme pour voir si elles sont atteintes de la COVID-19. Nous prélevons des échantillons de sang des participants au fil du temps afin d’avoir une idée plus précise de l’évolution des anticorps à la COVID-19 et de l’incidence que cela peut avoir sur la transmission de la maladie. Nous avisons les personnes dont le résultat du test est positif, ainsi que leur employeur et l’autorité locale de santé publique afin de garantir la mise en place de mesures appropriées de contrôle de l’infection sur le lieu de travail. Nous évaluons également l’adoption du vaccin par nos participants et le développement d’une réponse immunitaire pour résister à la COVID-19.
Notre étude fait partie d’un projet plus vaste appelé « A Research Platform to Screen and Protect Individuals that Work within a Food Production, Healthcare, Research or Clinical Organization (RESPECT) (Plateforme de recherche pour le dépistage et la protection des personnes qui travaillent dans une entreprise de production alimentaire, de soins de santé, de recherche ou de services cliniques) ».
Marc Romney
Marc Romney, M.D., FRCPC, DTM&H
Professeur de clinique, Université de la Colombie-Britannique
Directeur, Microbiologie et virologie médicales, St. Paul’s Hospital/Providence Health Care
Coordonnées
mromney@providencehealth.bc.ca
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=romney+mg
Déterminer l’impact des vaccins contre la COVID-19 chez les résidents d’établissements de soins de longue durée
Les résidents d’établissements de soins de longue durée présentent un risque accru de répercussions graves dues à la COVID-19 et les programmes de vaccination constituent une étape essentielle dans la protection de cette population vulnérable. Il est essentiel de comprendre l’efficacité des vaccins pour les personnes âgées, la rapidité avec laquelle leurs réponses immunitaires se développent et la durée de l’immunité afin de pouvoir faire la meilleure utilisation possible des vaccins.
Notre étude vise à déterminer comment les systèmes immunitaires des résidents âgés et du personnel des établissements de soins de longue durée de la Colombie-Britannique réagissent à la vaccination contre la COVID-19. Nos chercheurs évalueront également les facteurs viraux, immunologiques et sociaux qui ont contribué aux éclosions de COVID-19 dans les établissements de soins de longue durée dans le but de comprendre pourquoi la maladie a coûté la vie à tant de résidents.
Nous avons prélevé des échantillons de sang auprès des résidents et du personnel d’un certain nombre d’établissements de soins de longue durée, avant qu’ils ne soient vaccinés, dans la mesure du possible, puis en prélevant périodiquement d’autres échantillons de sang après la vaccination. Nous analyserons leur immunité induite par le vaccin au fil du temps à l’aide de tests de laboratoire innovants afin de comprendre le degré de protection fourni et son évolution dans le temps. Nous tenons également compte du vaccin que les participants ont reçu et du moment où ils ont reçu les doses successives afin de déterminer l’efficacité du vaccin à différents intervalles d’administration.
Notre étude consiste également à examiner des échantillons de sang prélevés dans un établissement de soins de longue durée qui a connu une éclosion au début de la pandémie afin de comprendre pour quelles raisons la situation était tellement plus grave pour certains résidents que pour d’autres.
Ce que nous apprendrons dans cette étude contribuera à fournir les preuves nécessaires pour mettre au point la meilleure protection possible pour les personnes qui vivent et travaillent dans des établissements de soins de longue durée et, espérons-le, sauver des vies.
Résultats : Déterminer les effets des vaccins contre la COVID-19 sur les résidents des établissements de soins de longue durée
Dans une recherche d’abord parue en prépublication et maintenant diffusée dans npj vaccines, les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont évalué la réponse des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH qui suivaient un traitement antirétroviral inhibiteur.
Dans la plupart des cas, deux doses de vaccin contre la COVID-19 permettent d’éviter une maladie grave, mais la réponse immunitaire conférée par la vaccination diminue naturellement au fil du temps, ce qui accroît le risque d’infection postvaccinale.
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Zabrina Brumme et le Dr Mark Brockman de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS, de même que des membres du Réseau canadien pour les essais VIH dirigés par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que la réponse aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes qui vivent avec le VIH est semblable à celle des sujets témoins sans VIH.
Même si, dans la plupart des cas, deux doses d’un vaccin contre la COVID-19 peuvent éviter une maladie grave, les réponses immunitaires conférées par la vaccination diminuent naturellement au fil du temps, ce qui accroît le risque d’infections postvaccinales.
Selon une lettre publiée par la revue Clinical Microbiology and Infection, un écouvillon nasopharyngé ou un rinçage buccal peut déceler le variant Omicron chez les personnes infectées, même si la quantité de virus décelable par écouvillon est dix fois plus élevée que par rinçage buccal.
Un cas de réinfection par le variant Omicron
Selon la prépublication d’un nouveau rapport de cas, qui n’a donc pas encore été révisé par un comité de lecture, il est possible d’être réinfecté par le variant Omicron, c’est-à-dire de contracter deux infections consécutives par des variants Omicron distincts, même chez des personnes vaccinées.
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Lapointe HR, Mwimanzi F, Cheung PK, Sang Y, Yaseen F, Umviligihozo G, Kalikawe R, Speckmaier S, Moran-Garcia N, Datwani S, Duncan MC, Agafitei O, Ennis S, Young L, Ali H, Ganase B, Omondi FH, Dong W, Toy J, Sereda P, Burns […]
La technique d’analyse du génome entier pour accélérer le séquençage du SRAS-CoV-2
Une récente étude financée par le GTIC, qui a été publiée dans le Journal of Applied Laboratory Medicine et réalisée par les Prs Marco Marra et Steven Jones et le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique), démontre une optimisation du processus de séquençage à haut débit du génome entier des échantillons de SRAS-CoV-2.
Le manuscrit d’une étude financée par le GTIC en prépublication (c’est-à-dire qu’elle n’est pas révisée par un comité de lecture), réalisée par le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique) et les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman (Université Simon Fraser), a démontré qu’une troisième dose de vaccin à ARNm améliore considérablement l’ampleur et la durabilité des réponses contre les anticorps chez les personnes âgées (de plus de 70 ans) qui n’ont jamais contracté la COVID-19.
Un cas de réinfection par le variant Omicron malgré une vaccination à jour contre la COVID-19
Selon un récent rapport de cas désormais publié dans Frontiers in Immunology, il est possible d’être réinfecté par le variant Omicron, c’est-à-dire de contracter deux infections distinctes à au moins 90 jours d’intervalle, même chez des personnes pleinement vaccinées ayant une réponse immunitaire moyenne.
La troisième dose de vaccin accroît la réponse des anticorps, particulièrement chez les adultes âgés
Une étude financée par le GTIC en prépublication, c’est-à-dire qu’elle n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, a démontré que la troisième dose d’un vaccin à ARNm augmente considérablement l’amplitude et la durabilité des réponses des anticorps, y compris chez les adultes de plus de 70 ans qui n’ont jamais été infectés par la COVID-19.
Une étude des Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV-AIDS, conjointement avec le Pr Aslam Anis et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a été financée par le GTIC, a été prépubliée et n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, démontre que les réponses des anticorps conférées par une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 étaient tout aussi durables chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) sous traitement antirétroviral que chez celles qui n’en étaient pas atteintes.
La technique d’analyse du génome entier pour accélérer le séquençage du SRAS-CoV-2
Une récente étude financée par le GTIC, qui a été publiée dans le Journal of Applied Laboratory Medicine et réalisée par les Prs Marco Marra et Steven Jones et le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique), démontre une optimisation du processus de séquençage à haut débit du génome entier des échantillons de SRAS-CoV-2.
28 octobre 2021
Un groupe de chercheurs de l’Université Simon Fraser, du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et du Providence Health Care dirigé par la Pre Zabrina Brumme, une chercheuse financée par le GTIC, a mis au point une méthode pour quantifier le taux de SRAS-CoV-2 dans des échantillons biologiques humains au moyen d’une technique appelée amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse numérique par gouttelettes (RT-ddPCR).
Dans une récente prépublication financée par le GTIC, qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, les Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique ont étudié les réponses immunitaires après la vaccination contre la COVID-19 de plus de 150 adultes de 24 à 98 ans.
D’après de nouvelles données émanant d’une étude menée en Colombie-Britannique qui consistait à évaluer la force et l’ampleur de la réponse anticorps après une seule dose du vaccin de Pfizer-BioNTech, les adultes âgés génèrent une réponse beaucoup plus faible que les jeunes adultes après une dose.
Une nouvelle stratégie de dépistage pour déceler rapidement les variants inquiétants du SRAS-CoV-2
Avec l’évolution de la pandémie, il devient de plus en plus important d’adapter systématiquement les capacités de dépistage de tous les variants inquiétants.
Sharon Straus
Sharon E. Straus
Professeure, Faculté de médecine, Université de Toronto
Médecin-chef, St. Michael’s Hospital–Unity Health Toronto
Directrice, Knowledge Translation Program, St. Michael’s
Coordonnées
Sharon.straus@utoronto.ca
Mots-clés
médecine gériatrique, science et pratique de la mise en œuvre, mentorat
Domaines de recherche
Faire progresser la science et la pratique de la mise en œuvre de données probantes afin d’améliorer les soins et le bien-être des patients et de renforcer le système de santé
Faire progresser les méthodes permettant de faire participer les patients et les autres utilisateurs des connaissances à la recherche.
IPAC+ Évaluation de l’impact des interventions à l’aide de tests sérologiques et cellulaires comme corrélats de protection au SRAS-CoV-2 parmi le personnel, les résidents et les réseaux de transmission des établissements de soins de longue durée (SLD)
Les résidents des établissements de soins de longue durée sont particulièrement vulnérables à la COVID-19 en raison de facteurs tels que l’âge avancé, un système immunitaire plus faible ou d’autres problèmes de santé. Le personnel de ces établissements présente également un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que l’ensemble de la collectivité. Le fait de comprendre les différents aspects de l’immunité des résidents et des travailleurs des établissements de soins de longue durée ainsi que leur réaction aux vaccins permettra de fournir des renseignements importants pour se protéger contre de graves éclosions à l’avenir.
Notre étude porte sur des individus de 72 établissements de soins de longue durée du sud-ouest de l’Ontario et de la région d’Ottawa-Champlain. Grâce à des échantillons de salive et de sang, nous déterminons combien de participants ont déjà contracté la COVID-19, s’ils ont présenté des symptômes ou non et l’incidence du vaccin sur la réponse immunitaire. Nous examinons des facteurs liés à l’établissement dans son ensemble ainsi qu’à l’individu afin de déterminer quels niveaux de réponse immunitaire sont associés à une infection antérieure ou à la prévention de cette infection. Nous nous penchons également sur la réponse du système immunitaire des participants après avoir reçu un vaccin contre la COVID-19.
Nos recherches portent aussi sur les partenaires de soins essentiels des résidents et aux membres du ménage des travailleurs des établissements de soins de longue durée afin de comprendre comment la « bulle » d’une personne peut avoir une incidence sur son risque d’infection. Nous songeons également à tester les eaux usées à proximité de certains établissements de soins de longue durée et dans les collectivités à risque élevé pour voir si cela peut aider à repérer plus rapidement les éclosions.
En collaboration avec 40 partenaires à l’échelle nationale, nous élaborons également un plan d’intervention comprenant des outils tels que des assemblées publiques, des infographies sur les vaccins et des services de soutien qui amélioreront le bien-être du personnel et encourageront les pratiques exemplaires en matière de prévention des infections et la mise en œuvre des vaccins, y compris leur acceptation. Nous avons également adapté notre intervention afin d’offrir un soutien à 15 centres d’hébergement d’urgence, car de nombreux défis auxquels sont confrontés les établissements de soins de longue durée sont également partagés par d’autres lieux de vie collective, tels que les centres d’hébergement.
RÉSULTATS: IPAC+ ÉVALUATION DE L’IMPACT DES INTERVENTIONS À L’AIDE DE TESTS SÉROLOGIQUES ET CELLULAIRES COMME CORRÉLATS DE PROTECTION AU SRAS-COV-2 PARMI LE PERSONNEL, LES RÉSIDENTS ET LES RÉSEAUX DE TRANSMISSION DES ÉTABLISSEMENTS DE SOINS DE LONGUE DURÉE (SLD)
La COVID-19 chez les travailleurs de l’éducation du primaire et du secondaire en Ontario
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Coleman BL, Fischer K, Maunder R et coll. Study of the epidemiology of COVID-19 in Ontario elementary and secondary school education workers: an interim analysis following the first school year. Can J Public Health (2022). https://doi.org/10.17269/s41997-022-00613-z Les résultats et/ou conclusions […]
La vaccination plus efficace qu’une infection antérieure pour neutraliser les variants préoccupants
Cet article, publié dans Med, caractérise la capacité des anticorps acquis par la vaccination, l’infection ou ces deux processus à neutraliser le variant Omicron.
Les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive
Dans un article désormais publié dans Mucosal Immunology, des chercheurs examinent si les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive.
Une étude de la Pre Sharon Straus (Université de Toronto) et de son équipe, financée par le GTIC et publiée dans la Revue canadienne de santé publique, révèle que la surveillance des eaux usées était une technique efficace pour déceler une éclosion de COVID-19 dans un refuge pour sans-abri de Toronto avant que les cas soient autrement dépistés.
D’après une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue JMIR Public Health and Surveillance, par rapport à d’autres travailleurs de la santé, les cas de COVID-19 au sein du personnel des établissements de soins de longue durée, des maisons de retraite et des refuges reflètent une plus grande inégalité attribuable aux déterminants sociaux et structurels.
D’après une étude présentée en prépublication par des chercheuses financées par la GTIC, soit la Dre Sharmistha Mishra, Mme Huiting Ma, la Dre Sharon Straus de l’Université de Toronto et leur équipe du carrefour du mieux-être, et qui n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, les interventions sanitaires adoptées depuis la première vague de la pandémie de COVID-19 n’ont pas assez tenu compte des disparités en matière de santé en fonction du revenu.
La vaccination plus efficace qu’une infection antérieure pour neutraliser les variants préoccupants
Les Dres Sharon Straus et Allison McGeer et la Pre Anne-Claude Gingras, trois chercheuses financées par le GTIC qui travaillent à l’Université de Toronto, font partie des collaborateurs à ce manuscrit qui caractérise la capacité des anticorps conférés par l’immunisation, l’infection ou les deux à neutraliser le variant omicron.
Les données préliminaires d’une étude financée par le gouvernement du Canada par l’entremise du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) révèlent des différences subtiles entre les réponses immunitaires de résidents d’établissements de soins de longue durée (SLD) qui ont reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech ou de Moderna. Toutefois, la vaccination […]
28 octobre 2021
Selon une nouvelle étude, les résidents et le personnel d’établissements de soins de longue durée qui ont reçu le vaccin de Moderna ont produit une réponse plus forte des anticorps totaux et des anticorps neutralisants que ceux qui ont reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech.
Sharon Walmsley
Sharon Walmsley
Professeure de médecine, Université de Toronto
Consultante en maladies infectieuses, University Health Network
Directrice de la clinique d’immunodéficience, University Health Network
Scientifique principale, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto
Coordonnées
Sharon.walmsley@uhn.ca
Mots-clés
COVID
Vaccin
Personnes âgées
Immunité
Gouttes de sang séché
Domaines de recherche
VIH
Santé des femmes
Infections chez les personnes âgées
Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
L’utilisation des vaccins contre la COVID-19 a été rapidement approuvée et considérée comme une étape extrêmement importante pour mettre fin à la pandémie. Cependant, étant donné que la plupart des participants aux essais cliniques des vaccins étaient de race blanche, âgés en moyenne de 50 ans et souffrant de peu de maladies sous-jacentes, il est nécessaire d’obtenir plus de renseignements sur l’efficacité des vaccins chez les personnes plus âgées et dans des populations plus diversifiées. Notre étude, STOPCoV, suit plus de 1 300 personnes vivant en Ontario. Au sein de ce groupe, nous comparons la réaction des personnes âgées de 70 ans et plus aux vaccins contre la COVID-19 à celle des personnes plus jeunes, âgées de 30 à 50 ans.
Dans le cadre de notre étude, intitulée Safety and Efficacy of Preventative COVID Vaccines (STOPCoV) (Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID), les participants doivent remplir des questionnaires en ligne sur leurs caractéristiques démographiques, toute maladie sous-jacente, les médicaments qu’ils prennent et tout diagnostic antérieur de COVID-19. Ils doivent également tenir un journal des symptômes et des réactions pendant sept jours après chaque dose de vaccin contre la COVID-19. Nous mesurons également les niveaux d’anticorps ou de protéines chez les personnes plus âgées pour voir dans quelle mesure elles répondent au vaccin et pour suivre les niveaux dans le temps.
Étant donné que davantage de Canadiens de tous âges deviendront probablement admissibles à une dose de rappel, nous prévoyons une autre phase de notre étude pour déterminer la réponse anticorps à une troisième dose de vaccin. Pour les participants qui reçoivent une troisième dose, nous mesurons leur taux d’anticorps pendant une année supplémentaire et nous leur demandons de tenir un autre journal de sept jours pour noter tout effet secondaire après la troisième dose.
Nous étudions également l’impact de la race, du sexe et des maladies sous-jacentes telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques, hépatiques ou rénales sur la sécurité et l’efficacité du vaccin. Les résultats de nos recherches seront partagés avec les responsables de la santé publique.
Résultats : Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
Les résultats de l’étude STOP-CoV font ressortir l’importance d’une primovaccination complète
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, l’équipe de l’étude STOP-CoV, dirigée par la Dre Sharon Walmsley du Réseau universitaire de santé de Toronto, a décrit ses résultats les plus récents : les adultes plus jeunes (de 30 à 50 ans) produisent généralement des taux plus élevés d’anticorps spécifiques aux vaccins que les adultes âgés (de 70 ans et plus), tant après la première que la deuxième dose d’un vaccin à ARNm.