Population générale
Estimation de la prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 stratifiée par âge à l’aide de sérums résiduels anonymisés après les vagues Delta et Omicron dans les Territoires du Nord-Ouest [T.N.-O]
Kami Kandola, Université de Calgary et Université de l’Alberta
Dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O), plus de 10 000 infections par le SRAS-CoV-2 ont été signalées entre mars 2020 et mars 2022 (la majorité des cas étaient des tests antigéniques rapides autodéclarés entre fin décembre 2021 et mars 2022), et en mars 2022, plus de 99 000 doses de vaccin avaient été fournies aux résidents des T.N.-O.
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Deuxième cycle de l’Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC)
Ron Gravel, Statistique Canada
Ce deuxième cycle de l’Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC) vise à mieux comprendre les impacts de la pandémie sur la santé et le bien-être des Canadiens, y compris la prévalence des symptômes et des maladies chroniques et les défis auxquels les Canadiens ont pu être confrontés dans l’accès aux soins de santé.
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Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
Philip Awadalla, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
L’objectif de SUPPORT-Canada est de recueillir des données et du matériel biologique dans le but d’aider les chercheurs et les médecins à déterminer les facteurs de sensibilité à la COVID-19 et sa gravité. SUPPORT-Canada repose sur la collaboration entre le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), une plateforme nationale de recherche en santé publique qui observe l’état de santé de 330 000 Canadiens.
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Étude de séroprévalence et validation croisée des tests sérologiques à haut débit mené par le Groupe de travail fédéral sur l’immunité face à la COVID-19 (Héma_Québec)
Marc Germain, Héma-Québec
L’objectif de cette étude est d’estimer le nombre de personnes qui ont contracté le SRAS-CoV-2 au Québec ou qui ont des anticorps contre le virus après avoir été vaccinées. Pour ce faire, les chercheurs détermineront la prévalence des anticorps chez un certain nombre de donneurs de sang, qui forment notre échantillon. Cette étude a débuté après la première vague de la pandémie de COVID-19 au Québec.
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Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC)
Ron Gravel, Statistique Canada
Menée par Statistique Canada, cette enquête vise à déterminer combien de Canadiens ont été infectés par le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19. Cette étude sera la première à utiliser un échantillon représentatif de la population canadienne pour refléter la séroprévalence de la COVID-19 dans le pays entier, à l’échelle nationale, provinciale et territoriale.
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Étude de la transmission du SRAS-CoV-2 à l’aide de tests sanguins standard pendant la grossesse
Deborah Money, Université de la Colombie-Britannique
Cette étude analyse des prélèvements sanguins effectués auprès de femmes enceintes partout au Canada afin de déterminer la prévalence et la propagation de la COVID-19 dans le pays.
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Société canadienne du sang : Dépister les infections par le SRAS-COV-2 dans la population générale
Sheila O’Brien, Société canadienne du sang
Les objectifs de l’étude comprennent l’analyse d’environ un demi-million d’échantillons sur une période de deux ans, dont les chercheurs suivront les donneurs sur une base mensuelle en fonction de variables démographiques et géographiques.
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Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV)
Angela Cheung et Margaret Herridge, University Health Network
L’Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV) offre une évaluation détaillée des résultats fonctionnels précoces et après un an chez 2000 patients atteints de COVID-19 et 500 proches aidants dans les quatre provinces canadiennes les plus touchées : le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
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Étude de séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Saskatchewan
Maureen Anderson, Université de la Saskatchewan
Cette étude vise à comprendre quelle proportion de la population de la Saskatchewan est immunisée contre le SRAS-CoV-2 par zone géographique, groupe d’âge et sexe, afin d’établir l’immunité cumulative de la population. Les chercheurs examinent également la durée de l’immunité et aident à cibler les campagnes de vaccination.
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Étude de séroprévalence de la COVID au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence [MCS])
Derek Stein, Université de Manitoba
Cette étude consistera à prélever des échantillons de sang sur des Manitobains tous les deux ou trois mois afin de fournir des estimations à jour de la prévalence de la COVID-19. Elle permettra de mesurer la séroprévalence dans la population générale du Manitoba selon le sexe, l’âge et l’autorité sanitaire régionale, de déterminer les facteurs de risque d’infection et d’améliorer les estimations du taux de létalité.
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Kami Kandola
Kami Kandola
Professeure associée, Programme de santé publique et de médecine préventive,
Université de Calgary et Université de l’Alberta
Poste administratif et institution associée
Administratrice en chef de la santé publique du Canada, Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
Contact info
Kami_Kandola@gov.nt.ca
Key words
Santé publique, régions éloignées, nordiques et isolées, santé des populations autochtones
Research interests
Maladies transmissibles et réponse aux éclosions
Qualité de l’air et incendies de forêt
Approvisionnement en médicaments toxiques
Estimation de la prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 stratifiée par âge à l’aide de sérums résiduels anonymisés après les vagues Delta et Omicron dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O)
Dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O), plus de 10 000 infections par le SRAS-CoV-2 ont été signalées entre mars 2020 et mars 2022 (la majorité des cas étaient des tests antigéniques rapides autodéclarés entre fin décembre 2021 et mars 2022), et en mars 2022, plus de 99 000 doses de vaccin avaient été fournies aux résidents des T.N.-O. Lorsque l’urgence sanitaire a été levée en avril 2022, les T.N.-O ont modifié leurs exigences en matière de déclarations afin de n’inclure que les résultats cliniques graves de la COVID-19. Cela signifie que l’autorité de santé publique ne pouvait plus évaluer le fardeau global de la COVID-19 sur la population des T.N.-O. autrement que par le biais de son programme territorial de surveillance des eaux usées. C’est pourquoi une enquête sérologique transversale a été conçue pour estimer la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les habitants des T.N.-O. et éclairer les interventions futures.
Cette enquête sérologique permet d’estimer la séroprévalence des anticorps contre le SRAS-CoV-2 issus de la vaccination et de l’infection dans la population des T.N.-O., par groupe d’âge et par région. Les objectifs sont d’aider à déterminer l’immunité cumulative de la population et d’estimer la fraction d’infections asymptomatiques, pré-symptomatiques ou subcliniques dans la population qui n’a pas été identifiée par les mesures de surveillance au cours des vagues d’infection précédentes.
L’enquête sérologique utilise des sérums résiduels anonymes pour décrire la prévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 résultant de l’infection et de l’immunisation. Le sérum résiduel est étiqueté avec un identifiant unique, tous les identifiants précédents étant supprimés. L’enquête sérologique permet d’évaluer l’immunité réelle de la population dans un format validé et généralisable, ce qui facilite la modélisation future des effets potentiels sur le système de santé.
Au total, quatre points dans le temps sont échantillonnés pour aider à consolider suffisamment de données pour que les T.N.-O. puissent comprendre le risque évolutif que présente le SRAS-CoV-2.
Estimation de la prévalence sérologique du SRAS-CoV-2 stratifiée par âge à l’aide de sérums résiduels anonymisés après les vagues Delta et Omicron dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O)
Derek Stein
Derek Stein
Professeur adjoint, Université de Manitoba, Microbiologie médicale et des maladies infectieuses
Scientifique, Cadham Provincial Laboratory
Coordonnées
Derek.Stein@gov.mb.ca
Mots-clés
Sérologie
Séroprévalence
COVID-19
SRAS-CoV-2
Domaines de recherche
SRAS-CoV-2
Syphilis
ITSS
Publications
Comparison of commercial assays and laboratory developed tests for detection of SARS-CoV-2, https://doi.org/10.1016/j.jviromet.2020.113970
Simulated sunlight decreases the viability of SARS-CoV-2 in mucus, https://doi.org/10.1371/journal.pone.0253068
Expansion of tissue-resident CD8+ T cells and CD4+ Th17 cells in the nasal mucosa following mRNA COVID-19 vaccination, bioRxiv
Dried blood spot specimens for SARS-CoV-2 antibody testing: A multi-site, multi-assay comparison, Research Square
Evaluation of commercial SARS-CoV-2 serological assays in Canadian public health laboratories, https://doi.org/10.1016/j.diagmicrobio.2021.115412
Practical guidance for clinical laboratories for SARS-CoV-2 serology testing, 10.14745/ccdr.v47i04a01
Étude de séroprévalence de la COVID au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence (MCS))
Au Canada, un grand nombre de gouvernements provinciaux et d’autorités de santé publique ont mis en place des études de séroprévalence afin de recueillir des données sur les infections par le SRAS-CoV-2 pour mieux comprendre l’étendue de la propagation de la COVID-19 dans leur population et adapter les mesures de santé publique en conséquence.
Au Manitoba, le Cadham Provincial Laboratory (CPL) a lancé une étude de surveillance, appelée Étude de séroprévalence du COVID-19 au Manitoba (Manitoba COVID Seroprevalence [MCS]), afin d’estimer la prévalence de la COVID-19 dans la province. L’étude est conçue pour tester la population du Manitoba tous les deux ou trois mois afin de fournir des estimations à jour de la prévalence de COVID-19.
Cette étude, qui est basée sur la population et inclut des personnes de tous les groupes d’âge, suit des protocoles approuvés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les enquêtes sur la séroprévalence de la COVID-19. Les objectifs de notre étude sont notamment :
- mesurer la séroprévalence des anticorps du SRAS-CoV-2 dans la population générale du Manitoba selon le sexe, l’âge et l’office régional de la santé;
- déterminer les facteurs de risque d’infection selon l’âge, le sexe et la région;
- améliorer les estimations du taux de létalité.
Notre étude se déroule sur une période de deux ans et nous analysons plus de 10 000 échantillons de sang provenant de personnes de toutes les catégories d’âge (1-9 ans, 10-19 ans, 20-39 ans, 40-59 ans et 60+ ans) des six offices régionaux de la santé du Manitoba.
Cette étude de prévalence permettra aux responsables de la santé publique d’estimer le nombre d’infections non diagnostiquées au Manitoba et de déterminer la proportion de la population qui est susceptible de contracter la COVID-19. Les résultats de l’étude permettront par la suite aux responsables de mettre en œuvre des politiques de santé publique en réponse à l’évolution des tendances au fil du temps.
Des observations financées par le GTIC sur la sérosurveillance pancanadienne
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue BMC Public Health a été réalisée pour obtenir une estimation plus précise du fardeau de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans la province du Manitoba, tenant compte de tous les groupes d’âge, du statut vaccinal et de l’atténuation des taux d’anticorps.
Des observations financées par le GTIC sur la sérosurveillance pancanadienne
Les études financées par le GTIC qui surveillent la séroprévalence attribuable à l’infection ou conférée par la vaccination au fil du temps sont essentielles et continueront de l’être pour comprendre la propagation du virus.
Maureen Anderson
Maureen Anderson, Ph. D.
Professeure adjointe, Département de santé communautaire et d’épidémiologie, Collège de médecine, Université de la Saskatchewan
Conseillère technique, Surveillance de la santé publique, Réponse de la SK à la pandémie
Coordonnées
Maureen.anderson@usask.ca
Mots-clés
SRAS-CoV-2, séroprévalence, durée de la protection, vaccination, Delta, Saskatchewan
Domaines de recherche
Santé publique et des populations
Épidémiologie des maladies infectieuses
Épidémiologie de terrain
Publications
Anderson M., Chhetri A., Halyk E., Lang A., McDonald R., Kryzanowski J., Minion J., Trecker M. An outbreak of COVID-19 in a fitness centre in Saskatchewan: Lessons for Prevention. Canadian Communicable Disease Report [accepté sept. 2021]
Trecker M.A., Konrad S., Yalamanchili D.T., Langhorst K., Anderson M. In-person learning low risk for COVID-19 acquisition: Findings from a population-based analysis of the 2020/21 school year in Saskatchewan. [soumis oct. 2021]
Étude de séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Saskatchewan
Notre équipe d’étude, qui comprend Maureen Anderson, Lesley Behl, Amanda Lang, Stephen Lee, Jessica Minion et Cory Neudorf, analyse un total de 20 000 échantillons de sérum sanguin prélevés à des fins de dépistage en Saskatchewan entre mai et décembre 2020 (avant l’administration de vaccins), et entre octobre 2021 et au moins juin 2022 (suivant et coïncidant avec l’administration de vaccins). L’objectif principal de l’étude est de comprendre quelle proportion de la population de la Saskatchewan est immunisée contre le virus par zone géographique, groupe d’âge et sexe, afin d’établir l’immunité cumulative de la population.
Les objectifs secondaires de l’étude comprennent notamment :
- examiner la durée de la protection au niveau de la population en analysant les titres d’anticorps et le temps écoulé depuis la vaccination;
- aider à cibler la vaccination dans les zones de la province où les estimations de l’immunité de la population sont les plus faibles;
- comparer l’immunité de la population de la province avant et après le déploiement de la vaccination contre la COVID-19, ainsi qu’avant et après l’identification de variants préoccupants dans la population;
- estimer la proportion de l’immunité induite par le vaccin dans la population par rapport à l’immunité acquise par l’infection.
Au moment où cette étude a débuté, à l’automne 2021, peu de renseignements étaient disponibles sur la manière dont les anticorps s’atténuent au fil du temps après la vaccination. En recueillant des échantillons de sérum résiduel, en effectuant des tests qualitatifs et quantitatifs pour les niveaux d’anticorps, puis en reliant les échantillons à l’historique d’immunisation des patients contre la COVID-19, nous serons en mesure d’évaluer les taux de séroprévalence et l’impact des vaccins sur les niveaux d’anticorps.
Nous fournirons les données de notre étude au Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, à la Saskatchewan Health Authority et au gouvernement de la Saskatchewan. Les données recueillies profiteront indirectement aux participants en permettant d’obtenir une meilleure compréhension de la COVID-19 dans la province.
Des observations financées par le GTIC sur la sérosurveillance pancanadienne
Des observations financées par le GTIC sur la sérosurveillance pancanadienne
Les études financées par le GTIC qui surveillent la séroprévalence attribuable à l’infection ou conférée par la vaccination au fil du temps sont essentielles et continueront de l’être pour comprendre la propagation du virus.
Philip Awadalla
Philip Awadalla, Ph. D.
Professeur, Département de génétique moléculaire, Faculté de médecine, Université de Toronto
Professeur, Division d’épidémiologie, Dalla Lana School of Public Health, Université de Toronto
Professeur adjoint, CHUM, Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal
Directeur, Bio-informatique, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Chercheur principal, Institut ontarien de recherche sur le cancer
Directeur scientifique national, Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath)
Directeur scientifique, Étude sur la santé Ontario
Chercheur principal et directeur, Centre canadien d’intégration des données de Génome Canada
Mots-clés
Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), SUPPORT-Canada, Étude sur la santé Ontario, Sérologie, Immunité, Prévalence de COVID-19, Génomique
Domaines de recherche
– Génomique
– Dépistage précoce du cancer
– Génétique quantitative et génétique des populations
– Médecine de précision
– Développement de marqueurs pour le diagnostic des cancers
– Big Data et intelligence artificielle
Publications
– CPHA Webinar – CanPath COVID-19 Questionnaire Results: A Preliminary Analysis
– Ouellette TW, Shaw J, Awadalla P. Using image-based haplotype alignments to map global adaptation of SARS-CoV-2. 2021. Biorxiv (and in review)
Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
L’évaluation de la propagation et de la gravité de la pandémie de COVID-19 est de première importance pour éclairer les autorités de santé publique afin qu’elles puissent formuler une réponse ciblée et proportionnelle. L’objectif de SUPPORT-Canada est de recueillir des données et du matériel biologique dans le but d’aider les chercheurs et les médecins à déterminer les facteurs de sensibilité à la COVID-19 et sa gravité. Ces connaissances nous aideront ensuite à reconnaître les profils et les communautés très vulnérables.
SUPPORT-Canada repose sur la collaboration entre le Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath) et le University Health Network, avec le soutien de partenaires régionaux, nationaux et internationaux. CanPath est une plateforme nationale de recherche en santé publique qui observe l’état de santé de 330 000 Canadiens.
Le grand nombre de participants et la portée pancanadienne de notre projet, ainsi que l’étendue des populations prises en compte, nous permettent de cerner l’impact de l’âge, du sexe, des facteurs sociodémographiques et génétiques, de la géographie et de l’historique de santé sur les réponses immunitaires contre la COVID-19.
Grâce à un sondage que nous avons mis en place en 2020, nous sommes en mesure de détecter les participants ayant potentiellement été exposés ou infectés. Nous pouvons aussi évaluer l’incidence des problèmes médicaux préexistants des patients, relevés e à l’aide d’un protocole de collecte régulière de données médicales au cours des dix dernières années, sur la gravité des cas de COVID-19.
Ce projet comprend également une étude de séroprévalence portant sur 3 000 participants à trois moments différents. Les résultats de cette étude nous permettent d’observer les marqueurs immunitaires avant et après la vaccination.
La détection de participants diagnostiqués et symptomatiques au sein de la population permet un suivi rapide qui aide les agences de santé publique du Canada, tant au niveau des individus que des communautés. Elle permet également de mieux comprendre l’incidence géographique de la COVID-19 à l’échelle du pays.
De plus, ces renseignements sur la COVID-19 nous permettent de fournir des données en temps opportun à la communauté scientifique afin de soutenir la recherche concernant la surveillance, la prévention et les facteurs de risque.
Résultats : Surveillance de la prévalence de la COVID-19 et des résultats dans des cohortes prospectives au Canada (SUPPORT-Canada)
Des résultats financés par le GTIC sur la sécurité et l’efficacité des vaccins
Les études financées par le GTIC démontrent le rôle important que jouent les vaccins dans la protection des Canadiens et des habitants du reste du monde contre une COVID-19 grave.
Dans un article de Frontiers in Public Health, l’équipe de recherche CARTaGENE, installée au Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, qui participe à l’étude CanPATH financée par le GTIC, a révélé que la réticence envers la vaccination chez les adultes du Québec était corrélée avec le niveau de scolarité, l’âge et d’autres déterminants sociodémographiques.
Les premiers résultats de l’étude sur les anticorps de la COVID-19 intitulée Partenariat canadien pour la santé de demain (CanPath), obtenus après l’analyse de près de 6 000 prélèvements de gouttes de sang séchées recueillis entre le 8 février et le 17 mai 2021, révèlent une forte variabilité dans la quantité d’anticorps produits après une seule dose de vaccin contre la COVID-19. Ces résultats soulignent l'importance d'accélérer l'administration des deuxièmes doses alors que le variant Delta continue de se propager, d'autant plus que la grande majorité des Canadiens n'ont reçu qu'une seule dose de vaccin.
Résultats : Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC)
Des résultats financés par le GTIC sur les affections post-COVID
On estime actuellement que près d’une personne sur dix atteinte d’une infection par le SRAS-CoV-2 (qu’elle soit hospitalisée ou non) peut contracter une affection post-COVID (APC), également connue sous le nom de COVID longue, ce qui représente un fardeau de plus de 16 millions de personnes dans le monde.
L’étude la plus représentative menée au Canada à ce jour pour déterminer combien de Canadiens ont des anticorps contre le SRAS-CoV-2, le virus causant la COVID-19, révèle qu’à peine 2,6 % d’entre eux, testés entre novembre 2020 et avril 2021, ont développé des anticorps à la suite d’une infection antérieure. De plus, 1 % des Canadiens avaient des anticorps à la suite de la vaccination, ce qui démontre que la vaccination n’était pas largement disponible pendant la période d’enquête. Cela porte donc à 3,6 % le pourcentage total de Canadiens dotés d’une certaine forme d’immunité avant la troisième vague. Ces données proviennent de l’Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC) de Statistique Canada, réalisée en partenariat avec le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Santé Canada (SC).
Angela Cheung
Co-chercheure principale pour CANCOV (Étude longitudinale canadienne de cohorte sur la COVID-19), University Health Network
Médecin membre du personnel en médecine interne générale, chercheure principale, University Health Network
Contact
angela.cheung@uhn.ca
Mots-clés
COVID-19
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Syndrome respiratoire aigu sévère
USI
Hospitalisé
Non-hospitalisé
Cohorte
Domaines de recherche
Médecine intégrative
Facteurs de risques cliniques et génétiques
Sarcopénie, ostéoporose, fragilité
Sexe et genre, différences ethniques
Objectifs fonctionnels, qualité de vie, recherche en systèmes de santé
Analyses coût-efficacité, prise de décision médicale
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Cheung+AM%5BAU%5D+NOT+Cheung+AMS%5BAU%5D+NOT+Cheung+AMC%5BAU%5D+AND+%28Toronto%5BAD%5D+OR+UHN%5BAD%5D%29&sort=date
https://www.scopus.com/authid/detail.uri?authorId=7401806456
https://orcid.org/0000-0001-8332-0744
Margaret Herridge
Professeure de médecine, Université de Toronto
Médecin, Hôpital général de Toronto
Scientifique principale, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto
Co-chercheuse principale pour CANCOV (Canadian COVID-19 Longitudinal Cohort Study), University Health Network
Directrice de la recherche en soins intensifs, Division interdépartementale de médecine de soins intensifs, Université de Toronto
Faculté, Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé, Université de Toronto
Coordonnées
margaret.herridge@uhn.ca
Mots-clés
COVID-19
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA)
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
USI
Hospitalisé
Soins intensifs
Aidants familiaux
Ventilation mécanique prolongée
Domaines de recherche
Résultats à long terme après un SDRA
SRAS
Ventilation mécanique prolongée
COVID-19
Programme RECOVER
Soins de suivi centrés sur le patient et la famille après une maladie grave
Programme CANCOV
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Herridge+M%5BAU%5D+NOT+3475205%5BPMID%5D&sort=date
https://www.scopus.com/authid/detail.uri?authorId=6701511275
https://orcid.org/0000-0002-2903-1631
Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV)
L’Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV) est la première étude offrant une évaluation détaillée des résultats fonctionnels précoces et après un an chez 2000 patients atteints de COVID-19 et leurs proches aidants. Notre équipe est composée de chercheurs possédant une vaste expérience en recherche durant la crise du SRAS.
Co-dirigé par Dre Angela M. Cheung et Dre Margaret S. Herridge, CANCOV est un consortium interdisciplinaire de chercheurs et de médecins à l’origine de plusieurs études canadiennes sur la COVID-19. Nos travaux de recherche sont axés, entre autres, sur la génomique, l’épigénomique, la détection des anticorps et les analyses du système immunitaire.
Dans cette étude, 2000 patients (1000 hospitalisés et 1000 non hospitalisés) et 500 proches aidants ont été recrutés dans les quatre provinces canadiennes les plus touchées : le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Nos travaux de recherche incluent trois cohortes de cas de COVID-19 : des patients non hospitalisés, des patients qui ne sont pas aux soins intensifs et des patients aux soins intensifs.
À l’aide de ce programme de recherche, nous allons :
- Définir les nombreuses conséquences de la COVID-19, y compris les résultats fonctionnels à court et à long terme et ceux des proches aidants.
- Déterminer les facteurs de risques cliniques, le rythme du rétablissement pour l’ensemble des cas de COVID-19.
- Fournir des descriptions cliniques détaillées pour les enquêtes à des fins de recherche en génétique, en science de base, en multiomique ou en recherche translationnelle.
- Faciliter la conception de modèles et d’outils basés sur l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique et d’études cliniques secondaires.
CANCOV permettra de rehausser la qualité des soins aux patients atteints de la COVID-19 et d’accélérer la transition entre recherche et application. Les conclusions issues de ce projet de grande envergure soutiendront le Canada dans l’amélioration des soins cliniques pour les cas de COVID-19 et aideront les fournisseurs de services et décideurs à faire de meilleurs choix.
Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV)
La plateforme HostSeq, créée en avril 2020, est une collaboration nationale d’études populationnelles sur les facteurs de risque génétiques de l’infection par le SRAS-CoV-2 et des résultats cliniques qui s’y rattachent.
Marc Germain
Dr Marc Germain
Vice-président, affaires médicales et innovation, Héma-Québec
Mots-clés
Transfusion, épidémiologie, maladies infectieuses
Domaines de recherche
Épidémiologie de la transfusion, maladies transmissibles par le sang
Publications
Approx 60″
Étude de séroprévalence et validation croisée des tests sérologiques à haut débit mené par le Groupe de travail fédéral sur l’immunité face à la COVID-19 (Héma-Québec)
Il est essentiel de connaître l’étendue de l’infection au SRAS-CoV-2 dans la population générale pour lutter contre la COVID-19 par des mesures de santé publique. Les Québécois qui donnent bénévolement de leur sang forment un groupe représentatif de la population en général. Ils sont âgés de 18 à 69 ans et résident dans toutes les régions de la province. L’étude de ce groupe est un moyen efficace de recueillir des données sur l’infection au SRAS-CoV-2 et la progression de l’immunité au sein de la population.
L’objectif de notre étude est d’estimer le nombre de personnes qui ont contracté le SRAS-CoV-2 au Québec ou qui ont des anticorps contre le virus après avoir été vaccinées. Pour ce faire, nous déterminons la prévalence des anticorps chez un certain nombre de donneurs de sang, qui forment notre échantillon. Notre étude a débuté en mai 2020 après la première vague de la pandémie de COVID-19 et les données continuent d’être collectées et analysées à intervalles réguliers.
Héma-Québec est en bonne position pour réaliser une telle étude, puisqu’elle dispose déjà des laboratoires et de l’expertise nécessaires pour analyser les échantillons sanguins dans le cadre de ses activités normales.
Cette étude est financée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 est un partenaire de l’étude qui contribue à la validation croisée des résultats, c’est-à-dire une évaluation des résultats à l’aide de cinq tests de détection d’anticorps offerts sur le marché, afin de normaliser l’interprétation des résultats.
Résultats : Étude de séroprévalence et validation croisée des tests sérologiques à haut débit mené par le Groupe de travail fédéral sur l’immunité face à la COVID-19 (Héma-Québec)
L’évaluation de la séroprévalence est la principale méthodologie utilisée au Canada et dans le monde pour déterminer l’étendue et les tendances de l’immunité au SRAS-CoV-2, que ce soit après une infection, après la vaccination ou après ces deux événements.
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, des chercheurs d’Héma-Québec dirigés par le Dr Marc Germain et la Pr Renée Bazin et financés par le GTIC rendent compte des caractéristiques de donneurs de plasma dont les échantillons sont utilisés pour étudier l’immunité contre la COVID-19 au Québec.
Selon une récente enquête de séroprévalence réalisée par Héma-Québec, 27,4 % des adultes de la province ont produit des anticorps acquis par l’infection par le SRAS-CoV-2 entre janvier et la mi-mars 2022, pendant la première vague du variant Omicron.
La dernière enquête sérologique menée par Héma-Québec estime que 45,3 % des adultes québécois ont développé des anticorps acquis par l'infection par le SRAS-CoV-2 entre décembre 2021 et juin 2022, alors qu'ils étaient 27,3 % à la mi-mars 2022.
Une nouvelle méthode pour déceler la séroprévalence du SRAS-CoV-2
Dans une prépublication, qui n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, des chercheurs financés par le GTIC ont mis au point une nouvelle approche pour déceler les anticorps antinucléocapsidiques (anti-N) du SRAS-CoV-2.
Dans une étude financée partiellement par le GTIC et publiée dans la revue Cell Reports, les Prs Renée Bazin d’Héma-Québec et Andrés Finzi de l’Université de Montréal démontrent qu’une troisième dose de vaccin conférait de vigoureuses réponses des anticorps, quel que soit l’intervalle entre les première et deuxième doses.
Une étude dirigée par l’organisme provincial de collecte de sang Héma-Québec, qui a été soutenue par le GTIC et à laquelle a participé le Pr Andrés Finzi, un chercheur financé par le GTIC, a démontré que 2,23 % des donneurs de sang étaient séropositifs au SRAS-CoV-2 entre le 25 mai et le 9 juillet 2020, un résultat environ quatre fois supérieur au nombre de cas de COVID-19 confirmés par amplification en chaîne par polymérase (PCR) pendant la même période.
Des chercheurs de l’Université de Montréal et d’Héma-Québec, conjointement avec des collaborateurs du Canada, déclarent que les anticorps des patients rétablis d’une grave COVID ont tendance à présenter des réponses plus marquées.
Une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour dépister le plasma convalescent
Conjointement avec leurs équipes, le Pr Andrés Finzi de l’Université de Montréal et la Pre Renée Bazin d’Héma-Québec ont décrit dans un récent numéro de Transfusion une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour déterminer les taux d’anticorps produits contre la protéine spiculaire du SARS-CoV-2 dans le plasma de donneurs rétablis de la COVID-19.
Une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour dépister le plasma convalescent
Conjointement avec leurs équipes, le Pr Andrés Finzi de l’Université de Montréal et la Pre Renée Bazin d’Héma-Québec ont décrit dans un récent numéro de Transfusion une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour déterminer les taux d’anticorps produits contre la protéine spiculaire du SARS-CoV-2 dans le plasma de donneurs rétablis de la COVID-19.
Présentation des résultats définitifs de l’étude de séroprévalence canadienne la plus représentative
15 juillet 2021
26 mai 2021
Des organismes de collecte de sang réaliseront une importante évaluation de la durée de l’immunité COMMUNIQUÉ DE PRESSE MONTRÉAL, 27 mai 2021 — Les résultats des dernières études de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec qui, combinées, portent sur les 10 provinces, confirment que d’un océan à l’autre, les taux de séroprévalence d’anticorps développés […]
Séroprévalence au Canada estimée par la Société canadienne du sang, mai 2020 à janvier 2021
Ces résultats sont un tableau des estimations de la séroprévalence fournies par la Société canadienne du sang pour les mois de mai 2020 à janvier 2021. Vous y trouverez aussi les liens vers les rapports complèts de la CSC.
Le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 se réjouit de la publication des résultats de l’étude de séroprévalence des donneurs de sang réalisée par Héma-Québec, et travaillera avec cette dernière pour valider les résultats à l’aide d’un autre test de détection des anticorps. Nous sommes impatients de faire part de nos […]
Ron Gravel
Ron Gravel
Statistique Canada
Directeur, Centre de données sur la santé de la population
Mots-clés
Santé, statistiques, données, santé de la population, enquêtes démographiques
Domaines de recherche
Statistiques de santé, cadre de santé de la population, santé mentale, résultats de la santé de la population, déterminants de la santé de la population, méthodes d’enquête
Publications
Orpana H.M., Lemyre L., Gravel R. Revenu et détresse psychologique : le rôle de l’environnement social. Rap. sur la santé Mars 2009;20(1):21-8. https://www150.statcan.gc.ca/n1/en/pub/82-003-x/2009001/article/10772-eng.pdf?st=rJRf3CkN
Aspect humain de la santé mentale et de la maladie mentale au Canada. Analyste principal en chef pour Statistique Canada, Agence de la santé publique du Canada, Cat. No. HP5-19/2006F. 2006. https://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/human-humain06/pdf/human_face_f.pdf
Barr R.G., Pantel M.S., Young S.N., Wright J.H., Hendricks L.A., Gravel R. The response of crying newborns to sucrose: is it a « sweetness » effect? Physiol Behav. Mai 1999;66(3):409-17. doi: 10.1016/s0031-9384(98)00294-7.
Pepler C., Edgar L., Gilmore N., Ladd H., Morrison K., Sampalis J., Seguin E., Gravel R. The effect of focused coping skills programs on perceived control and well-being in HIV + persons. 1999. Rapport final présenté au Programme national de recherche et de développement en matière de santé, Santé Canada : No projet 6605-4531-AIDS, Ottawa, Canada.
Gravel R.G. The Canadian Community Health Survey: Mental Health Survey Results. Statistics Canada Daily Release, Septembre 2003, Ottawa, Ontario.
Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC)
Grâce à l’intégration de données administratives sur la santé et de nature sociale, ce projet servira aussi de plateforme pour explorer des enjeux émergents en matière de santé publique, notamment les répercussions de la COVID-19 sur la santé et le bien-être sur le plan social.
L’étude s’appuie sur un questionnaire en ligne et un échantillon sanguin prélevé sous forme de gouttes de sang séché. Le questionnaire comprend des questions sociodémographiques et permet de recueillir des renseignements sur l’exposition à la COVID-19, l’expérience et les symptômes, de même que sur la couverture vaccinale. Les participants pourront connaître les résultats d’analyse de leurs échantillons de sang et seront informés sur les connaissances actuelles à propos du dépistage d’anticorps.
L’équipe de recherche fait parvenir des trousses de prélèvement et des questionnaires à 48 000 Canadiens à leur domicile, autant en milieu rural qu’en milieu urbain, dans les dix provinces et les trois territoires. Des chercheurs feront un suivi auprès des personnes n’ayant pas répondu à l’enquête, afin d’améliorer le taux de réponse.
(Les participants ne se portent pas volontaires. Ils sont sélectionnés à l’aide d’une formule mise au point pour obtenir l’échantillon le plus représentatif possible en fonction des objectifs de l’étude.)
Cette étude révélera des renseignements importants sur l’ampleur de la transmission, les régions du pays où elle a eu lieu et les populations qui ont été touchées. Nos résultats contribueront à orienter les interventions en santé publique contre la COVID-19 dans l’ensemble des provinces et territoires du pays.
Deuxième cycle de l’Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC)
Ce deuxième cycle de l’Enquête canadienne sur la santé et les anticorps contre la COVID-19 (ECSAC) vise à mieux comprendre les impacts de la pandémie sur la santé et le bien-être des Canadiens, y compris la prévalence des symptômes et des maladies chroniques et les défis auxquels les Canadiens ont pu être confrontés dans l’accès aux soins de santé.
Fruit d’un partenariat entre Statistique Canada, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), l’étude permettra d’estimer la prévalence du syndrome post-COVID-19 (communément appelé COVID longue) au Canada et fournira des renseignements sur les facteurs de risque, les symptômes et les répercussions de ce syndrome sur les activités quotidiennes.
Le GTIC finance les parties de l’étude qui se concentrent sur la compréhension de la prévalence des anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans la population canadienne. Cette étude vise à établir une compréhension statistiquement représentative du nombre d’adultes canadiens ayant des anticorps contre la COVID-19, que ce soit en raison d’un vaccin contre la COVID-19 ou d’une infection antérieure par le SRAS-CoV-2. L’étude donnera également un aperçu du nombre de Canadiens qui étaient infectés au moment de l’enquête grâce à un test de salive effectué auprès de deux tiers des participants.
D’avril à juin 2022, un total de 100 000 personnes (de 18 ans et plus) réparties dans 10 provinces ont été invitées à participer à l’enquête. Le premier groupe (33 000 personnes) a été invité à prélever son propre échantillon de gouttes de sang séché (GSS) pour effectuer un dépistage d’anticorps. Les deuxième et troisième groupes (67 000 personnes au total) collectent à la fois des échantillons de gouttes de sang séché pour le dépistage d’anticorps et des échantillons de salive pour le dépistage d’amplification en chaîne par polymérase (PCR). Les participants envoient leurs échantillons à Statistique Canada, qui les envoie ensuite à divers laboratoires pour analyse. Les participants reçoivent un rapport indiquant si des anticorps ont été trouvés dans leur échantillon de sang et, pour ceux qui fournissent un échantillon de salive, si le test montre qu’ils avaient une infection active au moment du prélèvement de l’échantillon. Les résultats préliminaires de l’enquête seront disponibles à l’automne 2022, les résultats définitifs étant attendus au début de 2023.
Deborah Money
Professeure, Département d’obstétrique et gynécologie, School of Population and Public Health (SPPH), Université de la Colombie-Britannique
Clinicienne-chercheure, Women’s Health Research Institute, BC Women’s Hospital
Mots-clés
Maladies infectieuses sexuellement transmissibles
VIH
Microbiome maternel
VPH
COVID-19 et grossesse
Domaines de recherche
Mes premiers travaux de recherche étaient axés sur les infections virales en période de grossesse, dont le VIH, l’hépatite C et l’Herpes simplex. J’ai dirigé une étude pancanadienne sur les vaccins contre le VIH et le VPH, et sur le cancer du col utérin chez les femmes vivant avec le VIH. Ces dix dernières années, j’ai aussi dirigé un programme de médecine personnalisée centré sur les femmes, notamment sur la compréhension de la relation entre microbiome vaginal et santé, et sur l’impact du microbiome maternel sur le microbiome intestinal du nourrisson. Plus récemment, mon équipe de recherche s’est penchée sur l’étude de la COVID-19 en contexte de grossesse, à l’aide de CANCOVID-Preg et d’une étude de séroprévalence basée sur le sérum prénatal.
Étude de la transmission du SRAS-CoV-2 à l’aide de tests sanguins standard pendant la grossesse
Les femmes enceintes passent des dépistages sanguins de routine lors des soins prénataux et ces femmes sont représentatives des adultes de 18 à 45 ans en bonne santé provenant de tous les milieux culturels et socioéconomiques. Notre étude, intitulée Canadian Population Serological Survey Utilizing Antenatal Serum Samples, analyse des prélèvements sanguins effectués auprès de femmes enceintes partout au Canada afin de déterminer la prévalence et la propagation de la COVID-19 au pays.
À l’aide de ces prélèvements, notre équipe de recherche tente de répondre à des questions clés sur la prévalence sérologique des anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2.
Pendant la phase 1 de notre étude, notre équipe a procédé à un dépistage transversal sur la séroprévalence dans les provinces et territoires du Canada. L’objectif était de réunir, à l’aide de tests sérologiques, un groupe représentatif de la population canadienne dont les données permettront de soutenir la lutte contre la pandémie de COVID-19. Par la suite, nous avons évalué périodiquement l’évolution de la prévalence du SRAS-CoV-2 à l’aide d’échantillons prénataux.
Notre étude vise à mieux cerner les dynamiques de transmission de la COVID-19 au sein de cette population représentative. De plus, les conclusions peuvent nous aider à surveiller la propagation et l’impact du virus au Canada, ainsi qu’à en apprendre davantage au sujet de la réponse immunitaire à cette maladie.
Sheila O'Brien
Professeure adjointe, École d’épidémiologie et de santé publique, Université d’Ottawa
Directrice médicale associée, épidémiologie et surveillance, Société canadienne du sang
Coordonnées
sheila.obrien@blood.ca
Mots-clés
Séroprévalence
Épidémiologie
Surveillance
Médecine transfusionnelle
Santé des donneurs de sang
Domaines de recherche
Pathogènes à diffusion hématogène
Modélisation mathématique des risques
Santé des donneurs de sang
Publications
Saeed S, Drews SJ, Pambrun C, Yi QL, Osmond L, O’Brien SF. Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les donneurs de sang après la première vague de COVID-19 au Canada. Transfusion 2021:61:862-872
Société canadienne du sang : Dépister les infections par le SRAS-COV-2 dans la population générale
Les Canadiens qui donnent leur sang sont généralement considérés comme étant en bonne santé. Depuis longtemps, la SCS a mis en place des procédures permettant d’assurer la conservation sécuritaire des réserves de sang. De fait, notre pratique habituelle est de conserver pendant une semaine un échantillon de plasma de chacun des 13 000 à 20 000 dons canadiens hebdomadaires que nous recevons, au cas où des analyses supplémentaires seraient nécessaires. Au printemps 2020, nous avons rapidement mis en œuvre une procédure visant à stocker les 80 % d’échantillons de plasma pour lesquels ces analyses ne sont pas nécessaires pour un dépistage de la présence d’anticorps du SRAS-CoV-2.
Les objectifs de l’étude, approuvés par notre comité d’éthique de la recherche, comprennent l’analyse d’environ un demi-million d’échantillons sur une période de deux ans, dont nous surveillerons les donneurs sur une base mensuelle en nous appuyant sur des variables démographiques et géographiques. Certains donneurs feront l’objet de plusieurs dépistages pour permettre un suivi à long terme. De plus, nous étudierons possiblement la durée de la réponse immunitaire à l’infection par la COVID-19.
Nous avons aussi intégré à l’étude une nouvelle méthode d’analyse qui distingue l’immunité acquise après infection de l’immunité acquise après vaccination. Nous avons analysé environ 160 000 échantillons entre mai 2020, date de début de l’étude, et janvier 2021. Pendant la première vague (de mai à juin 2020), moins d’un pour cent des donneurs de sang présentaient des anticorps du SRAS-CoV-2. En janvier 2021, ce chiffre est monté à deux pour cent. Ces faibles taux indiquent que les vaccins seront essentiels pour arriver à une immunité de la population générale.
Résultats : Société canadienne du sang : Dépister les infections par le SRAS-COV-2 dans la population générale
Selon le rapport le plus récent de la Société canadienne du sang financé par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection atteignait 82,68 % en décembre 2023, ce qui est semblable aux 82,97 % observés en novembre 2023. Comme dans les rapports précédents, le pourcentage de jeunes donneurs (de 17 à 24 ans) qui possédaient des anticorps acquis par l’infection atteignait 92,01 % au 31 décembre 2023, légèrement moins que les 92,46 % observés à la fin de novembre 2023.
Selon le rapport le plus récent de la Société canadienne du sang financé par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection atteignait 83 % en novembre 2023, soit une légère augmentation par rapport aux 81,6 % d’octobre 2023.
Selon le rapport le plus récent de la Société canadienne du sang financé par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection est maintenant stable, à environ 80 %, chez les donneurs de sang canadiens.
Selon le rapport le plus récent de la Société canadienne du sang financé par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection est maintenant stable, à environ 80 %, chez les donneurs de sang canadiens.
À la rentrée scolaire, la séroprévalence attribuable à l’infection était stable, à 80 %
Selon le rapport le plus récent de la Société canadienne du sang financé par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection s’élevait à 80,1 % chez les donneurs de sang canadiens en septembre 2023.
La séroprévalence attribuable à l’infection est demeurée stable, près de la marque des 80 %, en août
Selon le plus récent rapport de la Société canadienne du sang, la séroprévalence attribuable à l’infection s’est établie à 79,03 % chez les donneurs de sang canadiens en août 2023.
La séroprévalence attribuable à l’infection était stable, à 80 %, en juillet
Selon la plus récente enquête de la Société canadienne du sang financée par le GTIC, la séroprévalence attribuable à l’infection est demeurée stable, à 80 %, chez les donneurs de sang canadiens à la fin de juillet.
Des observations financées par le GTIC sur la sérosurveillance pancanadienne
Les études financées par le GTIC qui surveillent la séroprévalence attribuable à l’infection ou conférée par la vaccination au fil du temps sont essentielles et continueront de l’être pour comprendre la propagation du virus.
La séroprévalence attribuable à l’infection atteignait 79,6 % en mai, ce qui est comparable à avril
Le plus récent rapport de séroprévalence de la Société canadienne du sang financé par le GTIC révèle qu’environ 79,6 % des donneurs de sang adultes possédaient une séroprévalence acquise par l’infection en mai, ce qui est comparable au mois d’avril (79,4 %).
Conformément à la prévalence continue des variants Omicron (essentiellement les sous-variants BA.4, BA.5 et BA.5), la séropositivité acquise par l’infection a continué d’augmenter chez les donneurs de sang, puisqu’elle a atteint 65,4 % à la fin de septembre par rapport à 60 % la dernière semaine d’août. Ces données proviennent de la Société canadienne du sang.
L’écart entre les taux de COVID-19 et la vaccination chez les Canadiens racisés et non racisés subsiste, tout comme celui entre les Canadiens des quartiers défavorisés et aisés. Le rapport de sérosurveillance le plus récent de l’étude de la Société canadienne du sang, qui est financée par le GTIC, a été publié pour le […]
Il est intéressant de noter que presque tous les donneurs de sang de la Société canadienne du sang prélevé en novembre se sont révélés positifs aux anticorps dirigés contre la protéine spiculaire du SRAS-CoV-2. Bien que cela soit principalement dû au fait qu’ils aient reçu au moins une dose de vaccin, la séroprévalence d’une […]
Rapport de décembre de la Société canadienne du sang : L’avance d’Omicron
Le dernier rapport de la Société canadienne du sang, qui couvre les premiers jours de la vague omicron, montre que malgré la présence quasi universelle d’anticorps anti-SARS-CoV-2 chez les donneurs de sang, le nombre de donneurs ayant des anticorps dus à une infection antérieure a augmenté. Principales conclusions : La proportion de donneurs présentant des […]
Des données de début 2022 sur le sang reflètent l’impact d’Omicron avant les Fêtes
Dans le premier d’une série de rapports bihebdomadaires, la Société canadienne du sang a révélé la progression d’Omicron en décembre 2021. Alors que tous les donneurs de sang se sont révélés positifs pour la protéine de spicule (S), principalement en raison de la vaccination, la séropositivité acquise par l’infection (mise en évidence par les […]
Selon les données de la Société canadienne du sang, la séropositivité acquise par l'infection a augmenté tout au long du mois de février 2022, atteignant en moyenne 23,7 % pour le mois, soit le double du taux de 12,1 % enregistré en janvier.
La hausse de l’immunité acquise par l’infection ralentit au début de mars
Voici un résumé, rédigé par des membres du Secrétariat du GTIC, du rapport que la Société canadienne du sang a présenté au GTIC publié à la mi-mars 2022, sur les données recueillies lors de dons de sang. Les conclusions ou les résultats contenus dans la recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous […]
Comme le laissait présager la transmission continue du variant Omicron, la séropositivité acquise par l’infection a augmenté graduellement chez les donneurs de sang tout au long du mois de mars, passant de 27 % à 30 %.
Les donneurs de sang de 17 à 24 ans ont toujours connu le taux de séropositivité le plus élevé découlant de l’infection. Les données de la Société canadienne du sang colligées à la mi-avril démontrent que la majorité des jeunes (52 %) de ce groupe d’âge possédaient des anticorps acquis par l’infection (des anticorps qui visent la protéine nucléocapsidique).
La propagation du variant Omicron qui se poursuit expliquerait l’augmentation du taux de séropositivité acquise par l’infection chez les donneurs de sang en avril, qui est passé de 33 % au début du mois à 40 % à la fin.
Comme le laissait présager la transmission continue des variants Omicron en circulation, la séropositivité acquise par l’infection (mesurée d’après le taux d’anticorps anti-N) a augmenté graduellement chez les donneurs de sang au début de mai, passant de 40 % à la fin du mois d’avril à 46 % à la mi-mai, selon les données les plus récentes de la Société canadienne du sang.
La capacité de neutralisation du SRAS-COV-2 chez les donneurs de sang
Cette étude, publiée dans Microbiology Spectrum et réalisée par les Prs Steven Drews et Sheila O’Brien, des chercheurs de la Société canadienne du sang financés par le GTIC, a permis de caractériser la capacité de neutralisation et l’ampleur de la protection contre le SRAS-CoV-2 et ses variants préoccupants (alpha, bêta, gamma et delta).
Le recours à divers dosages et modèles pour établir la véritable séropositivité des Canadiens
L’utilisation parallèle de divers dosages sérologiques sur le même groupe d’échantillons peut produire des résultats incohérents.
Les tendances des anticorps dans les 11 premiers mois de 2021 : la Société canadienne du sang
Dans un article de Microbiology Spectrum, des chercheurs de la Société canadienne du sang (SCS) présentent l’évolution de la séroprévalence acquise par l’infection et induite par la vaccination observée entre janvier et novembre 2021.
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Rapport de la Société canadienne du sang de mai 2022 au GTIC Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC. Comme le laissait présager la transmission continue […]
Le personnel paramédical non vacciné est plus vulnérable à la COVID-19
Dans le cadre de l’étude CORSIP (acronyme anglais de risques professionnels, séroprévalence et immunité liés à la COVID-19 chez les membres du personnel paramédical), les Drs Brian Grunau et David Goldfarb (Université de la Colombie-Britannique), des chercheurs financés par le GTIC, n’ont pas constaté de plus fort risque de SRAS-CoV-2 chez les membres du personnel paramédical, avant la vague Omicron, que dans un groupe témoin de donneurs de sang.
D’après une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, le risque que des adultes soient infectés par le SRAS-CoV-2 était plus faible en milieu scolaire que dans la communauté, même pendant la première vague du variant Omicron.
L’efficacité d’un dosage anti-SRAS-CoV-2 à déceler la COVID-19 atteint près de 90 %
Une étude financée par le GTIC, dirigée par les Drs Brian Grunau, David Goldfarb et Pascal Lavoie de l’Université de la Colombie-Britannique et par Sheila O’Brien et Steven Drews de la Société canadienne du sang, et publiée dans la revue Open Forum Infectious Diseases, a évalué la sensibilité du dosage nucléocapsidique anti-SRAS-CoV-2 de Roche.
Avec la transmission continue du variant Omicron au Canada, la séroprévalence acquise par l'infection a de nouveau augmenté au sein de la communauté des donneurs de sang, passant de 46,3 % à la fin de mai à 50,7 % à la fin de juin.
La séroprévalence acquise pas l’infection a augmenté en juillet, selon la Société canadienne du sang
En raison de la transmission continue des récents variants Omicron (BA.4 et BA.5) au Canada, la séropositivité acquise par l’infection a encore augmenté chez les donneurs de sang, passant de 50,7 % à la fin de juin à 54 % à la fin de juillet, en raison d’une modeste croissance d’une semaine à l’autre au mois de juillet.
La promesse des immunodosages quantitatifs pour dépister le plasma riche en anticorps des donneurs
Une nouvelle étude de l’équipe de la Société canadienne du sang (SCS), dirigée par les Prs Sheila O’Brien et Steven Drews, financée par le GTIC et publiée dans Microbiology Spectrum, caractérise la capacité d’un nouvel immunodosage à établir la concentration d’anticorps neutralisants contre le SRAS-CoV-2 présents dans le plasma sanguin.
Omicron et ses sous-variants (BA.4 et BA.5) ont continué de se propager au Canada en août. La dernière semaine d’août, 60 % des donneurs de sang présentaient une séropositivité acquise par l’infection, par rapport à 56,5 % à la fin de juillet.
Comprendre les perceptions communautaires liées à l’acceptation des vaccins
Une étude sur la communauté sud-asiatique dirigée par la Dre Sonia Anand de l’Université McMaster, financée par le GTIC et parue en prépublication, c’est-à-dire qu’elle n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, a démontré que des facteurs comme la dynamique de la communauté, la langue et le contexte culturel peuvent contribuer à renforcer la confiance et l’acceptation vis-à-vis de la vaccination dans divers groupes de la population.
D’après des données de la Société canadienne du sang publiées dans la revue Viruses, la séroprévalence induite par l’infection a augmenté à l’émergence du variant Omicron du SRAS-CoV-2 entre septembre 2021 et juin 2022.
Dans son dernier rapport, la Société canadienne du sang a révélé les répercussions considérables de la propagation du variant Omicron jusqu’à la mi-février 2022. Selon ce rapport, 22,7 % des donneurs de sang ont déjà contracté le SRAS-CoV-2 – un chiffre qui représente un bond de 35 % pendant la période d’étude de 22 jours (du 24 janvier au 15 février).
Selon le plus récent rapport de la Société canadienne du sang, 98 % des donneurs de sang échantillonnés possédaient des anticorps anti-SRAS-CoV-2. Ce pourcentage découle en grande partie de l’administration d’au moins une dose de vaccin, car la séroprévalence découlant de l’infection est demeurée faible, à 4,3 %. Les résultats révèlent également une tendance vers la […]
26 mai 2021
Au total, 96 % des donneurs de sang canadiens possèdent des anticorps anti-SRAS-CoV-2, découlant surtout de la vaccination. Ce taux a augmenté par rapport aux 91 % de juin et aux 95 % de juillet. C’est ce que révèle le 13e rapport de séroprévalence de la Société canadienne du sang, portant sur des données d’août 2021. Néanmoins, des […]
En raison de la persistance continue des infections par le SRAS-CoV-2, notamment chez les personnes non vaccinées, il est toujours nécessaire de disposer de thérapeutiques pour traiter les personnes hospitalisées à cause de la COVID-19.
Selon les tout derniers résultats de l’enquête sérologique mensuelle de la Société canadienne du sang, 95 % des donneurs de sang échantillonnés en juillet 2021 possédaient des anticorps contre le SRAS-CoV-2, surtout acquis par la vaccination. Non seulement la séroprévalence induite par les vaccins a-t-elle augmenté dans tous les groupes sociodémographiques et toutes les régions […]
En juin, de nombreux Canadiens ont retroussé leur manche pour se faire vacciner contre la COVID-19. Les plus récents résultats de l’enquête sérologique de la Société canadienne du sang le reflètent, puisque la séroprévalence conférée par les vaccins a grimpé à 86 % au Canada (à l’exclusion des Territoires du Nord-Ouest et du Québec), par […]
Séroprévalence au Canada estimée par la Société canadienne du sang, mai 2020 à janvier 2021
Ces résultats sont un tableau des estimations de la séroprévalence fournies par la Société canadienne du sang pour les mois de mai 2020 à janvier 2021. Vous y trouverez aussi les liens vers les rapports complèts de la CSC.
L’écart entre les taux de COVID-19 et la vaccination chez les Canadiens racisés et non racisés subsiste, tout comme celui entre les Canadiens des quartiers défavorisés et aisés. Le rapport de sérosurveillance le plus récent de l’étude de la Société canadienne du sang, qui est financée par le GTIC, a été publié pour le […]
Des dosages « fabriqués au Canada » donnent de bonnes mesures de la séroprévalence
Dans une récente prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Anne-Claude Gingras, de l’Université de Toronto, et le Pr Steven Drews, de la Société canadienne du sang, qui font tous deux partie du Groupe de travail sur les tests immunologiques du GTIC, ont comparé de multiples dosages et conclu que ceux « fabriqués au Canada » fonctionnent bien.
Des organismes de collecte de sang réaliseront une importante évaluation de la durée de l’immunité COMMUNIQUÉ DE PRESSE MONTRÉAL, 27 mai 2021 — Les résultats des dernières études de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec qui, combinées, portent sur les 10 provinces, confirment que d’un océan à l’autre, les taux de séroprévalence d’anticorps développés […]
Une enquête de sérosurveillance indique que les infections par le SRAS-CoV-2 se développent beaucoup plus rapidement dans les quartiers pauvres et parmi les populations racisées. Les résultats de la dernière étude de séroprévalence menée par la Société canadienne du sang et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) dans neuf […]
Séroprévalence au Canada estimée par la Société canadienne du sang, mai 2020 à janvier 2021
Ces résultats sont un tableau des estimations de la séroprévalence fournies par la Société canadienne du sang pour les mois de mai 2020 à janvier 2021. Vous y trouverez aussi les liens vers les rapports complèts de la CSC.
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les donneurs de sang après la première vague de COVID‐19 au Canada
Depuis mai 2020, la Société canadienne du sang mène chaque mois une étude à l’échelle nationale visant à détecter les anticorps qui reconnaissent le SRAS-CoV-2. Selon les résultats de la première étude, effectuée entre le 9 mai et le 21 juillet 2020, qui ont été publiés dans la revue scientifique Transfusion, 552 des 74 642 donneurs dont les échantillons sanguins ont été analysés présentaient des anticorps détectables, ce qui représentait un taux de séroprévalence ajusté de 7 par 1 000 donneurs.
Les derniers résultats révèlent que peu d’adultes canadiens ont des anticorps contre le SRAS-CoV-2
Les taux les plus élevés ont été observés dans l’Ouest du Canada, mais une vaccination de masse à l’échelle nationale demeure la seule avenue pour obtenir une immunité collective La Société canadienne du sang et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) du Canada publient de nouveaux résultats de leur étude […]
Selon l’étude, seulement 0,7 % des adultes présenteraient des anticorps contre le SRAS-CoV-2 La Société canadienne du sang et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 du Canada publient aujourd’hui les résultats finaux d’une étude sur la séroprévalence de l’infection au SRAS-CoV-2 menée en collaboration par neuf provinces. Cette analyse, effectuée sur 37 373 échantillons […]
La Société canadienne du sang et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 du Canada publient aujourd’hui les résultats initiaux de l’analyse effectuée sur 10 000 premiers échantillons de sang pour détecter la présence d’anticorps contre le SRAS-CoV-2. Entre le 9 mai et le 8 juin 2020, moins de 1 % de ces échantillons comportaient […]
Autre
SeroTracker
Rahul Arora et Tingting Yan, University of Calgary
SeroTracker est un tableau de bord contenant les données des projets de sérosurveillance du SRAS-CoV-2 à l’échelle mondiale. Un tableau de bord réservé au Canada est également disponible. De nombreux pays ont investi dans des enquêtes sérologiques pour comprendre l’étendue réelle de la pandémie, identifier les groupes à risque, surveiller l’immunité induite par la vaccination et élaborer une stratégie de sortie de la pandémie.
Passeports immunitaires COVID-19 : considérations scientifiques, éthiques, stratégiques et techniques
Kumanan Wilson, Bruyère Research Institute
Dans notre étude, nous évaluons le recours potentiel à un passeport immunitaire au Canada. Nous examinons actuellement l’usage qui en est fait à l’international et les implications particulières pour le Canada. Nous émettrons des recommandations concernant la conception d’un outil numérique efficace pour suivre les profils d’immunité, car la nature dynamique d’une telle surveillance en fait l’option la mieux adaptée aux solutions de certification numérique.
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Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19)
Vincent Mooser, Université McGill
La BQC19 recrute près de 5 000 personnes (enfants et adultes) et collecte des échantillons de sang et des données cliniques afin de s’assurer que les scientifiques ont accès au matériel biologique et aux données nécessaires à leurs recherches sur la COVID-19. La biobanque utilise un réseau d’universités et d’hôpitaux au Québec et fait partie d’un plus grand réseau de biobanques au Canada et dans le monde.
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Rahul Arora
Rahul K. Arora
Chargé de cours, Département des sciences de la santé communautaire, Université de Calgary
Chercheur doctoral et boursier Rhodes, Institut d’ingénierie biomédicale, Université d’Oxford
Mots-clés
Séro-épidémiologie, surveillance, modélisation, biostatistique, bases de données, visualisation, santé publique
Domaines de recherche
Intersection de la science des données, de la santé publique et de l’innovation. Approches de la synthèse des données, de la surveillance des maladies et de la modélisation fondées sur les données et la technologie. Mise au point de bases de données, biostatistique et visualisation interactive des données
Publications
Arora R.K., Rocco S., Van Wyk J., Joseph A., Atmaja A., May E., Yan T., Bobrovitz N., Chevrier J., Cheng M.P., Williamson T., Buckeridge D. SeroTracker: an up-to-date SARS-CoV-2 seroprevalence dashboard. Lancet Inf Dis. Août 2020. En ligne avant l’impression : https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30631-9
Bobrovitz N.*, Arora R.K.*, Cao C., Boucher E., Liu M., Rahim H., Donnici C., Ilincic N., Duarte N., Van Wyk J., Yan T., Penny L., Segal M., Chen J., Whelan M., Atmaja A., Rocco S., Joseph A., Clifton D.A., Williamson T., Yansouni C.P., Evans T.G., Chevrier J., Papenburg J.†, Cheng MP†. Global seroprevalence of SARS-CoV-2 antibodies: a systematic review and meta-analysis. 17 nov. 2020. doi:10.1101/2020.11.17.20233460
World Health Organization Seroepidemiology Technical Working Group, including Arora RK. ROSES-S: Statement from the World Health Organization on the reporting of Seroepidemiologic studies for SARS-CoV-2. In press at Influenza and Other Respiratory Viruses. Mai 2021.
Liu M, Arora RK, Krajden M. Rapid antigen tests for SARS-CoV-2. Canadian Medical Association Journal. 2 mars 2021 En ligne avant l’impression : https://doi.org/10.1503/cmaj.202827
Bobrovitz N*, Arora RK*, Yan T, Rahim H, Duarte N, Boucher E, Van Wyk J, Evans TG. Lessons from a rapid systematic review of early SARS-CoV-2 serosurveys. 14 mai 2020. doi:10.1101/2020.05.10.20097451
SeroTracker
Résultats : SeroTracker
Selon une analyse systématique réalisée par l’équipe de SeroTracker financée par le GTIC et publiée dans Vaccines, des évaluations indépendantes du rendement des tests sérologiques effectuées par des tiers (ou indépendantes de celles des fabricants) démontrent que ceux-ci surévaluent légèrement la sensibilité et la spécificité de leurs dosages sérologiques qui visent le SRAS-CoV-2.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans la revue Research Synthesis Methods, l’adoption d’un outil de traitement automatique du langage naturel (TLN) pour analyser des résumés en vue d’une véritable analyse systématique sur la prévalence du SRAS-CoV-2 était à la fois faisable et bénéfique en situation concrète.
Une analyse systématique et une méta-analyse de la séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Afrique
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Lewis HC, Ware H, Whelan MG, Subissi L, Li Z, Ma X, Nardone A, Valenciano M, Cheng B, Noel KC, Cao C. SARS-CoV-2 infection in Africa: A systematic review and meta-analysis of standardised seroprevalence studies, from January 2020 to December […]
La séroprévalence mondiale du SRAS-CoV-2 : mise à jour des données de SeroTracker
Une étude menée par SeroTracker (un projet financé par le GTIC), en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, a établi que la séroprévalence mondiale du SRAS-CoV-2 (causée par l’infection, par la vaccination ou par ces deux mécanismes) s’élevait à 45,2 % à la fin de juin 2021.
Une analyse systématique et une méta-analyse de la séroprévalence du SRAS-CoV-2 en Afrique
Dans une analyse systématique de la revue BMJ Global Health, Rahul Arora, candidat au doctorat de l’Université de Calgary, et l’équipe de la plateforme SeroTracker, qui est financée par le GTIC, ont estimé que la séroprévalence (découlant de l’infection ou de la vaccination) s’élevait à 65,1 % en Afrique entre juillet et septembre 2021.
Il est crucial de mesurer qui a participé à une étude de séroprévalence
Selon une étude publiée dans l’International Journal of Epidemiology, l’équipe de l’étude SeroTracker financée par le GTIC, à laquelle participe le Pr Rahyl Arora de l’Université de Calgary, a contribué à démontrer que seulement 70 % des personnes invitées à participer à des études de séroprévalence s’y sont effectivement inscrites.
Un rapport publié dans la revue Annals of the New York Academy of Sciences, préparé avec la participation de l’équipe de Serotracker financée par le GTIC, présente les résultats du symposium Keystone d’avril 2022 sur les réussites et les difficultés de la pandémie de COVID-19. Rahul Arora, de l’Université de Calgary, y a participé à titre de représentant de l’initiative Serotracker financée par le GTIC.
Selon une analyse systématique réalisée par l’équipe de SeroTracker financée par le GTIC et qui a été prépubliée, c’est-à-dire qu’elle n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, d’après des évaluations effectuées par des tiers ou indépendantes de celles des fabricants, ceux-ci semblent surévaluer la sensibilité et la spécificité de leurs dosages sérologiques qui visent le SRAS-CoV-2.
Comment utiliser les enquêtes sérologiques à l’ère des vaccins?
Dans cette publication dirigée à la fois par SeroTracker, des chercheurs financés par le GTIC et des employés du secrétariat du GTIC, les auteurs ont présenté une démarche pour interpréter les résultats de l’enquête sérologique et distinguer l’immunité acquise par l’infection de celle conférée par les vaccins.
Des chercheurs de Serotracker financés par le GTIC présentent un nouvel outil automatisé pour évaluer le risque de biais.
Le dépistage du SRAS-CoV-2 en milieu de travail tout au long de la pandémie
Des chercheurs de SeroTracker ont suivi les programmes de dépistage du SRAS-CoV-2 décrits par 1 159 employeurs canadiens et 1 081 employeurs internationaux de multiples secteurs entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2021.
Un panorama mondial de l’immunité grâce à une vaste analyse de la séroprévalence
SeroTracker, un groupe de recherche financé par le GTIC, a procédé à l’analyse systématique de 968 études de séroprévalence sur 9,3 millions de participants de 74 pays.
SeroTracker, un groupe de recherche canadien, a publié dans la revue PLOS One la plus vaste étude sur la propagation mondiale de SRAS-CoV-2 réalisée jusqu’à présent. L’étude, qui portait sur les données des enquêtes sur les anticorps menées auprès de 9,3 millions de personnes provenant de 74 pays et publiées entre janvier et décembre 2020, a révélé que le nombre de personnes qui ont contracté l’infection par le SRAS-COV-2, bien qu’il varie considérablement selon les régions du monde, est demeuré plutôt faible dans la population générale.
Explorez les plus récents résultats de séroprévalence au Canada par SeroTracker
SeroTracker est un outil en ligne qui suit et visualise les données mondiales tirées des tests sérologiques de la COVID-19. Ces tests font ressortir la présence d’anticorps dans des échantillons de sang, démontrant une exposition au nouveau coronavirus. SeroTracker a été lancé au début d’avril 2020 pour fournir au Groupe de travail sur l’immunité […]
SeroTracker : un tableau de bord de la séroprévalence mondiale du SARS-CoV-2G
Un groupe interdisciplinaire de chercheurs des domaines de la santé, d’ingénieurs et d’économistes se sont réunis pour colliger et centraliser des données sur la séroprévalence à un seul endroit, le SeroTracker.
Tingting Yan
Candidate M.D./M. Sc., Université de Toronto
Mots-clés
Examen systématique, politique de santé, santé mondiale, santé publique, innovation en matière de santé
Domaines de recherche
Politique de santé, santé mondiale, santé publique, innovation en matière de santé, synthèse rapide des données et des preuves
Publications
Comité consultatif canadien d’experts en matière de tests et de dépistage [comprend Yan T]. Stratégies prioritaires pour optimiser les tests et le dépistage pour les écoles primaires et secondaires [Internet]. Gouvernement du Canada; Mars 2021. Disponible à l’adresse : Site Web Gouvernement du Canada .
Comité consultatif canadien d’experts en matière de tests et de dépistage [comprend Yan T]. Stratégies prioritaires pour optimiser les tests et le dépistage pour les écoles primaires et secondaires [Internet]. Gouvernement du Canada; Mars 2021. Disponible à l’adresse : Site Web Gouvernement du Canada .
Barlow K.M, Iyer K., Yan T., et al. Cerebral blood flow predicts recovery in children with persistent post-concussion symptoms following mild traumatic brain injury. Journal of Neurotrauma. Fév. 2021.
Comité consultatif canadien d’experts en matière de tests et de dépistage [comprend Yan T]. Priority strategies to optimize testing and screening for COVID-19 in Canada [Internet]. Gouvernement du Canada; Janv. 2021. Disponible à l’adresse : Site Web Gouvernement du Canada .
Bobrovitz N.*, Arora R.K.*, Cao C., Boucher E., Liu M., Rahim H., Donnici C., Ilincic N., Duarte N., Van Wyk J., Yan T., Penny L., Segal M., Chen J., Whelan M., Atmaja A., Rocco S., Joseph A., Clifton D.A., Williamson T., Yansouni C.P., Evans T.G., Chevrier J., Papenburg J.†, Cheng M.P†. Global seroprevalence of SARS-CoV-2 antibodies: a systematic review and meta-analysis. Nov. 2020. doi:10.1101/2020.11.17.20233460
Arora R.K., Rocco S., Van Wyk J., Joseph A., Atmaja A., May E., Yan T., Bobrovitz N., Chevrier J., Cheng M.P., Williamson T., Buckeridge D. SeroTracker: an up-to-date SARS-CoV-2 seroprevalence dashboard. Lancet Inf Dis. Août 2020.En ligne avant l’impression : https://doi.org/10.1016/S1473-3099(20)30631-9
Espenhahn S., Yan T., Godfrey K., et al. The effect of movie watching on electroencephalographic responses to tactile stimulation. Neuroimage. Juil. 2020;220:117130.
Bobrovitz N..*, Arora R.K.*, Yan T., Rahim H., Duarte N., Boucher E., Van Wyk J., Evans T.G. Lessons from a rapid systematic review of early SARS-CoV-2 serosurveys. Mai 2020. doi:10.1101/2020.05.10.20097451
Vincent Mooser
Vincent Mooser, M.D.
Titulaire de la CERC en médecine génomique à McGill, Université McGill
Coordonnées
vincent.mooser@mcgill.ca
Mots-clés
Génomique, COVID, pharma, médecine, produits thérapeutiques
Domaines de recherche
Génétique
Développement de médicaments
Découvertes de médicaments
Publications
Modeling consent in the time of COVID-19.
Knoppers B.M., Beauvais M.J.S., Joly Y., Zawati M.H., Rousseau S., Chassé M., Mooser V.
J Law Biosci. 8 mai 2020;7(1):lsaa020. doi: 10.1093/jlb/lsaa020. eCollection Janv.-Juin 2020
PMID: 32728465 Free PMC article.
The effect of angiotensin-converting enzyme levels on COVID-19 susceptibility and severity: a Mendelian randomization study.
Butler-Laporte G., Nakanishi T., Mooser V., Renieri A., Amitrano S., Zhou S., Chen Y., Forgetta V., Richards J.B.
Int J Epidemiol. 3 mars 2021;50(1):75-86. doi: 10.1093/ije/dyaa229.
PMID: 33349849 Free PMC article.
Failure to replicate the association of rare loss-of-function variants in type I IFN immunity genes with severe COVID-19.
Povysil G., Butler-Laporte G., Shang N., Weng C., Khan A., Alaamery M., Nakanishi T., Zhou S., Forgetta V., Eveleigh R., Bourgey M., Aziz N., Jones S., Knoppers B., Scherer S., Strug L., Lepage P., Ragoussis J., Bourque G., Alghamdi J., Aljawini N., Albes N., Al-Afghani H.M., Alghamdi B., Almutair M., Mahmoud E.S., Safie L.A., Bardisy H.E., Al Harthi F.S., Alshareef A., Suliman B.A., Alqahtani S., AlMalik A., Alrashed M.M., Massadeh S., Mooser V., Lathrop M., Arabi Y., Mbarek H., Saad C., Al-Muftah W., Badji R., Al Thani A., Ismail S.I., Gharavi A.G., Abedalthagafi M.S., Richards J.B., Goldstein D.B., Kiryluk K.
medRxiv. 21 déc. 2020:18.12.2020.20248226. doi: 10.1101/2020.12.18.20248226. Prépublication.
PMID: 33398295 Article PMC gratuit. Mis à jour.
A Neanderthal OAS1 isoform protects individuals of European ancestry against COVID-19 susceptibility and severity.
Zhou S., Butler-Laporte G., Nakanishi T., Morrison D.R., Afilalo J., Afilalo M., Laurent L., Pietzner M., Kerrison N., Zhao K., Brunet-Ratnasingham E., Henry D., Kimchi N., Afrasiabi Z., Rezk N., Bouab M., Petitjean L., Guzman C., Xue X., Tselios C., Vulesevic B., Adeleye O., Abdullah T., Almamlouk N., Chen Y., Chassé M., Durand M., Paterson C., Normark J., Frithiof R., Lipcsey M., Hultström M., Greenwood C.M.T., Zeberg H., Langenberg C., Thysell E., Pollak M., Mooser V., Forgetta V., Kaufmann D.E., Richards J.B..
Nat Med. 27 avril 2021(4):659-667. doi: 10.1038/s41591-021-01281-1. Epub 25 fév. 2021.
PMID: 33633408
The Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19)-A cohort to prospectively study the clinical and biological determinants of COVID-19 clinical trajectories.
Tremblay K, Rousseau S, Zawati MH, Auld D, Chassé M, Coderre D, Falcone EL, Gauthier N, Grandvaux N, Gros-Louis F, Jabet C, Joly Y, Kaufmann DE, Laprise C, Larochelle C, Maltais F, Mes-Masson AM, Montpetit A, Piché A, Richards JB, Tse SM, Turgeon AF, Turecki G, Vinh DC, Wang HT, Mooser V; BQC19.
PLoS One. 19 mai 2021;16(5):e0245031. doi: 10.1371/journal.pone.0245031. eCollection 2021.
PMID: 34010280 Article PMC gratuit.
Rare loss-of-function variants in type I IFN immunity genes are not associated with severe COVID-19.
Povysil G., Butler-Laporte G., Shang N., Wang C., Khan A., Alaamery M., Nakanishi T., Zhou S., Forgetta V., Eveleigh R.J., Bourgey M., Aziz N., Jones S.J., Knoppers B., Scherer S.W., Strug L.J.,Lepage P., Ragoussis J., Bourque G., Alghamdi J., Aljawini N., Albes N., Al-Afghani H.M., Alghamdi B., Almutairi M.S., Mahmoud E.S., Abu-Safieh L., El Bardisy H., Harthi F.S.A., Alshareef A., Suliman B.A., Alqahtani S.A., Almalik A., Alrashed M.M., Massadeh S., Mooser V., Lathrop M., Fawzy M., Arabi Y.M., Mbarek H., Saad C., Al-Muftah W., Jung J., Mangul S., Badji R., Thani A.A., Ismail S.I., Gharavi A.G., Abedalthagafi M.S., Richards J.B., Goldstein D.B., Kiryluk K..
J Clin Invest. 15 juil. 2021;131(14):e147834. doi: 10.1172/JCI147834.
PMID: 34043590
Vitamin D and COVID-19 susceptibility and severity in the COVID-19 Host Genetics Initiative: A Mendelian randomization study.
Butler-Laporte G., Nakanishi T., Mooser V., Morrison D.R., Abdullah T., Adeleye O., Mamlouk N., Kimchi N., Afrasiabi Z., Rezk N., Giliberti A., Renieri A., Chen Y., Zhou S., Forgetta V., Richards J.B.
PLoS Med. 1er juin 2021;18(6):e1003605. doi: 10.1371/journal.pmed.1003605. eCollection Juin 2021
PMID: 34061844 Article PMC gratuit.
Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19)
La Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19) est un réseau d’universités et d’hôpitaux du Québec, dirigé par le chercheur principal, le Dr Vincent Mooser, de l’Université McGill. La mission de la BQC19 est de s’assurer que les scientifiques ont accès au matériel biologique et aux données nécessaires à leurs recherches sur la COVID-19 afin de répondre efficacement aux défis de santé publique liés à la pandémie.
La BQC19 recrute près de 5 000 personnes et collecte des échantillons de sang et des données cliniques. Le recrutement couvre tout le spectre de la maladie, des patients asymptomatiques et légèrement affectés à ceux qui présentent des symptômes graves. Des participants témoins, c’est-à-dire des patients qui présentaient des symptômes similaires à ceux de la COVID-19, mais dont le test de dépistage de la maladie était négatif, sont également inclus. L’âge des participants va des enfants aux patients âgés.
La BQC19 effectue également une série d’analyses sur les échantillons de sang collectés, notamment des analyses immunologiques, sérologiques, protéomiques et génomiques approfondies. Toutes les données cliniques et moléculaires sont partagées avec la communauté scientifique afin d’aider à identifier les déterminants de la vulnérabilité à la COVID-19, sa gravité et son évolution. La BQC19 fait partie d’un plus grand réseau de biobanques au Canada et dans le monde, augmentant la capacité des chercheurs canadiens à éclairer les sciences et les politiques de santé publique nationales et mondiales, ainsi que la prestation des soins de santé.
Le projet de la BQC19 contribuera directement aux efforts nécessaires pour comprendre l’ampleur de l’infection au Canada, pour éclairer les politiques et les mesures de santé publique dans le cadre de la réponse actuelle à la pandémie de COVID-19 et pour planifier d’éventuelles vagues futures. Les renseignements seront partagés à l’échelle nationale et internationale afin d’aider à atténuer les effets dévastateurs du virus SRAS-CoV-2.
Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19)
La détermination d’importants indicateurs génétiques des résultats cliniques de la COVID-19
Des recherches menées par les Drs Guillaume Butler-Laporte, Brent Richards et Vincent Mooser de l’Université McGill à la Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC19), et financées par le GTIC, ont été publiées dans la revue PLOS Genetics et ont révélé que les personnes dotées d’un variant nuisible rare (responsable de la maladie) dans le gène du récepteur de type Toll 7 (TLR7) du capteur de SRAS-CoV-2 (sur le chromosome X de l’hôte) étaient associées à un risque 5,3 fois plus élevé de maladie grave.
La plateforme HostSeq, créée en avril 2020, est une collaboration nationale d’études populationnelles sur les facteurs de risque génétiques de l’infection par le SRAS-CoV-2 et des résultats cliniques qui s’y rattachent.
Des différences de protéines circulant dans le sang chez les personnes atteintes d’une COVD-19 aiguë
Selon un article publié dans la revue Clinical Proteomics au sujet d’une étude dirigée par les Drs Brent Richards et Guillaume Butler-Laporte, de l’Université McGill, le Dr Daniel Kaufman, de l’Université de Montréal, qui est un chercheur financé par le GTIC, ainsi que le Dr Vincent Mooser, de l’Université McGill, ancien directeur de la Biobanque québécoise de la COVID-19 [BQC19]), une COVID-19 grave est associée à des changements importants à 69 protéines liées à l’immunité.
Kumanan Wilson
Kumanan Wilson, M.D.
Professeur, Département de médecine, Université d’Ottawa
Chercheur, Institut de recherche Bruyère
Chercheur principal, Clinical Epidemiology Program, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Postes administratifs et institutions associées
Directeur général, CANImmunize
Mots-clés
Immunisation
Politiques
Santé numérique
Technologies de la santé
Préparation aux pandémies
Domaines de recherche
Immunisation
Politiques de santé
Santé numérique
Publications
Flood CM, Thomas B, Wilson K. Mandatory vaccination for health care workers: an analysis of law and policy. CMAJ. 2021 Jan 19:cmaj.202755. doi: 10.1503/cmaj.202755. Epub ahead of print. PMID: 33468521.
Flood CM, Krishnamurthy V, Wilson K. Please share your vaccination certificate. Policy Options. December 11, 2020.
https://policyoptions.irpp.org/magazines/december-2020/please-show-your-vaccination-certificate/
Wilson K. The Big Debate: Should those with immunity get a COVID-19 digital passport? Toronto Star. May 12, 2020.
Passeports immunitaires COVID-19 : considérations scientifiques, éthiques, stratégiques et techniques
Le choix des personnes qui seront prioritaires pour la vaccination a fait couler beaucoup d’encre. Toutefois, moins d’attention a été portée sur une autre question : les gouvernements et le secteur privé devraient-ils demander une preuve de vaccination? Si oui, dans quels contextes?
Certains pays mettent déjà en place un système de passeports ou de certificats d’immunité. Ces documents pourraient se révéler utiles pour identifier les travailleurs de première ligne immunisés, et donc contribuer à réduire la transmission de maladies. Cette approche pourrait aussi constituer une solution partielle au problème des confinements. Elle suscite toutefois des préoccupations d’ordre scientifique, éthique, juridique et stratégique.
Les décideurs politiques doivent établir des règles bien définies sur la mise en circulation et la régulation de ces passeports, ainsi que sur leur conception (surtout en ce qui a trait à la sécurité et à la vie privée) et sur la manière dont ils sont distribués dans le secteur public et privé au fur et à mesure que la science progresse. Ces règles doivent refléter un équilibre judiciaire entre les avantages pour la santé publique et les effets préjudiciables pour la personne.
Dans notre étude, nous évaluons le recours potentiel à un passeport immunitaire au Canada. Nous examinons actuellement l’usage qui en est fait à l’international et les implications particulières pour le Canada. Nous émettrons des recommandations concernant la conception d’un outil numérique efficace pour suivre les profils d’immunité, car la nature dynamique d’une telle surveillance en fait l’option la mieux adaptée aux solutions de certification numérique.
Nos résultats soutiendront les autorités de santé publique ainsi que les gouvernements à l’échelle fédérale, provinciale et nationale dans leur prise de décision. Notre projet constitue une étape importante dans l’analyse que nous ferons à l’aide d’une approche multidisciplinaire et impartiale de l’enjeu complexe des passeports immunitaires.
Résultats : Passeports immunitaires COVID-19 : considérations scientifiques, éthiques, stratégiques et techniques
Un commentaire rédigé par un chercheur financé par le GTIC, publié par l’Institut C.D. Howe, traite des différences pour les entreprises et le gouvernement pour ce qui est des passeports vaccinaux.
Le commentaire d’un chercheur financé par le GTIC publié dans le blogue Intelligence Memos explore l’étendue des restrictions imposées par les lois relatives à la protection de la vie privée sur la capacité des entreprises à vérifier la situation vaccinale individuelle.
La conception des systèmes de passeport vaccinal repose sur quatre choix fondamentaux
Le commentaire d’un chercheur financé par le GTIC publié par l’Institut C.D. Howe fait ressortir quatre choix fondamentaux pour concevoir des systèmes de passeport vaccinal qui tiennent compte de la protection de la vie privée des Canadiens.
Chaque dose de rappel accroît l’efficacité vaccinale contre tous les sous-variants Omicron
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases a fourni des données probantes démontrant que la protection assurée par les vaccins contre la COVID-19 ou des infections antérieures par le SRAS-CoV-2, qui évitent de graves résultats cliniques, diminue à l’émergence de variants et de sous-variants du SRAS-CoV-2 qui échappent à l’immunité.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue JAMA Pediatrics, l’administration d’un vaccin à ARNm contre la COVID-19 à la mère pendant la grossesse était associée à une baisse du risque de grave morbidité néonatale, de décès néonatals et d’admission en soins intensifs néonatals.
Les passeports vaccinaux sont conçus pour protéger la population non vaccinée
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC et publiée par l’Institut C.D. Howe, les passeports vaccinaux visent à protéger les personnes non vaccinées ou celles qui ne peuvent pas l’être contre le risque d’une COVID-19 grave.
D’après une analyse financée par le GTIC, dont les résultats ont été publiés dans la revue Campbell Systematic Reviews, parmi les diverses stratégies pour promouvoir la confiance envers la vaccination, des interventions éducatives ont été adoptées afin d’accroître les connaissances et la confiance à l’égard des vaccins contre la COVID-19 et d’ainsi appuyer les gens dans leurs décisions en matière de vaccination.
Dans un article de JAMA (Journal of the American Medical Association), des chercheurs financés par le GTIC, soit la Pre Deshayne Fell et le Dr Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa, de même que le Dr Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto, et leurs collègues ont découvert que la vaccination contre la COVID-19 n’avait pas de lien notable avec une augmentation du risque d’issue indésirable de la grossesse.
L’efficacité des vaccins contre les variants préoccupants de la COVID-19 au Canada
La course à la vaccination contre le SRAS-CoV-2 dans le monde s’est accentuée à l’émergence des variants préoccupants.
Une analyse complète des programmes de certificats de vaccination contre la COVID-19 dans le monde
Les certificats de vaccination, ou « passeports vaccinaux », deviennent plus courants.
L’équité et la conception sont clés pour des programmes de passeport vaccinal efficaces au Canada
Souvent appelés passeports vaccinaux, les dossiers ou carnets de vaccination qui démontrent l’état vaccinal prendront de l’importance compte tenu de la réouverture de certaines parties du monde. De nombreux Canadiens perçoivent le passeport ou certificat vaccinal comme une étape nécessaire pour réintégrer l’espace public et participer à des événements. D’autres craignent que l’obligation de […]
Maintenant que la couverture vaccinale se profile à l’horizon, de nombreuses personnes commencent à réfléchir au moyen d’attester l’immunisation.