Soins de longue durée et aînés
L’immunité chez les résidents d’établissements de soins de longue durée à risque de maladie et de décès liés à la COVID-19 : biomarqueurs immunitaires, fonction immunitaire et fragilité associés aux résultats cliniques de la première et deuxième vague de la pandémie de COVID-19
Lisa Barrett, Université Dalhousie, Santé Nouvelle-Écosse
Cette étude vise à comprendre les facteurs responsables de la vulnérabilité des personnes âgées face aux symptômes graves ou mortels de la COVID-19 et la mesure dans laquelle la vaccination permet d’empêcher la transmission de cette maladie dans les établissements de soins de longue durée.
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COVID-19 : Infection et immunité chez les résidents des établissements de soins de longue durée
Andrew Costa et Dawn Bowdish, Université McMaster
Cette étude permettra de déterminer l’efficacité de la vaccination chez les résidents des établissements de soins de longue durée et si leur exposition antérieure au virus ou la réponse de leur système immunitaire peut les protéger contre une future infection ou les y rendre vulnérables.
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Identification des facteurs sous-jacents influençant la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 chez les travailleurs et les résidents d’établissements de soins de longue durée : une étude multiprovinces
Amy Hsu et Marc-André Langlois, Institut de recherche Bruyère
Cette étude examine la réponse immunitaire de 800 résidents, 2 000 membres du personnel et 500 soignants de certains établissements de soins de longue durée en Ontario et en Colombie-Britannique sur une période de 12 à 18 mois , et surveille leur réponse au vaccin.
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Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Xiaoli (Lilly) Pang et Chris Sikora, Université de l’Alberta
Cette étude examine comment le système immunitaire des résidents et du personnel des établissements de soins de longue durée de l’Alberta réagit à l’infection par la COVID-19 et aux vaccins.
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La pandémie de COVID-19 dans les populations vieillissantes
Parminder Raina, Université McMaster
En s’appuyant sur l’étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), une plateforme nationale de recherche comprenant le recrutement de plus de 50 000 personnes, l’étude ÉLCV sur les anticorps contre la COVID-19 vise à collecter et à analyser des prélèvements sanguins provenant de plus de 19 000 participants de 10 provinces afin d’évaluer la propagation du virus du SRAS-CoV-2 chez les adultes d’un certain âge en fonction de la province, de l’âge et du sexe.
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Déterminer l’impact des vaccins contre la COVID-19 chez les résidents d’établissements de soins de longue durée
Marc Romney, Providence Health Care / Université de la Colombie-Britannique
Cette étude vise à déterminer comment les systèmes immunitaires des résidents âgés et du personnel des établissements de soins de longue durée de la Colombie-Britannique réagissent à la vaccination contre la COVID-19.
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IPAC+ Évaluation de l’impact des interventions à l’aide de tests sérologiques et cellulaires comme corrélats de protection au SRAS-CoV-2 parmi le personnel, les résidents et les réseaux de transmission des établissements de soins de longue durée (SLD)
Sharon Straus, Unity Health Toronto
Cette étude vise à comprendre les différents aspects de l’immunité des résidents et des travailleurs des établissements de soins de longue durée ainsi que leur réaction aux vaccins.
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DISCoVER (Détermination de la gravité du SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées) : Réponses à l’interféron de type I et leurs déterminants biopsychosociaux pour guider la gestion de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées des établissements de soins de longue durée
Donald Vinh, Institut de recherche – Centre universitaire de santé McGill
Cette étude adopte une approche globale pour mieux comprendre cette réalité en examinant les facteurs liés au système immunitaire, à la santé cardiovasculaire et à la santé mentale dans un groupe de personnes âgées afin de déterminer ce qui rend certaines personnes plus enclines que d’autres à développer la forme grave de la COVID-19.
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L’étude PREVENT-COVID
Agatha Jassem et Manish Sadarangani, Université de la Colombie-Britannique
L’objectif est de caractériser et de comparer les réponses immunitaires à court et à long terme aux différents vaccins contre la COVID-19, y compris chez les ainés. Les chercheurs comparent la quantité et la fonction de leurs anticorps après plusieurs doses de vaccin et explorons également la manière dont une infection antérieure par un coronavirus peut influencer sa réponse aux vaccins contre la COVID-19.
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Efficacité des vaccins contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans les populations vivant dans des établissements de soins de longue durée : une étude multi-provinces
Amy T. Hsu, Institut de recherche Bruyère
Ce projet s’appuie sur une autre étude financée par le GTIC qui englobe la plus grande cohorte prospective d’employés, de résidents et de soignants d’établissements de soins de longue durée au Canada. L’équipe étudie l’immunité humorale contre les nouveaux variants dans les gens en SLD et le lien entre la réponse humorale et les facteurs sociodémographiques.
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Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
Sharon Walmsley, University Health Network
L’étude STOPCoV compare la réaction des personnes âgées de 70 ans et plus aux vaccins contre la COVID-19 à celle des personnes plus jeunes, âgées de 30 à 50 ans. L’équipe examine les données démographiques, les maladies sous-jacentes, les médicaments pris et d’autres facteurs. Une fois que les personnes sont admissibles à une troisième dose, l’équipe continuera à suivre les participants pour déterminer les réponses en anticorps à cette troisième dose.
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La pandémie de COVID-19 dans les populations vieillissantes
Parminder Raina, Université McMaster
En s’appuyant sur l’étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV), une plateforme nationale de recherche comprenant le recrutement de plus de 50 000 personnes, l’étude ÉLCV sur les anticorps contre la COVID-19 vise à collecter et à analyser des prélèvements sanguins provenant de plus de 19 000 participants de 10 provinces afin d’évaluer la propagation du virus du SRAS-CoV-2 chez les adultes d’un certain âge en fonction de la province, de l’âge et du sexe.
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Étude EnCORE : combien d’enfants et d’adolescents à Montréal ont-ils été infectés par le SRAS-CoV-2?
Kate Zinszer, Université de Montréal
L’étude EnCORE est un projet de recherche visant à estimer le nombre d’enfants et d’adolescents vivant à Montréal qui ont été infectés par le virus du SRAS-CoV-2. Les chercheurs étudieront des jeunes de 2 à 17 ans inscrits en garderie, à l’école primaire ou à l’école secondaire, sélectionnés aléatoirement entre quatre quartiers de Montréal : Beaconsfield, Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord et le Plateau.
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Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Upton Allen, Institut de recherche, Hospital for Sick Children (SickKids)
Cette étude examinera des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort.
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Efficacité des vaccins contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans les populations vivant dans des établissements de soins de longue durée : une étude multi-provinces
Les virus peuvent muter et changer au fil du temps, ce qui donne lieu à de nouvelles versions ou variants qui se comportent différemment de la souche dont elles sont issues. Les données indiquent que certains variants de la COVID-19, communément appelés variants préoccupants (VP), peuvent se propager plus facilement et plus rapidement, et peuvent entraîner des conséquences plus graves chez les personnes infectées. La présence de VP dans une population vulnérable, comme les personnes vivant et travaillant dans des établissements de soins de longue durée (SLD), peut rendre plus difficile le ralentissement de la propagation de la COVID-19 et le contrôle des éclosions.
Dans le cadre de ce projet, intitulé Vaccine effectiveness against SARS-CoV-2 variants of concern in long-term care populations: a multi-province study (Efficacité des vaccins contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans les populations vivant dans des établissements de soins de longue durée : une étude multi-provinces), nous étudions l’immunité humorale – c’est-à-dire l’immunité associée aux anticorps circulants – contre les nouveaux VP chez les travailleurs et les résidents des établissements de SLD vaccinés, ainsi que chez les membres de la famille et les soignants des résidents de ces établissements. En nous appuyant sur une étude existante que nous avons commencée en 2020 et qui suit 6 000 travailleurs et résidents de SLD dans plusieurs provinces canadiennes, nous ajoutons 2 000 participants supplémentaires à cette étude. Nos recherches portent également sur le lien entre la réponse humorale et les facteurs sociodémographiques tels que le statut du ménage et le niveau d’éducation, les problèmes de santé préexistantes et les résultats sur le plan de la santé, y compris les hospitalisations et les visites à l’urgence.
Ce projet est la plus grande cohorte prospective suivant les travailleurs, les résidents et les soignants des résidents d’établissements de SLD à l’échelle du Canada pour étudier leur immunité contre les VP. La grande taille de notre échantillon permet de réaliser des analyses plus complexes (notamment des modèles de régression et de prédiction) et des sous-analyses (par groupes de maladies). Les résultats fourniront aux décideurs des indications sur l’efficacité des vaccins dans cette population à haut risque et très vulnérable.
Résultats : Efficacité des vaccins contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans les populations vivant dans des établissements de soins de longue durée : une étude multi-provinces
D’après une analyse financée par le GTIC, dont les résultats ont été publiés dans la revue Campbell Systematic Reviews, parmi les diverses stratégies pour promouvoir la confiance envers la vaccination, des interventions éducatives ont été adoptées afin d’accroître les connaissances et la confiance à l’égard des vaccins contre la COVID-19 et d’ainsi appuyer les gens dans leurs décisions en matière de vaccination.
Agatha Jassem
Agatha Jassem
Professeure adjointe de clinique, Pathologie et médecine de laboratoire, Faculté de médecine, Université de la Colombie-Britannique
Microbiologiste clinique, Laboratoire de santé publique BCCDC
Directrice de programme – Laboratoire de santé publique BCCDC
Coordonnées
Agatha.jassem@bccdc.ca
Mots-clés
Maladies infectieuses
Immunopathologie
Génétique
Génomique protéomique
Microbiologie
Virologie
SRAS-CoV-2
Infections associées à la communauté
Pathogènes émergents
Résistance aux médicaments
Pathogènes émergents
Résistance aux médicaments
Intérêts de recherche
Maladies infectieuses
Immunopathologie
Génétique
Génomique protéomique
Publications
Majdoubi A., Michalski C., O’Connell S.E., Dada S., Narpala S., Gelinas J., Mehta D., Cheung C., Basappa M., Liu A.C., Gorges M., Barakauskas V.E., Mehalko J., Esposito D., Sekirov I., Jassem A.N., Goldfarb D.M., Douek D.C., McDermott A.B., Lavoie P.M., Antibody reactivity to SARS-CoV-2 in adults from the Vancouver metropolitan area, Canada, medRxiv [prépublication], 9 oct. 2020:2020.10.05.20206664. doi: 10.1101/2020.10.05.20206664, PMID: 33052362; PMCID: PMC7553187
Kuchinski K.S., Jassem A.N., Prystajecky N.A., Assessing oligonucleotide designs from early lab developed PCR diagnostic tests for SARS-CoV-2 using the PCR_strainer pipeline, J Clin Virol, oct. 2020, 131:104581. doi: 10.1016/j.jcv.2020.104581, Epub 21 août 2020, PMID: 32889496; PMCID: PMC7441044
Manish Sadarangani
Manish Sadarangani, M.D., Ph. D.
Professeur adjoint, Département de pédiatrie, Université de la Colombie-Britannique
Médecin, Division des maladies infectieuses, Département de pédiatrie, BC Children’s Hospital
Directeur, Vaccine Evaluation Center, BC Children’s Hospital Research Institute
Mots-clés
COVID-19
Enfants
Anticorps
Transmission
Prévalence
Adolescents et jeunes adultes
Domaines de recherche
Ses travaux de recherche relient les essais cliniques avec la microbiologie, l’immunologie et l’épidémiologie de base pour répondre aux problèmes cliniques soulevés par l’immunisation et les maladies évitables par la vaccination.
Ses domaines d’intérêt particulier incluent les vaccins bactériens, l’immunogénicité des vaccins, l’immunisation maternelle, la résistance microbienne et les infections du SNC.
L'étude PREVENT-COVID
Le besoin urgent de vaccins contre la COVID-19 a entraîné la mise au point et la distribution rapides de vaccins. Les données probantes portent à croire que les vaccins sont efficaces contre l’infection, mais de nombreuses questions demeurent quant à savoir si certains anticorps et lymphocytes T jouent un rôle dans l’efficacité des vaccins. Il est également possible que des mécanismes immunitaires innés chez l’humain soient responsables de la protection précoce après la vaccination. Le fait qu’il puisse y avoir plusieurs façons de développer une protection contre le virus SRAS-CoV-2 pose un problème pour l’identification d’un corrélat immunologique de la protection – c’est-à-dire le niveau d’anticorps nécessaire pour protéger contre l’infection – sur lequel se baser pour la mise au point de futurs vaccins.
Cette étude, appelée étude PREVENT-COVID, a pour objectif de caractériser et de comparer les réponses immunitaires à court et à long terme aux différents vaccins contre la COVID-19. Cette recherche s’appuie sur des collaborations existantes pour les études sur la COVID-19 avec des partenaires qui comprennent le laboratoire de santé publique du BC Centre for Disease Control et les autorités sanitaires régionales. Les participants à cette étude sont des adultes plus âgés et des aînés, et nous comparons la quantité et la fonction de leurs anticorps après chaque dose de vaccin. Les chercheurs déterminent également la qualité des réponses des lymphocytes T après plusieurs doses de vaccins contre la COVID-19. Cette étude explore également la manière dont une infection antérieure par un coronavirus humain chez une personne peut influencer sa réponse aux vaccins contre la COVID-19.
Les résultats de notre étude fourniront des données susceptibles d’orienter la conception des futurs vaccins et de contribuer aux stratégies de déploiement optimal des vaccins contre la COVID-19 dans l’immédiat et à l’avenir. Ces données seront utiles aux praticiens de la santé publique et aux concepteurs de vaccins au Canada et dans le monde entier.
Résultats : L'étude PREVENT-COVID
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue BMC Infectious Diseases visait à déterminer la séropositivité de la population au SRAS-CoV-2 en fonction de l’âge et à établir les facteurs de risque d’infection chez les enfants et les jeunes adultes non vaccinés.
Les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Frontiers Immunology font ressortir l’interaction entre la vaccination contre la COVID-19, l’immunité préexistante aux coronavirus endémiques humains (CoVH) courants et la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 qui en découle.
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Cureus a porté sur les effets de divers intervalles entre les deux premières doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19. Par rapport à des intervalles de moins de 30 jours, ceux de plus de 38 jours produisaient des taux plus élevés d’anticorps antispiculaires contre le SRAS-CoV-2.
Selon les résultats d’une étude publiée par le GTIC qui est parue en prépublication et n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, les taux de séropositivité les plus élevés chez les jeunes non vaccinés étaient observés chez les moins de quatre ans et les 20 à 24 ans.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue Scientific Reports, seulement 48 % des utilisateurs de drogues avaient reçu au moins deux doses de vaccin contre le SRAS-CoV-2 au début de l’étude en septembre 2021, ce qui est beaucoup moins élevé que dans la population générale (70 %) de la Colombie-Britannique à l’époque.
Des résultats financés par le GTIC sur la sécurité et l’efficacité des vaccins
Les études financées par le GTIC démontrent le rôle important que jouent les vaccins dans la protection des Canadiens et des habitants du reste du monde contre une COVID-19 grave.
Les gouttes de sang séché peuvent être un test fiable pour déceler les anticorps du SRAS-CoV-2
Dans une étude maintenant publiée dans Microbiology Spectrum, une équipe de chercheurs de Vancouver, dirigée par la Pre Agatha Jassem du British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) et financée partiellement par le GTIC, a démontré que les tests par gouttes de sang séché (GSS) devraient être considérés comme fiables pour dépister la séropositivité au SRAS-CoV-2 découlant à la fois de l’infection naturelle et de la vaccination.
L’évaluation de l’immunité après la vaccination contre la COVID-19 – l’étude PREVENT-COVID
Des recherches effectuées par les Prs Agatha Jassem et Manish Sadarangani de l’Université de la Colombie-Britannique dans le cadre de l’étude PREVENT-COVID financée par le GTIC confirment les résultats d’autres études et renforcent l’efficacité des tests par gouttes de sang séché comme mesures simples et précises pour remplacer les prises de sang.
Les résultats de cette étude de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC) menée dans des établissements de soins de longue durée de Vancouver révèlent que les personnes d'un âge avancé, après la première dose d'une stratégie de vaccination à deux doses, sont moins capables de générer une réponse anticorps aussi forte des adultes plus jeunes, tant sur le plan de la portée que de la fonction.
Une piqûre au doigt pour dépister les anticorps contre le SRAS-CoV-2
Une équipe de chercheurs de Vancouver, dirigée par la Pre Agatha Jassem du British Columbia Centre for Disease Control (BCCDC) et financée partiellement par le GTIC, a évalué des tests sérologiques du SRAS-CoV-2 à l’aide de deux méthodes : la piqûre au doigt et les gouttes de sang séché (GSS), d’une part, et la ponction veineuse habituelle (prélèvement de sang à l’aiguille), d’autre part.
Lisa Barrett
Professeure adjointe
Département de médecine, de microbiologie, d’immunologie et de pathologie
Université Dalhousie
Halifax (N.-É.)
Clinicienne-chercheuse et médecin en maladies infectieuses, Division des maladies infectieuses, Santé Nouvelle-Écosse, Halifax (N.-É.)
Coordonnées
lisa.barrett@nshealth.ca
https://www.dal.ca/sites/sail.html
Mots-clés
Immunologie
Vaccinologie
Vieillissement
Immunosénéscence
SRAS-CoV-2
COVID-19
Infection virale chronique
Hépatite C
VIH
CMV
Domaines de recherche
Le programme de recherche sur la COVID-19 du laboratoire Senescence, Aging, Infection and Immunity (SAIL) de la Dre Barrett porte sur la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 avec et sans intervention thérapeutique, l’immunité au SRAS-CoV-2, la réponse immunitaire à la vaccination chez les personnes âgées résidentes d’établissements de soins de longue durée et sur la réponse immunitaire cellulaire aux vaccins contre la COVID-19.
Les membres du laboratoire SAIL étudient aussi les infections virales chroniques et persistantes (VIH, CMV, VHC), notamment le rôle de ces infections dans le vieillissement du système immunitaire, les interactions entre l’immunité innée et adaptative dans l’infection virale chronique, l’immunomodulation dans la conception de vaccins thérapeutiques et prophylactiques contre les infections virales persistantes, ainsi que la mise en place de stratégies d’élimination du VHC reposant principalement sur la mobilisation des intervenants, une augmentation des dépistages, la réduction des risques et une accessibilité améliorée grâce à l’engagement des populations très vulnérables et à des interventions pédagogiques visant à augmenter le nombre de fournisseurs de soins.
L’immunité chez les résidents d’établissements de soins de longue durée à risque de maladie et de décès liés à la COVID-19 : biomarqueurs immunitaires, fonction immunitaire et fragilité associés aux résultats cliniques de la première et deuxième vague de la pandémie de COVID-19
Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux formes graves de COVID-19, surtout dans les établissements de soins de longue durée. La vulnérabilité plus accentuée chez certaines personnes âgées que chez d’autres demeure incomprise. Des questions émergent sur un possible rôle de la fragilité et sur la propension du système immunitaire des personnes fragiles à répondre à la maladie. L’impact potentiel des autres infections virales sur la gravité des cas de COVID-19 suscite aussi des interrogations. Notre étude vise à comprendre les facteurs responsables de la vulnérabilité des personnes âgées face aux symptômes graves ou mortels de la COVID-19 et la mesure dans laquelle la vaccination permet d’empêcher la transmission de cette maladie dans les établissements de soins de longue durée.
Les participants de cette étude résident dans ce type d’établissement en Nouvelle-Écosse. Nous mesurons leur réponse immunitaire à l’aide de prélèvements sanguins répétés, avant et après les différentes doses de vaccin. Ensuite, nous comparons cette réponse entre plusieurs groupes : les résidents n’ayant jamais contracté la COVID-19, ceux qui ont été fortement exposés sans l’avoir contractée, ceux qui ont souffert d’atteintes modérées et ceux qui ont souffert d’atteintes graves. Nous évaluons aussi l’efficacité des vaccins chez les personnes âgées fragiles en étudiant leur réponse immunitaire au cours du temps, afin de déterminer si la vaccination protège ces populations contre une réinfection, ou au moins contre les atteintes graves de COVID-19.
Ce travail de recherche permettra d’améliorer la compréhension de la réponse immunitaire chez les personnes âgées. La connaissance des facteurs jouant un rôle dans la protection des personnes âgées résidant en établissements de soins de longue durée contribuera aussi à la prévention, au traitement et aux stratégies de vaccination efficaces de la COVID-19 au sein de ces populations vulnérables.
Résultats : L’immunité chez les résidents d’établissements de soins de longue durée à risque de maladie et de décès liés à la COVID-19 : biomarqueurs immunitaires, fonction immunitaire et fragilité associés aux résultats cliniques de la première et deuxième vague de la pandémie de COVID-19
Andrew Costa
Andrew Costa
Professeur agrégé et titulaire de la chaire Schlegel en épidémiologie clinique et vieillissement, Université McMaster
Coordonnées
acosta@mcmaster.ca
Mots-clés
Soins de longue durée, CHSLD, Epidémiologie
Domaines de recherche
– Utilisation de renseignements sur la santé (« mégadonnées ») pour cibler, élaborer et évaluer des modèles de soins dans le domaine des soins à domicile et communautaires, des services d’urgence, des hôpitaux et des soins de longue durée (https://bdg.mcmaster.ca/)
– Outils numériques pour les soins de santé, y compris les soignants (https://www.yourcareplus.ca)
– Plateformes de données
– Soins intégrés
Publications
– Costa AP, Manis D, Jones A, Stall N, Brown KA, et al. Risk factors for outbreaks of SARS-CoV-2 infection at retirement homes in Ontario, Canada: A population-level cohort study. (pre-print). CMAJ. In press.
– Stall NM, Zipursky JS, Rangrej J, Jones A, Costa AP, Hillmer MP, Brown K. Assessment of Psychotropic Drug Prescribing Among Nursing Home Residents in Ontario, Canada, During the COVID-19 Pandemic. JAMA Intern Med. doi:10.1001/jamainternmed.2021.0224
– Pitre T, Jones A, Su J, Helmeczi W, Xu G, Lee C, Shamsuddin A, Mir A, MacGregor S, Duong M, Ho T, Beauchamp MK, Costa AP, Kruisselbrink R; COREG Investigators. Inflammatory biomarkers as independent prognosticators of 28-day mortality for COVID-19 patients admitted to general medicine or ICU wards: a retrospective cohort study. Intern Emerg Med. 2021 Jan 26:1–10. doi: 10.1007/s11739-021-02637-8.
– Brown KA, Jones A, Daneman N, Chan AK, Schwartz KL, Garber GE, Costa AP, Stall NM. Association Between Nursing Home Crowding and COVID-19 Infection and Mortality in Ontario, Canada. JAMA Intern Med. 2021 Feb 1;181(2):229-236. doi: 10.1001/jamainternmed.2020.6466. PMID: 33165560; PMCID: PMC7653540.
– Jones A, Watts AG, Khan SU, Forsyth J, Brown KA, Costa AP, Bogoch II, Stall NM. Impact of a Public Policy Restricting Staff Mobility Between Nursing Homes in Ontario, Canada During the COVID-19 Pandemic. J Am Med Dir Assoc. 2021 Mar;22(3):494-497. doi: 10.1016/j.jamda.2021.01.068. Epub 2021 Jan 26. PMID: 33516671.
– Stall NM, Jones A, Brown KA, Rochon PA, Costa AP*. For-profit long-term care homes and the risk of COVID-19 outbreaks and resident deaths. CMAJ. 2020. August 17, 2020 192 (33) E946-E955 / Stall NM, Jones A, Brown KA, Rochon PA, Costa AP*. Risque d’eclosions de COVID-19 et de deces de residents dans les foyers de soins de longue duree a but lucrative. CMAJ. 2020 Nov 30;192(48):E1662-E1672.
Dawn Bowdish
Dawn Bowdish
Professeure, Université McMaster
Titulaire de la chaire de recherche du Canada sur le vieillissement et l’immunité, Université McMaster
Coordonnées
bowdish@mcmaster.ca
Mots-clés
Soins de longue durée, Fragilité, Vaccination, Immunologie, Anticorps, Immunité cellulaire
Domaines de recherche
– Immunosénescence
– Infections respiratoires
– Microbiome
– Immunité innée
– Inflammation
Publications
– Characteristics of anti-SARS-CoV-2 antibodies in recovered COVID-19 subjects. Authors: Angela Huynh, Donald M. Arnold, James W. Smith, Jane C. Moore, Ali Zhang, Zain Chagla, Bart J. Harvey, Hannah D. Stacey, Jann C. Ang, RumiClare, Nikola Ivetic, Vasudhevan T. Chetty, Dawn M.E. Bowdish, Matthew S. Miller, John G. Kelton, Ishac Nazy. Accepted for publication in Viruses
COVID-19 : Infection et immunité chez les résidents des établissements de soins de longue durée
Les établissements de soins de longue durée ont connu le plus grand pourcentage de décès dus à la COVID-19 au Canada. Protéger les personnes âgées et les aider à rester en sécurité est une priorité et la vaccination est un élément essentiel pour surmonter la crise. Le fait de comprendre comment les vaccins fonctionnent chez les personnes âgées vivant dans des établissements de soins de longue durée et quels facteurs dans ces établissements peuvent être directement liés aux éclosions peut aider à orienter une planification future visant à protéger cette population vulnérable.
Notre étude porte sur plus de 2 000 résidents, membres du personnel et visiteurs d’un groupe choisi d’établissements de soins de longue durée en Ontario, qui sont suivis sur une période d’environ deux ans afin de pouvoir effectuer des analyses après réception de leur quatrième dose de vaccin contre la COVID-19. Grâce à des tests sanguins visant à évaluer les anticorps, nous déterminons l’efficacité de la vaccination chez les résidents de ces établissements de soins de longue durée et si leur exposition antérieure au virus ou la réponse de leur système immunitaire peut les protéger contre une future infection ou les y rendre vulnérables.
Nous déterminons également quels facteurs ont contribué aux éclosions précédentes dans les établissements et si ceux-ci sont susceptibles d’en connaître de nouvelles. Nos recherches consistent également à mettre en correspondance ces renseignements avec des données de la province de l’Ontario afin de mieux comprendre la propagation du virus et la réponse immunitaire dans la province.
Nous travaillons directement avec les autorités provinciales et les décideurs en lien avec la COVID-19 au sein de la santé publique, des universités et des centres hospitaliers, afin que les recommandations de notre recherche influencent la politique de santé en temps utile et puissent être mises en œuvre là où elles auront le plus d’impact.
RÉSULTATS: COVID-19 : INFECTION ET IMMUNITÉ CHEZ LES RÉSIDENTS DES ÉTABLISSEMENTS DE SOINS DE LONGUE DURÉE
Une étude financée par le GTIC publiée dans le Journal of the American Medical Directors Association a établi que la fragilité des résidents en soins de longue durée n’influait pas sur les anticorps de neutralisation sérique contre la souche originale ou la souche Omicron du SRAS-CoV-2.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Scientific Reports, les participants atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR) qui prennent des immunomodulateurs acquéraient une moins bonne réponse immunitaire après la vaccination contre le SRAS-CoV-2.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans la revue eClinicalMedicine, les résidents d’établissements de soins de longue durée et de maisons de retraite qui avaient contracté une infection par le SRAS-CoV-2 au début de la vague Omicron risquaient davantage d’être infectés par un variant Omicron plus tardif que ceux qui n’avaient jamais été infectés ou qui l’avaient été par un variant antérieur à la vague Omicron.
Stimuler l’immunité des personnes âgées
Dans cette étude publiée dans JAMDA et dirigée par les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish, des chercheurs financés par le GTIC qui travaillent à l’Université McMaster, les personnes en résidence pour aînés ou en établissement de soins de longue durée ont subi des prises de sang répétées pour mesurer leur immunité humorale après les deuxième et troisième doses des vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2.
Selon une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, l’infection à cytomégalovirus (CMV), qui a un effet démontré sur l’immunocompétence chez les personnes âgées, ne modifie pas les réponses des anticorps et des lymphocytes T mémoires aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes âgées qui habitent dans des résidences services.
Les données présentées dans une étude financée par le GTIC réalisée par les Prs Dawn Bowdish et Andrew Costa (tous deux de l’Université McMaster) et d’autres membres du groupe de chercheurs sur la COVID-19 en soins de longue durée, a révélé que les personnes des 65 ans et plus qui étaient séropositives au cytomégalovirus (CMV) ne présentaient pas une plus forte incidence de COVID-19.
24 janvier 2022
Stimuler l’immunité des personnes âgées
Dans une prépublication dirigée par les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish, des chercheurs financés par le GTIC qui travaillent à l’Université McMaster, les personnes en résidence pour personnes âgées ou en établissements de soins de longue durée ont subi des prises de sang répétées pour mesurer leur immunité après les deuxième et troisième doses des vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2. Les chercheurs ont trouvé que la troisième dose d’un vaccin élevait la capacité de neutralisation beaucoup plus qu’après la deuxième dose.
28 octobre 2021
Les résultats d’une étude financée par les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish de l’Université McMaster appuient la décision du gouvernement fédéral de recommander une troisième dose du vaccin contre la COVID-19 pour les résidents en soins de longue durée.
Dans une récente étude financée par le GTIC qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish, des chercheurs de l’Université McMaster, en collaboration avec le COVID in Long Term Care Study Group, ont examiné les réponses immunitaires aux vaccins contre la COVID-19 de résidents en soins de longue durée après deux doses du vaccin de Moderna ou de Pfizer-BioNTech.
Les maisons de retraite ne posent pas toutes le même risque de COVID-19 pour leurs résidents
Le Pr Andrew Costa, de l’Université McMaster, et ses collègues ont étudié les facteurs de risque d’éclosion de SRAS-CoV-2 dans les maisons de retraite et les résidences avec services de l’Ontario.
Amy Hsu
Amy T. Hsu
Chercheuse, Institut de recherche Bruyère
Professeure adjointe, Département de médecine familiale, Université D’Ottawa
Coordonnées
AHsu@Bruyere.org
Mots-clés
soins de longue durée
CHSLD
personnes âgées
recherche sur les services de santé
modélisation predictive
Domaines de recherche
Soins de longue durée
soins palliatifs
démence
économie de la santé
recherche sur les services de santé
Marc-André Langlois
Marc-André Langlois, Ph. D.
Chaire de recherche du Canada en virologie moléculaire et immunité intrinsèque
Professeur, Faculté de médecine
Département de biochimie, microbiologie et immunologie
Université d’Ottawa
Mots-clés
SRAS-CoV-2
Immunité humorale
Immunogénicité des vaccins
Domaines de recherche
Virologie moléculaire
Immunité innée
SRAS-CoV-2
Grippe
VIH
Rétrovirus
Identification des facteurs sous-jacents influençant la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2 chez les travailleurs et les résidents d’établissements de soins de longue durée : une étude multiprovinces
Parmi les divers groupes de population au Canada, les résidents des établissements de soins de longue durée ont été les plus durement touchés par la COVID-19 en termes de maladie et de décès. Dans certaines régions, jusqu’à 70 % des décès dus à la COVID-19 sont survenus dans des établissements de soins de longue durée. L’étude des différents aspects de l’immunité et de la réponse des personnes aux vaccins permettra de mieux protéger ce groupe vulnérable et d’élaborer des protocoles pour mieux les protéger à l’avenir.
Le contrôle de l’efficacité et de la sécurité des vaccins est essentiel dans des groupes tels que les personnes âgées et les travailleurs de la santé, qui peuvent facilement être réexposés au virus. Nous étudions la réponse immunitaire de 800 résidents, 2 000 membres du personnel et 500 soignants de certains établissements de soins de longue durée en Ontario et en Colombie-Britannique sur une période de 12 à 18 mois. Cela nous permet de suivre leur réponse vaccinale après la vaccination, y compris après les 3e et 4e doses de rappels, ainsi qu’après l’administration du vaccin bivalent. Notre étude suit à la fois des participants n’ayant jamais reçu le COVID et des participants ayant déjà reçu le COVID-19, afin de suivre l’évolution des infections dans le secteur des SLD. Notre étude suit les personnes qui ont déjà eu la COVID-19 et celles qui ne l’ont jamais eu afin de suivre l’évolution des infections dans le secteur des soins de longue durée. Nous relions les renseignements relatifs à la réponse immunitaire des individus à leurs données de santé afin d’examiner les résultats à long terme après une infection, ainsi que la durée et le niveau de protection conférée par la vaccination. Nous suivons les effets indésirables et les maladies graves au fil du temps, notamment en analysant de près le type spécifique d’anticorps qui protège contre de nouvelles infections, y compris les anticorps neutralisants contre les variants préoccupants (VP).
Xiaoli (Lilly) Pang
Xiaoli (Lilly) Pang
Professeur, Département de médecine de laboratoire et de pathologie, Chercheur, Li Ka Shing Institut de virologie, Université de l’Alberta
Virologiste moléculaire, Alberta Precision Laboratories
Directeur de programme, Alberta Precision Laboratories
Chercheur principal, Institut de virologie Li Ka Shing – Université de l’Alberta
Coordonnées
Xiao-li.Pang@albertapresicionlabs.ca
Mots-clés
virologie
virus gastro-entériques
norovirus
rotavirus
virologie environnementale
diagnostics
maladies infectieuses
SRAS-CoV-2
Domaines de recherche
Gastro-entérite virale humaine : étiologie et diagnostic des virus entériques (norovirus, rotavirus, sapovirus, astrovirus et adénovirus entériques)
Évolution chronologique du norovirus associé à la gastro-entérite épidémique et relation avec la sensibilité de l’hôte et l’immunité collective
Virologie et microbiologie environnementales
Diagnostic de l’infection par des virus humains (CMV, EB, BK) chez les receveurs de greffes d’organes solides
Épidémiologie basée sur les eaux usées pour la surveillance du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées
Chris Sikora
Chris Sikora, M.D., MPH, M.Sc., CCMF, FRCPC
Professeur agrégé de clinique, Division de médecine préventive, Faculté de médecine et de médecine dentaire, Université de l’Alberta, Edmonton, Alberta
Médecin-hygiéniste, Alberta Health Services, Zone Edmonton
Coordonnées
chris.sikora@ahs.ca
Mots-clés
santé publique
prévention
systèmes de santé
immunisation
Domaines de recherche
Santé publique
systèmes de santé
immunisation
maladies transmissibles
maladies respiratoires
Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Les personnes âgées vivant dans des établissements de soins de longue durée au Canada ont été touchées de manière disproportionnée par la COVID-19. Les difficultés liées à la mise en place d’une distanciation sociale entre les résidents et les déplacements quotidiens du personnel sont des facteurs qui rendent les résidents plus vulnérables à la COVID-19 que la population générale. De plus, l’un des principaux inconvénients d’un contrôle efficace des infections et de la gestion des éclosions est l’absence d’un système d’alerte précoce de la présence de COVID-19.
Notre étude examine comment le système immunitaire des résidents et du personnel des établissements de soins de longue durée de l’Alberta réagit à l’infection par la COVID-19 et aux vaccins. À l’aide d’échantillons de sang, nous comparons la réponse des personnes qui ont déjà été infectées par la COVID-19 à celle des personnes qui n’ont pas été infectées. Notre étude fournira des renseignements importants sur l’incidence des vaccins dans ce groupe de population.
Nous surveillons également les eaux usées près d’établissements de soins de longue durée d’Edmonton pour détecter la présence de l’ARN du SRAS-CoV-2 afin de mettre au point un système d’alerte précoce permettant de détecter et de surveiller les éclosions. Des études menées ailleurs dans le monde ont permis d’identifier le virus de la COVID-19 dans les eaux usées provenant d’activités humaines avant que les personnes à proximité ne présentent des signes de maladie. La détection du virus de cette manière fournit un signe précoce de la circulation du virus. L’objectif sera de combiner un système d’alerte précoce avec une réponse rapide de santé publique, y compris un dépistage rapide des résidents et du personnel afin de stopper les éclosions et d’empêcher la propagation de la maladie au sein de l’établissement.
En définitive, notre étude vise à réduire le fardeau de la maladie lié aux éclosions de COVID-19 au sein de cette population vulnérable.
Résultats : Résidents des établissements de soins de longue durée : Étude de la réponse immunitaire à la COVID-19 et conception d’un système d’alerte précoce pour prévenir les épidémies
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Water a rendu compte de la création et de l’optimisation d’une méthode de détection du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées par centrifugation des solides à vitesse modérée.
Une étude financée par le GTIC publiée dans Clinical Microbiology Reviews fournit un aperçu détaillé de l’utilité de la surveillance des eaux usées (SEU) pendant et après la pandémie de COVID-19.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Pathogens, dans l’ensemble, l’échantillonneur passif est un dispositif rapide, fiable et rentable pour surveiller les eaux usées.
La validation d’un nouvel outil pour déceler le SRAS-CoV-2 dans les eaux usées
Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Science of the Total Environment a rendu compte d’une nouvelle méthode de détection et de quantification moléculaires du SRAS-CoV-2 dans les eaux usées. Ce type de surveillance est devenu un outil prometteur pour estimer les changements populationnels à l’égard des infections communautaires, y compris l’évolution de la prévalence de l’infection par le SRAS-CoV-2.
La surveillance de l’immunité contre la COVID-19 en soins de longue durée grâce aux eaux usées
Dans une récente publication de BMJ Open, les Drs Xiaoli Pang, Bonita Lee et Christopher Sikora expliquent le protocole de leur étude financée par le GTIC pour surveiller l’immunité contre la COVID-19 par deux méthodes très différentes : les eaux usées et le sang.
Parminder Raina
Professeur, Department of Health Research Methods, Evidence, and Impact, Université McMaster
Chercheur principal, Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement
Directeur scientifique, McMaster Institute for Research on Aging
Directeur scientifique, Labarge Centre for Mobility in Aging
Chaire Raymond and Margaret Labarge en vieillissement optimal et en sciences appliquées pour le vieillissement optimal
Chaire de recherche du Canada en géroscience
Mots-clés
Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV)
Épidémiologie
Santé publique
COVID-19
Géroscience
Domaines de recherche
Épidémiologie du vieillissement
Géroscience
Modèles d’épidémiologie
Méthodes de revue systématique
Blessures
Transfert de connaissances
La pandémie de COVID-19 dans les populations vieillissantes
Dans l’étude ÉLCV sur les anticorps contre la COVID-19, des prélèvements sanguins provenant de plus de 19 000 participants de 10 provinces sont collectés et analysés afin d’évaluer la propagation du virus du SRAS-CoV-2 chez les adultes d’un certain âge en fonction de la province, de l’âge et du sexe. Cette étude nationale de séroprévalence améliorera la compréhension de l’infection par le SRAS-CoV-2 au Canada dans les populations vieillissantes, qui sont les plus vulnérables.
En plus de fournir des prélèvements sanguins, les participants répondent à un questionnaire sur les symptômes, les facteurs de risque, l’impact psychologique et économique de la COVID-19, l’utilisation des soins de santé et les vaccinations. L’analyse des prélèvements mettra en lumière la propagation des infections au virus du SRAS-CoV-2 chez les hommes et les femmes de plus de 50 ans, et le questionnaire permettra d’en savoir plus sur leur vie en période de pandémie.
Mises en commun, ces données nous permettront de mieux comprendre les dynamiques de transmission et les facteurs de risque liés aux infections par le SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées du Canada.
Marc Romney
Marc Romney, M.D., FRCPC, DTM&H
Professeur de clinique, Université de la Colombie-Britannique
Directeur, Microbiologie et virologie médicales, St. Paul’s Hospital/Providence Health Care
Coordonnées
mromney@providencehealth.bc.ca
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=romney+mg
Déterminer l’impact des vaccins contre la COVID-19 chez les résidents d’établissements de soins de longue durée
Les résidents d’établissements de soins de longue durée présentent un risque accru de répercussions graves dues à la COVID-19 et les programmes de vaccination constituent une étape essentielle dans la protection de cette population vulnérable. Il est essentiel de comprendre l’efficacité des vaccins pour les personnes âgées, la rapidité avec laquelle leurs réponses immunitaires se développent et la durée de l’immunité afin de pouvoir faire la meilleure utilisation possible des vaccins.
Notre étude vise à déterminer comment les systèmes immunitaires des résidents âgés et du personnel des établissements de soins de longue durée de la Colombie-Britannique réagissent à la vaccination contre la COVID-19. Nos chercheurs évalueront également les facteurs viraux, immunologiques et sociaux qui ont contribué aux éclosions de COVID-19 dans les établissements de soins de longue durée dans le but de comprendre pourquoi la maladie a coûté la vie à tant de résidents.
Nous avons prélevé des échantillons de sang auprès des résidents et du personnel d’un certain nombre d’établissements de soins de longue durée, avant qu’ils ne soient vaccinés, dans la mesure du possible, puis en prélevant périodiquement d’autres échantillons de sang après la vaccination. Nous analyserons leur immunité induite par le vaccin au fil du temps à l’aide de tests de laboratoire innovants afin de comprendre le degré de protection fourni et son évolution dans le temps. Nous tenons également compte du vaccin que les participants ont reçu et du moment où ils ont reçu les doses successives afin de déterminer l’efficacité du vaccin à différents intervalles d’administration.
Notre étude consiste également à examiner des échantillons de sang prélevés dans un établissement de soins de longue durée qui a connu une éclosion au début de la pandémie afin de comprendre pour quelles raisons la situation était tellement plus grave pour certains résidents que pour d’autres.
Ce que nous apprendrons dans cette étude contribuera à fournir les preuves nécessaires pour mettre au point la meilleure protection possible pour les personnes qui vivent et travaillent dans des établissements de soins de longue durée et, espérons-le, sauver des vies.
Résultats : Déterminer les effets des vaccins contre la COVID-19 sur les résidents des établissements de soins de longue durée
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Pathogens and Immunity, les adultes de 65 ans et plus présentaient une vigoureuse réponse des lymphocytes T CD4+ et CD8+ après avoir reçu deux doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19, et cette réponse a considérablement augmenté après la troisième dose.
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans la revue eClinicalMedicine, les résidents d’établissements de soins de longue durée et de maisons de retraite qui avaient contracté une infection par le SRAS-CoV-2 au début de la vague Omicron risquaient davantage d’être infectés par un variant Omicron plus tardif que ceux qui n’avaient jamais été infectés ou qui l’avaient été par un variant antérieur à la vague Omicron.
Les résultats d’une étude financée par le GTIC, qui sont parus en prépublication et n’ont donc pas été révisés par un comité de lecture, ont révélé que les adultes, y compris les adultes âgés (de 65 à 93 ans), acquièrent une solide réponse des lymphocytes T à la deuxième et troisième doses de vaccin à ARNm contre la COVID-19.
Dans une recherche d’abord parue en prépublication et maintenant diffusée dans npj vaccines, les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman, des chercheurs du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et de l’Université Simon Fraser, ont évalué la réponse des anticorps aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes atteintes du VIH qui suivaient un traitement antirétroviral inhibiteur.
Dans la plupart des cas, deux doses de vaccin contre la COVID-19 permettent d’éviter une maladie grave, mais la réponse immunitaire conférée par la vaccination diminue naturellement au fil du temps, ce qui accroît le risque d’infection postvaccinale.
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Zabrina Brumme et le Dr Mark Brockman de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS, de même que des membres du Réseau canadien pour les essais VIH dirigés par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique, ont démontré que la réponse aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes qui vivent avec le VIH est semblable à celle des sujets témoins sans VIH.
Même si, dans la plupart des cas, deux doses d’un vaccin contre la COVID-19 peuvent éviter une maladie grave, les réponses immunitaires conférées par la vaccination diminuent naturellement au fil du temps, ce qui accroît le risque d’infections postvaccinales.
Selon une lettre publiée par la revue Clinical Microbiology and Infection, un écouvillon nasopharyngé ou un rinçage buccal peut déceler le variant Omicron chez les personnes infectées, même si la quantité de virus décelable par écouvillon est dix fois plus élevée que par rinçage buccal.
Un cas de réinfection par le variant Omicron
Selon la prépublication d’un nouveau rapport de cas, qui n’a donc pas encore été révisé par un comité de lecture, il est possible d’être réinfecté par le variant Omicron, c’est-à-dire de contracter deux infections consécutives par des variants Omicron distincts, même chez des personnes vaccinées.
Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant : Lapointe HR, Mwimanzi F, Cheung PK, Sang Y, Yaseen F, Umviligihozo G, Kalikawe R, Speckmaier S, Moran-Garcia N, Datwani S, Duncan MC, Agafitei O, Ennis S, Young L, Ali H, Ganase B, Omondi FH, Dong W, Toy J, Sereda P, Burns […]
La technique d’analyse du génome entier pour accélérer le séquençage du SRAS-CoV-2
Une récente étude financée par le GTIC, qui a été publiée dans le Journal of Applied Laboratory Medicine et réalisée par les Prs Marco Marra et Steven Jones et le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique), démontre une optimisation du processus de séquençage à haut débit du génome entier des échantillons de SRAS-CoV-2.
Le manuscrit d’une étude financée par le GTIC en prépublication (c’est-à-dire qu’elle n’est pas révisée par un comité de lecture), réalisée par le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique) et les Prs Zabrina Brumme et Mark Brockman (Université Simon Fraser), a démontré qu’une troisième dose de vaccin à ARNm améliore considérablement l’ampleur et la durabilité des réponses contre les anticorps chez les personnes âgées (de plus de 70 ans) qui n’ont jamais contracté la COVID-19.
Un cas de réinfection par le variant Omicron malgré une vaccination à jour contre la COVID-19
Selon un récent rapport de cas désormais publié dans Frontiers in Immunology, il est possible d’être réinfecté par le variant Omicron, c’est-à-dire de contracter deux infections distinctes à au moins 90 jours d’intervalle, même chez des personnes pleinement vaccinées ayant une réponse immunitaire moyenne.
La troisième dose de vaccin accroît la réponse des anticorps, particulièrement chez les adultes âgés
Une étude financée par le GTIC en prépublication, c’est-à-dire qu’elle n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, a démontré que la troisième dose d’un vaccin à ARNm augmente considérablement l’amplitude et la durabilité des réponses des anticorps, y compris chez les adultes de plus de 70 ans qui n’ont jamais été infectés par la COVID-19.
Une étude des Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et du BC Centre for Excellence in HIV-AIDS, conjointement avec le Pr Aslam Anis et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a été financée par le GTIC, a été prépubliée et n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, démontre que les réponses des anticorps conférées par une troisième dose de vaccin contre la COVID-19 étaient tout aussi durables chez les personnes atteintes du VIH (PVIH) sous traitement antirétroviral que chez celles qui n’en étaient pas atteintes.
La technique d’analyse du génome entier pour accélérer le séquençage du SRAS-CoV-2
Une récente étude financée par le GTIC, qui a été publiée dans le Journal of Applied Laboratory Medicine et réalisée par les Prs Marco Marra et Steven Jones et le Dr Marc Romney (Université de la Colombie-Britannique), démontre une optimisation du processus de séquençage à haut débit du génome entier des échantillons de SRAS-CoV-2.
28 octobre 2021
Un groupe de chercheurs de l’Université Simon Fraser, du BC Centre for Excellence in HIV/AIDS et du Providence Health Care dirigé par la Pre Zabrina Brumme, une chercheuse financée par le GTIC, a mis au point une méthode pour quantifier le taux de SRAS-CoV-2 dans des échantillons biologiques humains au moyen d’une technique appelée amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse numérique par gouttelettes (RT-ddPCR).
Dans une récente prépublication financée par le GTIC, qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, les Prs Mark Brockman et Zabrina Brumme de l’Université Simon Fraser et le Dr Marc Romney de l’Université de la Colombie-Britannique ont étudié les réponses immunitaires après la vaccination contre la COVID-19 de plus de 150 adultes de 24 à 98 ans.
D’après de nouvelles données émanant d’une étude menée en Colombie-Britannique qui consistait à évaluer la force et l’ampleur de la réponse anticorps après une seule dose du vaccin de Pfizer-BioNTech, les adultes âgés génèrent une réponse beaucoup plus faible que les jeunes adultes après une dose.
Une nouvelle stratégie de dépistage pour déceler rapidement les variants inquiétants du SRAS-CoV-2
Avec l’évolution de la pandémie, il devient de plus en plus important d’adapter systématiquement les capacités de dépistage de tous les variants inquiétants.
Un long intervalle entre deux doses des vaccins à ARNm confère de vigoureuses réponses des anticorps anti-SRAS-CoV-2
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans la revue Open Forum Infectious Diseases, les personnes de 90 ans et plus possédaient un taux plus élevé d’anticorps acquis par le SRAS-CoV-2 et profitaient d’une neutralisation des anticorps plus efficace que les groupes plus jeunes (de moins de 65 ans et de 65 à 89 ans), mais ces anticorps se dégradaient plus rapidement.
28 octobre 2021
Les observations d’une étude de vaccination sur le terrain auprès de personnes âgées en établissement de soins de longue durée ont récemment été prépubliées, avant d’être révisées par un comité de lecture, pour le compte des chercheurs de l’étude UNCoVER financée par le GTIC (y compris le Dr Donald Vinh, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, et le Pr Marc-André Langlois, de l’Université d’Ottawa) et du secrétariat du GTIC (Dr Bruce Mazer, directeur exécutif, stratégie, affilié au Centre universitaire de santé McGill).
Sharon Straus
Sharon E. Straus
Professeure, Faculté de médecine, Université de Toronto
Médecin-chef, St. Michael’s Hospital–Unity Health Toronto
Directrice, Knowledge Translation Program, St. Michael’s
Coordonnées
Sharon.straus@utoronto.ca
Mots-clés
médecine gériatrique, science et pratique de la mise en œuvre, mentorat
Domaines de recherche
Faire progresser la science et la pratique de la mise en œuvre de données probantes afin d’améliorer les soins et le bien-être des patients et de renforcer le système de santé
Faire progresser les méthodes permettant de faire participer les patients et les autres utilisateurs des connaissances à la recherche.
IPAC+ Évaluation de l’impact des interventions à l’aide de tests sérologiques et cellulaires comme corrélats de protection au SRAS-CoV-2 parmi le personnel, les résidents et les réseaux de transmission des établissements de soins de longue durée (SLD)
Les résidents des établissements de soins de longue durée sont particulièrement vulnérables à la COVID-19 en raison de facteurs tels que l’âge avancé, un système immunitaire plus faible ou d’autres problèmes de santé. Le personnel de ces établissements présente également un risque plus élevé de contracter la COVID-19 que l’ensemble de la collectivité. Le fait de comprendre les différents aspects de l’immunité des résidents et des travailleurs des établissements de soins de longue durée ainsi que leur réaction aux vaccins permettra de fournir des renseignements importants pour se protéger contre de graves éclosions à l’avenir.
Notre étude porte sur des individus de 72 établissements de soins de longue durée du sud-ouest de l’Ontario et de la région d’Ottawa-Champlain. Grâce à des échantillons de salive et de sang, nous déterminons combien de participants ont déjà contracté la COVID-19, s’ils ont présenté des symptômes ou non et l’incidence du vaccin sur la réponse immunitaire. Nous examinons des facteurs liés à l’établissement dans son ensemble ainsi qu’à l’individu afin de déterminer quels niveaux de réponse immunitaire sont associés à une infection antérieure ou à la prévention de cette infection. Nous nous penchons également sur la réponse du système immunitaire des participants après avoir reçu un vaccin contre la COVID-19.
Nos recherches portent aussi sur les partenaires de soins essentiels des résidents et aux membres du ménage des travailleurs des établissements de soins de longue durée afin de comprendre comment la « bulle » d’une personne peut avoir une incidence sur son risque d’infection. Nous songeons également à tester les eaux usées à proximité de certains établissements de soins de longue durée et dans les collectivités à risque élevé pour voir si cela peut aider à repérer plus rapidement les éclosions.
En collaboration avec 40 partenaires à l’échelle nationale, nous élaborons également un plan d’intervention comprenant des outils tels que des assemblées publiques, des infographies sur les vaccins et des services de soutien qui amélioreront le bien-être du personnel et encourageront les pratiques exemplaires en matière de prévention des infections et la mise en œuvre des vaccins, y compris leur acceptation. Nous avons également adapté notre intervention afin d’offrir un soutien à 15 centres d’hébergement d’urgence, car de nombreux défis auxquels sont confrontés les établissements de soins de longue durée sont également partagés par d’autres lieux de vie collective, tels que les centres d’hébergement.
RÉSULTATS: IPAC+ ÉVALUATION DE L’IMPACT DES INTERVENTIONS À L’AIDE DE TESTS SÉROLOGIQUES ET CELLULAIRES COMME CORRÉLATS DE PROTECTION AU SRAS-COV-2 PARMI LE PERSONNEL, LES RÉSIDENTS ET LES RÉSEAUX DE TRANSMISSION DES ÉTABLISSEMENTS DE SOINS DE LONGUE DURÉE (SLD)
La COVID-19 chez les travailleurs de l’éducation du primaire et du secondaire en Ontario
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Coleman BL, Fischer K, Maunder R et coll. Study of the epidemiology of COVID-19 in Ontario elementary and secondary school education workers: an interim analysis following the first school year. Can J Public Health (2022). https://doi.org/10.17269/s41997-022-00613-z Les résultats et/ou conclusions […]
La vaccination plus efficace qu’une infection antérieure pour neutraliser les variants préoccupants
Cet article, publié dans Med, caractérise la capacité des anticorps acquis par la vaccination, l’infection ou ces deux processus à neutraliser le variant Omicron.
Les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive
Dans un article désormais publié dans Mucosal Immunology, des chercheurs examinent si les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive.
Une étude de la Pre Sharon Straus (Université de Toronto) et de son équipe, financée par le GTIC et publiée dans la Revue canadienne de santé publique, révèle que la surveillance des eaux usées était une technique efficace pour déceler une éclosion de COVID-19 dans un refuge pour sans-abri de Toronto avant que les cas soient autrement dépistés.
D’après une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue JMIR Public Health and Surveillance, par rapport à d’autres travailleurs de la santé, les cas de COVID-19 au sein du personnel des établissements de soins de longue durée, des maisons de retraite et des refuges reflètent une plus grande inégalité attribuable aux déterminants sociaux et structurels.
D’après une étude présentée en prépublication par des chercheuses financées par la GTIC, soit la Dre Sharmistha Mishra, Mme Huiting Ma, la Dre Sharon Straus de l’Université de Toronto et leur équipe du carrefour du mieux-être, et qui n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, les interventions sanitaires adoptées depuis la première vague de la pandémie de COVID-19 n’ont pas assez tenu compte des disparités en matière de santé en fonction du revenu.
La vaccination plus efficace qu’une infection antérieure pour neutraliser les variants préoccupants
Les Dres Sharon Straus et Allison McGeer et la Pre Anne-Claude Gingras, trois chercheuses financées par le GTIC qui travaillent à l’Université de Toronto, font partie des collaborateurs à ce manuscrit qui caractérise la capacité des anticorps conférés par l’immunisation, l’infection ou les deux à neutraliser le variant omicron.
Les données préliminaires d’une étude financée par le gouvernement du Canada par l’entremise du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) révèlent des différences subtiles entre les réponses immunitaires de résidents d’établissements de soins de longue durée (SLD) qui ont reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech ou de Moderna. Toutefois, la vaccination […]
28 octobre 2021
Selon une nouvelle étude, les résidents et le personnel d’établissements de soins de longue durée qui ont reçu le vaccin de Moderna ont produit une réponse plus forte des anticorps totaux et des anticorps neutralisants que ceux qui ont reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech.
Donald Vinh
Donald Vinh
Clinicien-chercheur, Institut de recherche – Centre universitaire de santé McGill
Professeur agrégé, Centre universitaire de santé McGill
Coordonnées
donald.vinh@mcgill.ca
Mots-clés
COVID
interféron
auto-anticorps
gravité
personnes âgées
angiotensine
ACE2
isolement
solitude
stress
complications CoV-2
coagulation
déterminants psychosociaux
Domaines de recherche
Génétique des maladies infectieuses
Susceptibilité humaine aux maladies infectieuses
Immunodéficience primaire
Erreurs innées d’immunité
DISCoVER (Détermination de la gravité du SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées) : Réponses à l’interféron de type I et leurs déterminants biopsychosociaux pour guider la gestion de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées des établissements de soins de longue durée
Au Canada, et en particulier au Québec, la majorité des décès dus à la COVID-19 concernent des résidents d’établissements de soins de longue durée, mais on ne comprend toujours pas pourquoi certains résidents d’un établissement donné deviennent très malades et meurent de la COVID-19, alors que d’autres personnes du même établissement ont des cas bénins ou ne présentent aucun symptôme.
Notre étude adopte une approche globale pour mieux comprendre cette réalité en examinant les facteurs liés au système immunitaire, à la santé cardiovasculaire et à la santé mentale dans un groupe de personnes âgées afin de déterminer ce qui rend certaines personnes plus enclines que d’autres à développer la forme grave de la COVID-19.
Les participants à notre étude vivent dans des établissements de soins de longue durée publics et privés au Québec. Nous prélevons plusieurs échantillons de sang au fil du temps afin de comparer la réponse immunitaire chez les personnes n’ayant pas été infectées par la COVID-19 et celles ayant souffert une infection grave. Nous étudions également l’incidence de la vaccination sur la gravité de la maladie.
Les facteurs psychosociaux de stress, tels que la solitude ou le manque de sommeil, peuvent avoir une influence sur la fonction immunitaire. Nous étudions donc également comment ces facteurs peuvent être liés à la gravité accrue de la COVID-19. Notre étude se penche également sur les problèmes cardiaques qui ont été associés à la COVID-19, à savoir l’hypertension artérielle et les problèmes de coagulation sanguine, afin d’établir des indicateurs qui pourraient prédire les cas plus graves de COVID-19 et orienter les traitements pour prévenir les complications de la maladie.
Grâce à nos recherches, nous voulons identifier les personnes âgées qui sont davantage à risque de développer des complications médicales dues à la COVID-19, ce qui permettra de choisir de meilleures mesures de contrôle des infections et de prioriser les soins médicaux afin d’augmenter leurs chances d’obtenir de meilleurs résultats.
Résultats : DISCoVER (Détermination de la gravité du SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées) : Réponses à l’interféron de type I et leurs déterminants biopsychosociaux pour guider la gestion de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées des établissements de soins de longue durée
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Vinh DC, Gouin JP, Cruz-Santiago D, Canac-Marquis M, Bernier S, Bobeuf F, Sengupta A, Brassard JP, Guerra A, Dziarmaga R, Perez A, Sun Y, Li Y, Roussel L, Langelier J, Ke D, Arnoldd C, Pelchat M, Langlois MA, Zhang X, […]
28 octobre 2021
Les observations d’une étude de vaccination sur le terrain auprès de personnes âgées en établissement de soins de longue durée ont récemment été prépubliées, avant d’être révisées par un comité de lecture, pour le compte des chercheurs de l’étude UNCoVER financée par le GTIC (y compris le Dr Donald Vinh, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, et le Pr Marc-André Langlois, de l’Université d’Ottawa) et du secrétariat du GTIC (Dr Bruce Mazer, directeur exécutif, stratégie, affilié au Centre universitaire de santé McGill).
28 octobre 2021
Les observations d’une étude de vaccination sur le terrain auprès de personnes âgées en établissement de soins de longue durée ont récemment été prépubliées, avant d’être révisées par un comité de lecture, pour le compte des chercheurs de l’étude UNCoVER financée par le GTIC (y compris le Dr Donald Vinh, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, et le Pr Marc-André Langlois, de l’Université d’Ottawa) et du secrétariat du GTIC (Dr Bruce Mazer, directeur exécutif, stratégie, affilié au Centre universitaire de santé McGill).
Sharon Walmsley
Sharon Walmsley
Professeure de médecine, Université de Toronto
Consultante en maladies infectieuses, University Health Network
Directrice de la clinique d’immunodéficience, University Health Network
Scientifique principale, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto
Coordonnées
Sharon.walmsley@uhn.ca
Mots-clés
COVID
Vaccin
Personnes âgées
Immunité
Gouttes de sang séché
Domaines de recherche
VIH
Santé des femmes
Infections chez les personnes âgées
Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
L’utilisation des vaccins contre la COVID-19 a été rapidement approuvée et considérée comme une étape extrêmement importante pour mettre fin à la pandémie. Cependant, étant donné que la plupart des participants aux essais cliniques des vaccins étaient de race blanche, âgés en moyenne de 50 ans et souffrant de peu de maladies sous-jacentes, il est nécessaire d’obtenir plus de renseignements sur l’efficacité des vaccins chez les personnes plus âgées et dans des populations plus diversifiées. Notre étude, STOPCoV, suit plus de 1 300 personnes vivant en Ontario. Au sein de ce groupe, nous comparons la réaction des personnes âgées de 70 ans et plus aux vaccins contre la COVID-19 à celle des personnes plus jeunes, âgées de 30 à 50 ans.
Dans le cadre de notre étude, intitulée Safety and Efficacy of Preventative COVID Vaccines (STOPCoV) (Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID), les participants doivent remplir des questionnaires en ligne sur leurs caractéristiques démographiques, toute maladie sous-jacente, les médicaments qu’ils prennent et tout diagnostic antérieur de COVID-19. Ils doivent également tenir un journal des symptômes et des réactions pendant sept jours après chaque dose de vaccin contre la COVID-19. Nous mesurons également les niveaux d’anticorps ou de protéines chez les personnes plus âgées pour voir dans quelle mesure elles répondent au vaccin et pour suivre les niveaux dans le temps.
Étant donné que davantage de Canadiens de tous âges deviendront probablement admissibles à une dose de rappel, nous prévoyons une autre phase de notre étude pour déterminer la réponse anticorps à une troisième dose de vaccin. Pour les participants qui reçoivent une troisième dose, nous mesurons leur taux d’anticorps pendant une année supplémentaire et nous leur demandons de tenir un autre journal de sept jours pour noter tout effet secondaire après la troisième dose.
Nous étudions également l’impact de la race, du sexe et des maladies sous-jacentes telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiaques, hépatiques ou rénales sur la sécurité et l’efficacité du vaccin. Les résultats de nos recherches seront partagés avec les responsables de la santé publique.
Résultats : Sécurité et efficacité des vaccins préventifs contre la COVID (STOPCoV)
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Vaccines, des taux d’anticorps plus élevés ne garantissent pas une protection contre la COVID-19. Les taux d’anticorps contre la souche originale ne sont pas un indicateur fiable pour déterminer la nécessité des doses de rappel ou le moment de les administrer.
D’après une étude financée par le GTIC publiée dans le Journal of Community Medicine and Public Health, il est possible d’utiliser les autoprélèvements de goutte de sang séché (GSS) pour évaluer la réponse aux vaccins contre la COVID-19 chez les personnes âgées, et ces prélèvements donnent des résultats acceptables.
Les résultats de l’étude STOP-CoV font ressortir l’importance d’une primovaccination complète
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, l’équipe de l’étude STOP-CoV, dirigée par la Dre Sharon Walmsley du Réseau universitaire de santé de Toronto, a décrit ses résultats les plus récents : les adultes plus jeunes (de 30 à 50 ans) produisent généralement des taux plus élevés d’anticorps spécifiques aux vaccins que les adultes âgés (de 70 ans et plus), tant après la première que la deuxième dose d’un vaccin à ARNm.
Parminder Raina
Professeur, Department of Health Research Methods, Evidence, and Impact, Université McMaster
Chercheur principal, Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement
Directeur scientifique, McMaster Institute for Research on Aging
Directeur scientifique, Labarge Centre for Mobility in Aging
Chaire Raymond and Margaret Labarge en vieillissement optimal et en sciences appliquées pour le vieillissement optimal
Chaire de recherche du Canada en géroscience
Mots-clés
Étude longitudinale canadienne sur le vieillissement (ÉLCV)
Épidémiologie
Santé publique
COVID-19
Géroscience
Domaines de recherche
Épidémiologie du vieillissement
Géroscience
Modèles d’épidémiologie
Méthodes de revue systématique
Blessures
Transfert de connaissances
La pandémie de COVID-19 dans les populations vieillissantes
Dans l’étude ÉLCV sur les anticorps contre la COVID-19, des prélèvements sanguins provenant de plus de 19 000 participants de 10 provinces sont collectés et analysés afin d’évaluer la propagation du virus du SRAS-CoV-2 chez les adultes d’un certain âge en fonction de la province, de l’âge et du sexe. Cette étude nationale de séroprévalence améliorera la compréhension de l’infection par le SRAS-CoV-2 au Canada dans les populations vieillissantes, qui sont les plus vulnérables.
En plus de fournir des prélèvements sanguins, les participants répondent à un questionnaire sur les symptômes, les facteurs de risque, l’impact psychologique et économique de la COVID-19, l’utilisation des soins de santé et les vaccinations. L’analyse des prélèvements mettra en lumière la propagation des infections au virus du SRAS-CoV-2 chez les hommes et les femmes de plus de 50 ans, et le questionnaire permettra d’en savoir plus sur leur vie en période de pandémie.
Mises en commun, ces données nous permettront de mieux comprendre les dynamiques de transmission et les facteurs de risque liés aux infections par le SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées du Canada.
Kate Zinszer
Kate Zinszer, Ph. D.
Professeure adjointe, Université de Montréal
Chercheure, Centre de recherche en santé publique
Mots-clés
Épidémiologie
Maladies infectieuses
Sérologie
Santé mondiale
Surveillance des maladies
COVID-19
Maladies à transmission vectorielle
Modèles spatio-temporels
Égalité face à la santé
Domaines de recherche
Mon programme de recherche est axé sur les maladies infectieuses au Canada et dans les pays à faible ou moyen revenu.
Mes projets en cours concernent la séroprévalence de COVID-19 à Montréal, la prédiction des pressions futures liées aux maladies à transmission vectorielle en fonction des différents scénarios de changements climatiques et l’évaluation des interventions de santé publique à grande échelle.
Étude EnCORE : combien d’enfants et d’adolescents à Montréal ont-ils été infectés par le SRAS-CoV-2?
L’étude EnCORE est un projet de recherche visant à estimer le nombre d’enfants et d’adolescents vivant à Montréal qui ont été infectés par le virus du SRAS-CoV-2. Nous étudions des jeunes de 2 à 17 ans inscrits en garderie, à l’école primaire ou à l’école secondaire, sélectionnés aléatoirement entre quatre quartiers de Montréal : Beaconsfield, Hochelaga-Maisonneuve, Montréal-Nord et le Plateau.
Des sondages canadiens récents ont révélé les impacts néfastes du confinement, lesquels ont affecté le bien-être émotionnel, comportemental et psychologique des jeunes populations. À l’aide du questionnaire intégré dans notre étude, nos chercheurs évalueront la prévalence des difficultés de santé mentale et émotionnelle chez les enfants et adolescents de ces quartiers.
Les participants doivent remplir un formulaire de consentement et un questionnaire en ligne, et effectuer un prélèvement sanguin à domicile par piqûre du doigt. Les chercheurs informeront les parents s’il y a présence d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2 (bien que ceux-ci ne garantissent pas une immunité au virus).
Notre étude s’intègre dans un réseau d’études pédiatriques qui mesurent la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les jeunes. Trois autres études sont menées en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Ontario.
Nos objectifs principaux sont les suivants :
- Évaluer la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les enfants montréalais appartenant à différentes tranches d’âge;
- Comparer la séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les enfants de différents quartiers de Montréal;
- Estimer le risque de séroconversion du SRAS-CoV-2 chez les enfants à Montréal entre le début et la fin de l’année scolaire.
Nos résultats amélioreront notre compréhension du taux de transmission et aideront à la prise de décision relative aux stratégies de prévention dans les quartiers, les écoles et les garderies. Nos travaux de recherche ont pour but de contribuer à la mise en place de mesures ciblées offrant un compromis entre les effets néfastes de la COVID-19 et ceux du confinement.
Résultats: Étude EnCORE : combien d’enfants et d’adolescents à Montréal ont-ils été infectés par le SRAS-CoV-2?
Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, la Pre Kate Zinszer de l’Université de Montréal et la Dre Caroline Quach de l’Université de Montréal et du Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, deux chercheuses financées par le GTIC, ont relevé divers facteurs qui contribuent à une augmentation du risque de séropositivité et de séroconversion chez les enfants et les adolescents.
29 septembre 2021
Dans le cadre de leur étude de cohorte sur la COVID-19 financée par le GTIC, la Pre Kate Zinszer et la Dre Caroline Quach, de l’Université de Montréal, de même que leurs collègues, ont examiné si les parents de certaines origines socioéconomiques ou de certains groupes racisés étaient plus ou moins enclins à faire vacciner leur enfant ou leur adolescent.
Selon une étude, les taux d’infection continuent d’augmenter chez les enfants et les adolescents
La Pre Kate Zinszer, de l’Université de Montréal, une chercheuse financée par le GTIC, et son équipe de l’étude EnCORE ont publié des résultats préliminaires supplémentaires non révisés par un comité de lecture qui démontrent une augmentation du nombre d’anticorps découlant de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les jeunes montréalais de deux à 17 ans ces derniers mois.
Dans le cadre de leur étude de cohorte sur la COVID-19 financée par le GTIC, la Pre Kate Zinszer et la Dre Caroline Quach et leurs collègues ont examiné si les parents de certaines origines socioéconomiques ou de certains groupes racisés étaient plus ou moins enclins à faire vacciner leur enfant ou leur adolescent.
Hausse des taux d’infection et de la détresse affective chez les enfants montréalais
La Pre Kate Zinszer (Université de Montréal) et son équipe de l’étude EnCORE ont publié des résultats provisoires découlant des données d’un questionnaire en ligne rempli par des parents, y compris des mises à jour sur le comportement et la santé affective de leurs enfants et plusieurs de leurs propres inquiétudes.
La Pre Kate Zinszer, de l’Université de Montréal, et son équipe de l’étude EnCORE ont publié des résultats provisoires non révisés par un comité de lecture, qui laissent supposer une augmentation marquée de la séroprévalence chez les enfants montréalais de deux à 17 ans depuis quelques mois.
Les résultats préliminaires d'une étude en cours à Montréal mettent en lumière la proportion d’enfants âgés de 2 à 17 ans ayant contracté la COVID-19 entre octobre 2020 et avril 2021. En moyenne, 5,8 % des enfants participants ont présenté des anticorps au SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19.
Le 5 mai 2021, Santé Canada a approuvé l’utilisation du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19 chez les enfants de 12 ans et plus.
Les résultats préliminaires d'une étude en cours à Montréal suggèrent que 41 % des 1 000 enfants interrogés jusqu'à présent, en grande partie sur la base de participants de l'Ouest de l'île et du Plateau, sont allés se faire tester pour savoir s'ils étaient alors infectés par le SRAS-CoV-2, le virus qui cause le COVID-19. Parmi eux, 99% ont été testés négatifs. Dans ce groupe, les enfants de 10 ménages ont également eu des membres de leur famille qui ont testés positifs pour le SRAS-CoV-2, mais seul un enfant de ces ménages a été testé positif.
Upton Allen
Professeur, Département de pédiatrie et Institut de gestion et d’évaluation des politiques de santé, Université de Toronto
Consultant, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Chef, Division des maladies infectieuses, The Hospital for Sick Children (SickKids)
Contact
Upton.allen@sickkids.ca
Mots-clés
COVID-19
SRAS-CoV-2
Canadiens noirs
séroprévalence
communautés racisées
Domaines de recherche
Sensibilité aux maladies
Maladies virales
Recherche clinique
Système immunitaire affaibli
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
Les preuves suggérant que les Canadiens de race noire sont affectés de manière disproportionnée par la COVID-19 et peuvent souffrir de conséquences plus graves, y compris la mort, correspondent aux données sur les infections à la COVID-19 chez les personnes de descendance africaine aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans le cadre de notre recherche, nous étudions des personnes d’ascendance africaine en Ontario afin de déterminer combien d’entre elles ont été infectées par la COVID-19 et d’établir les facteurs de risque associés à l’infection ainsi qu’à de mauvais résultats, notamment l’hospitalisation et la mort. Les iniquités dans diverses sphères de la société peuvent contribuer à la gravité de la maladie et, finalement, à son issue. Notre recherche permettra d’élaborer des politiques ciblées, ainsi que des mesures de santé et de sécurité qui devraient contribuer à réduire le risque pour les Canadiens noirs de contracter la maladie.
Notre étude suit 2 000 Canadiens noirs et 1 000 Canadiens non noirs résidant dans certains secteurs postaux de l’Ontario à des fins de comparaison. Les participants fournissent des échantillons de sang, qui font l’objet de tests de dépistage d’anticorps contre le virus du SRAS-CoV-2, qui indiqueraient possiblement une infection antérieure à la COVID-19. Des tests seront effectués à différents moments auprès des participants qui présentent des anticorps afin de déterminer la durée de vie de leurs anticorps.
Nos recherches porteront également sur le travail, le logement et les facteurs socio-économiques, ainsi que sur les problèmes médicaux préexistants, car ces facteurs ont été associés à des taux plus élevés d’infection par la COVID-19.
Il est essentiel de protéger et de promouvoir la santé des communautés noires. Les résultats de l’étude nous aideront à mieux comprendre qui devrait bénéficier en priorité d’un soutien accru et de mesures préventives, et la meilleure façon d’adapter ce soutien aux communautés individuelles.
Séroprévalence du SRAS-CoV-2 chez les Afro-Canadiens corrélats cliniques et épidémiologiques
La plateforme HostSeq, créée en avril 2020, est une collaboration nationale d’études populationnelles sur les facteurs de risque génétiques de l’infection par le SRAS-CoV-2 et des résultats cliniques qui s’y rattachent.