Science immunitaire




Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV)
Angela Cheung et Margaret Herridge, University Health Network
L’Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV) offre une évaluation détaillée des résultats fonctionnels précoces et après un an chez 2000 patients atteints de COVID-19 et 500 proches aidants dans les quatre provinces canadiennes les plus touchées : le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique.
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Comprendre la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2
Michael Grant, Memorial Universty of Newfoundland
Ce projet de recherche évalue de manière systématique l’intensité, la spécificité, la nature et la durabilité des réponses immunitaires cellulaires et humorales au SRAS-CoV-2 en fonction de la gravité de l’infection chez des personnes rétablies.
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Prédire la réponse immunitaire adaptative à long terme au SRAS-CoV-2 après infection
Daniel Kaufmann et Andrés Finzi, Centre hospitalier de l’Universite de Montréal
Cette étude est axée sur les manifestations cliniques et immunitaires précoces de la COVID-19 permettant de prédire une réponse immunitaire efficace et durable.
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Infection, anticorps et immunité liés à la COVID-19 chez les personnes vulnérables
Marc-André Langlois, Université d’Ottawa
Cette étude vise à déterminer s’il y a des différences entre l’efficacité des anticorps produits chez les personnes symptomatiques et de ceux produits chez les patients gravement atteints par la COVID-19. Les chercheurs souhaitent également comprendre le degré de protection qu’offrent ces anticorps contre une exposition répétée au virus, ainsi qu’à la durabilité de cette protection et de celle conférée par les vaccins.
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Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Ishac Nazy, Université McMaster
Dans cette étude, les chercheurs tentent de comprendre comment le système immunitaire répond au SRAS-CoV-2 en analysant les différents éléments de la réponse immunitaire, dont les anticorps et les lymphocytes T qui s’attaquent au virus, ainsi que les lymphocytes B et T mémoire responsables de la protection à long terme.
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La COVID-19 et les anticorps maternels contre le SRAS-CoV-2 peuvent-ils être transmis par le lait maternel humain?
Deborah O’Connor et Sharon Unger, Sinai Health System / Université de Toronto
L’objectif de cette étude est de déterminer la transmissibilité du SRAS-CoV-2 par le lait maternel, de mesurer la quantité d’anticorps présents et d’évaluer les effets de la pasteurisation thermique sur le caractère infectieux du SRAS-CoV-2.
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Vers une meilleure compréhension de l’immunité contre le SRAS-CoV-2
Tania Watts et Mario Ostrowski, Université de Toronto
L’objectif de cette étude est d’améliorer la compréhension des réponses immunitaires au SRAS-CoV-2 et du rôle qu’elles jouent dans les résultats cliniques positifs et négatifs. Ces connaissances seront déterminantes dans la conception de vaccins et la détection des bonnes réponses immunitaires, ainsi que dans l’évaluation de la réponse aux vaccins chez les personnes rétablies de la COVID-19.
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Combler les lacunes dans notre compréhension de la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 : implications pour la transmission
Jennifer Gommerman, Université de Toronto
Les chercheurs de ce laboratoire ont détecté des anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans la salive de patients atteints de la COVID-19. Ils adoptent une approche combinée : un modèle animal et un suivi de participants pendant un an. Le but : fournir des renseignements sur la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 et de déterminer si elle peut contribuer à réduire la propagation du virus.
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Un test cellulaire pour mesurer la compétence immunitaire dans l’infection par le SRAS-CoV-2 et la vaccination contre ce virus
Sacha De Serres, Université Laval
Cette équipe de recherche, qui a mis au point un test pour aider à prédire quels receveurs de greffes seraient les plus susceptibles de souffrir d’infections graves, évaluera la capacité de ce test à aider à prédire qui, dans la population générale, souffrira de COVID-19 grave. Les chercheurs étudieront également si ce test peut prédire la réaction des patients immunodéprimés à la vaccination contre le SRAS-CoV-2.
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Angela Cheung
Co-chercheure principale pour CANCOV (Étude longitudinale canadienne de cohorte sur la COVID-19), University Health Network
Médecin membre du personnel en médecine interne générale, chercheure principale, University Health Network
Contact
angela.cheung@uhn.ca
Mots-clés
COVID-19
Syndrome de détresse respiratoire aiguë
Syndrome respiratoire aigu sévère
USI
Hospitalisé
Non-hospitalisé
Cohorte
Domaines de recherche
Médecine intégrative
Facteurs de risques cliniques et génétiques
Sarcopénie, ostéoporose, fragilité
Sexe et genre, différences ethniques
Objectifs fonctionnels, qualité de vie, recherche en systèmes de santé
Analyses coût-efficacité, prise de décision médicale
Publications
Pubmed
https://www.scopus.com/authid/detail.uri?authorId=7401806456
https://orcid.org/0000-0001-8332-0744
Margaret Herridge
Professeure de médecine, Université de Toronto
Médecin, Hôpital général de Toronto
Scientifique principale, Institut de recherche de l’Hôpital général de Toronto
Co-chercheuse principale pour CANCOV (Canadian COVID-19 Longitudinal Cohort Study), University Health Network
Directrice de la recherche en soins intensifs, Division interdépartementale de médecine de soins intensifs, Université de Toronto
Faculté, Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé, Université de Toronto
Coordonnées
margaret.herridge@uhn.ca
Mots-clés
COVID-19
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA)
Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)
USI
Hospitalisé
Soins intensifs
Aidants familiaux
Ventilation mécanique prolongée
Domaines de recherche
Résultats à long terme après un SDRA
SRAS
Ventilation mécanique prolongée
COVID-19
Programme RECOVER
Soins de suivi centrés sur le patient et la famille après une maladie grave
Programme CANCOV
Publications
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=Herridge+M%5BAU%5D+NOT+3475205%5BPMID%5D&sort=date
https://www.scopus.com/authid/detail.uri?authorId=6701511275
https://orcid.org/0000-0002-2903-1631
Étude de cohorte prospective de la COVID-19 au Canada (CanCOV)
Co-dirigé par Dre Angela M. Cheung et Dre Margaret S. Herridge, CANCOV est un consortium interdisciplinaire de chercheurs et de médecins à l’origine de plusieurs études canadiennes sur la COVID-19. Nos travaux de recherche sont axés, entre autres, sur la génomique, l’épigénomique, la détection des anticorps et les analyses du système immunitaire.
Dans cette étude, 2000 patients (1000 hospitalisés et 1000 non hospitalisés) et 500 proches aidants ont été recrutés dans les quatre provinces canadiennes les plus touchées : le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique. Nos travaux de recherche incluent trois cohortes de cas de COVID-19 : des patients non hospitalisés, des patients qui ne sont pas aux soins intensifs et des patients aux soins intensifs.
À l’aide de ce programme de recherche, nous allons :
- Définir les nombreuses conséquences de la COVID-19, y compris les résultats fonctionnels à court et à long terme et ceux des proches aidants.
- Déterminer les facteurs de risques cliniques, le rythme du rétablissement pour l’ensemble des cas de COVID-19.
- Fournir des descriptions cliniques détaillées pour les enquêtes à des fins de recherche en génétique, en science de base, en multiomique ou en recherche translationnelle.
- Faciliter la conception de modèles et d’outils basés sur l’intelligence artificielle ou l’apprentissage automatique et d’études cliniques secondaires.
CANCOV permettra de rehausser la qualité des soins aux patients atteints de la COVID-19 et d’accélérer la transition entre recherche et application. Les conclusions issues de ce projet de grande envergure soutiendront le Canada dans l’amélioration des soins cliniques pour les cas de COVID-19 et aideront les fournisseurs de services et décideurs à faire de meilleurs choix.
Michael Grant
Michael Grant, Ph. D.
Professeur en immunologie, Memorial University of Newfoundland
Doyen associé, Sciences biomédicales
Contact
mgrant@mun.ca
Mots-clés
CD8, Lymphocyte T, Cellule TC, Cellule NK, Cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC), VIH, CMV, Vieillissement, Immunosénescence
Domaines de recherche
– Immunologie des infections virales
– Immunosénescence
– Régulation des lymphocytes NK
Comprendre la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2
Il est nécessaire de déterminer la réponse immunitaire contre le virus du SRAS-CoV-2 chez les patients rétablis afin de savoir si leur réponse immunitaire les protégera d’une nouvelle infection. Cette étude permettra également d’obtenir des données importantes pour évaluer les vaccins et les traitements immunologiques administrés contre le SRAS-CoV-2.
Ce projet de recherche évalue de manière systématique l’intensité, la spécificité, la nature et la durabilité des réponses immunitaires cellulaires et humorales au SRAS-CoV-2 en fonction de la gravité de l’infection chez des personnes rétablies. Nous évaluons également ces paramètres chez des personnes non infectées vaccinées contre le SRAS-CoV-2.
Dans le cadre de notre étude, l’effectif recruté est constitué de personnes rétablies après une infection confirmée de SRAS-CoV-2. Nous examinons aussi des participants ayant été en contact avec des personnes infectées afin de détecter des cas de COVID-19 asymptomatiques ou légers.
À l’aide d’échantillons sanguins prélevés auprès de ces participants (ainsi que de personnes rétablies après une infection légère, de patients hospitalisés pour la COVID-19 et de personnes vaccinées), nous analyserons et comparerons la manière dont leurs anticorps et cellules immunitaires interagissent avec les protéines du SRAS-CoV-2 et comment ces interactions évoluent au fil du temps.
Ces expériences devraient mettre en lumière : 1) les structures virales ciblées par les réponses immunitaires qui ont réussi à combattre le virus; 2) les structures virales ciblées par les réponses immunitaires ayant échoué face au virus; et 3) l’intensité de réponse immunitaire nécessaire pour combattre l’infection.
L’analyse de ces données permettra de guider l’évaluation des vaccins, en comparant les réponses immunitaires générées par ces différents vaccins et celles générées naturellement par des infections de gravité variable.
Résultats : Comprendre la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2
Les résultats d’une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue Vaccines ont révélé que le vaccin à ARNm original contre la COVID-19 produit une réaction immunitaire des IgA en circulation plus marquée contre la souche sauvage du SRAS-CoV-2 que contre les variants Omicron.
L’immunité hybride fournit une protection contre la propagation du SRAS-CoV-2 de cellule à cellule
Les résultats d’une étude financée par le GTIC, publiés dans la revue JCI Insight, ont démontré que l’immunité hybride (découlant à la fois d’une infection et de la vaccination) confère une meilleure protection contre la propagation du SRAS-CoV-2 de cellule à cellule que la seule vaccination.
Dans une étude publiée par PLoS One, le Pr Michael D. Grant, un chercheur de l’Université Memorial de Terre-Neuve, financé par le GTIC, conclut qu’il faut procéder à une épreuve d’anticorps pour obtenir une numération exacte des cas communautaires confirmés de COVID-19.
Une COVID-19 grave renforce l’immunité hybride après la vaccination
Un article publié dans la revue NPJ Vaccines par un chercheur financé par le GTIC, le Pr Michael Grant de l’Université Memorial de Terre-Neuve, révèle que dans un groupe de personnes qui ont déjà été infectées par le SRAS-CoV-2, la réponse immunitaire conférée par les séries subséquentes de vaccins était plus vigoureuse lorsque les symptômes de COVID-19 étaient plus graves.
Daniel Kaufmann
Professeur titulaire, Faculté de médecine, Université de Montréal
Interniste et médecin spécialiste des maladies infectieuses, Faculté de médecine, CHUM
Chercheur principal
Mots-clés
VIH
SRAS-CoV-2
Réponses antivirales de lymphocytes T
Immunopathogenèse
Réservoirs viraux
Vaccins contre le VIH et le SRAS CoV-2
Domaines de recherche
Daniel Kaufmann est un médecin-chercheur. Il est professeur de médecine à l’Université de Montréal et à son Centre de recherche en milieu hospitalier (CRCHUM). Son laboratoire se concentre sur l’immunovirologie du VIH et du SRAS-CoV-2 afin de développer des stratégies de vaccination et de guérison. Ses principaux domaines de recherche sont : i) la compréhension de l’aide efficace des CD4 dans l’immunité antivirale; ii) les causes de l’affaiblissement des lymphocytes T spécifiques du virus; iii) les études unicellulaires des réservoirs du VIH; iv) l’immunopathogénèse de la COVID-19 et l’immunité protectrice du vaccin.
Publications
Brunet-Ratnasingham E, Anand SP, Gantner P (…) Chomont N, Finzi A, Kaufmann DE. Integrated immunovirological profiling validates plasma SARS-CoV-2 RNA as an early predictor of COVID-19 mortality. DOI: 10.1101/2021.03.18.21253907
Zhou S, Guillaume Butler-Laporte G, Nakanishi T, (…), Forgetta V, Kaufmann DE, Richards JB. A Neanderthal OAS1 isoform protects individuals of European ancestry against COVID-19 susceptibility and severity. DOI: 10.1038/s41591-021-01281-1
Rébillard RM, Charabati M, Grasmuck C, (…) Kaufmann DE, Prat A, Larochelle C. Identification of SARS-CoV-2-specific immune alterations in acutely ill patients. The Journal of Clinical Investigation. 2021 Apr 15;131(8):145853. DOI: 10.1172/JCI145853
Anand SP, Prévost J, Nayrac M, (…) Duerr R, Kaufmann DE, Finzi A. Longitudinal analysis of humoral immunity against SARS-CoV-2 Spike in convalescent individuals up to 8 months post-symptom onset. Cell Reports Medicine. 2021. DOI: https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2021.100290
Beaudoin-Bussières G, Laumaea A, Anand SP, Prévost J, Gasser R, Goyette G, (…) Richard J, Bazin R, FInzi A. Decline of humoral Responses against SARS-CoV-2 spike in convalescent individuals. mBio. 2020;11(5):e02590-20. DOI: https://doi.org/10.1128/mbio.02590-20
Andrés Finzi
Chaire de recherche du Canada en entrée rétrovirale
Membre du Collège de la Société royale du Canada
Professeur adjoint, Faculté de médecine, Université de Montréal, Centre de recherche du CHUM (CRCHUM)
Mots-clés
VIH-1, glycoprotéines d’enveloppe
SRAS-CoV-2, Spike
Immunité humorale
Réponse effectrice dépendante de la portion Fc des anticorps
Domaines de recherche
Dr Finzi est un expert en réplication du VIH et en réponses effectrices des anticorps. Son travail a mis en lumière de nouveaux mécanismes du VIH protégeant le virus contre la réponse immunitaire. Il s’intéresse aussi à la conformation spatiale de la protéine de spicule du SRAS-CoV-2, notamment le rôle de cette structure dans la réponse immunitaire. Ses travaux de recherche, par leur caractère translationnel, sont d’une importance notable pour la conception de nouvelles approches thérapeutiques contre le VIH-1 et le SRAS-CoV-2.
Publications
Prévost J, Gasser R, Beaudoin-Bussières G, Richard J, Duerr R, Laumaea A, et al. Cross-sectional evaluation of humoral responses against SARS-CoV-2 Spike. Cell Rep Med. 2020;1(7):100126. DOI: https://doi.org/10.1016/j.xcrm.2020.100126
Perreault J, Tremblay T, Fournier MJ, Drouin M, Beaudoin-Bussières G, Prévost J, et al. Waning of SARS-CoV-2 RBD antibodies in longitudinal convalescent plasma samples within 4 months after
symptom onset. Blood. 2020;136(22):2588-2591. DOI: https://doi.org/10.1182/blood.2020008367
Beaudoin-Bussières G, Laumaea A, Anand SP, Prévost J, Gasser R, Goyette G, et al. Decline of humoral Responses against SARS-CoV-2 spike in convalescent individuals. mBio. 2020;11(5):e02590-20. DOI: https://doi.org/10.1128/mbio.02590-20
Anand SP, Chen Y, Prévost J, Gasser R, Beaudoin-Bussières G, Abrams CF, et al. Interaction of human ACE2 to membrane-bound SARS-CoV-1 and SARS-CoV-2 S glycoproteins. Viruses. 2020;12(10):1104. DOI: https://doi.org/10.3390/v12101104
Ding S, Laumaea A, Benlarbi M, Beaudoin-Bussières G, Gasser R, Medjahed H, et al. Antibody binding to SARS-CoV-2 S glycoprotein correlates with but does not predict neutralization. Viruses. 2020;12(11):1214. DOI: https://doi.org/10.3390/v12111214
Lu M, Uchil PD, Li W, Zheng D, Terry DS, Gorman J, et al. Real-time conformational dynamics of SARS-CoV-2 spikes on virus particles. Cell Host Microbe. 2020;28(6):880-891. DOI: https://doi.org/10.1016/j.chom.2020.11.001
Anand SP, Prévost J, Richard J, Perreault J, Tremblay T, Drouin M, et al. High-throughput detection of antibodies targeting the SARS-CoV-2 Spike in longitudinal convalescent plasma samples. Transfusion (in press). DOI: https://doi.org/10.1101/2020.10.20.346783
Therrien C, Serhir B, Bélanger-Collard, Skrzypczak, Skank DK, Renaud C, et al. Multicenter evaluation of the clinical performance and the neutralizing antibody activity prediction properties of ten high throughput serological assays used in clinical laboratories. J Clin Microbiol. 2020;.02511-20. DOI: https://doi.org/10.1128/JCM.02511-20
Gasser R, Cloutier M, Prévost J, Fink C, Ducas R, Ding S, et al. Major role of IgM in the neutralizing activity of convalescent plasma against SARS-CoV-2. Cell Rep. 2021;10:108790. DOI: https://doi.org/10.1016/j.celrep.2021.108790
Rébillard RM, Charabati M, Grasmuck C, Filali-Mouhim A, Tastet O, Brassard N, et al. Identification of SARS-CoV-2-specific immune alterations in acutely ill patients. medRxiv preprint. 2020. DOI: https://doi.org/10.1101/2020.12.21.20248642.
Anand SP, Prévost J, Nayrac M, Beaudoin-Bussières G, Benlarbi M, Gasser R, et al. Longitudinal analysis of humoral immunity against SARS-CoV-2 Spike in convalescent individuals up to 8 months post-symptom onset. bioRxiv preprint. 2021. DOI: https://doi.org/10.1101/2021.01.25.428097.
Papenburg J, Cheng MP, Corsini R, Caya C, Mendoza E, Manguiat K, et al. Evaluation of a commercial culture-free neutralization antibody detection kit for severe acute respiratory syndrome-related coronavirus-2 and comparison with an anti-RBD ELISA assay. medRxiv preprint. 2021. DOI: https://doi.org/10.1101/2021.01.23.21250325.
Prédire une réponse immunitaire soutenue au SRAS-CoV-2 après une infection par la COVID-19
Nous représentons un consortium multisite de 12 chercheurs experts en virologie et en immunologie regroupant l’Université de Montréal, l’Institut de recherches cliniques de Montréal et l’Université Columbia (ville de New York).
Notre étude est axée sur les manifestations cliniques et immunitaires précoces de la COVID-19 permettant de prédire une réponse immunitaire efficace et durable. Nous comparons des cohortes de patients recrutés auprès de la Biobanque québécoise de la COVID-19. Ces patients ont déjà été atteints par la COVID-19 (gravité moyenne ou aiguë) ou ont présenté des symptômes de la COVID-19 attribués à une infection par d’autres virus.
Nous concentrons nos recherches sur une cohorte de travailleurs de la santé qui prodiguent des soins à des patients atteints de la COVID-19 et sont donc ainsi régulièrement exposés à la maladie. Grâce à cette cohorte, nous étudierons les effets d’une exposition répétée sur le système immunitaire et aiderons à déterminer les critères immunologiques des vaccins contre la COVID-19.
Dans l’ensemble, notre étude offrira la perspective immunologique nécessaire à l’amélioration des mesures permettant de sortir de la crise sanitaire actuelle.
Résultats : Prédire une réponse immunitaire soutenue au SRAS-CoV-2 après une infection par la COVID-19
Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC et les IRSC, qui sont parus en prépublication et n’ont pas encore été révisés par un comité de lecture, les patients infectés par le SRAS-CoV-2 qui présentent une signalisation soutenue de l’interféron produisent tardivement les lymphocytes T CD4+ et les lymphocytes B propres au RBD.
Le traitement à base de plasma de convalescents, c’est-à-dire l’utilisation de plasma qui contient des anticorps anti-SRAS-CoV-2 prélevés sur des personnes rétablies, a donné des résultats mitigés pour le traitement des personnes âgées ou immunosupprimées atteintes d’une COVID-19 grave.
Des différences de protéines circulant dans le sang chez les personnes atteintes d’une COVD-19 aiguë
Selon un article publié dans la revue Clinical Proteomics au sujet d’une étude dirigée par les Drs Brent Richards et Guillaume Butler-Laporte, de l’Université McGill, le Dr Daniel Kaufman, de l’Université de Montréal, qui est un chercheur financé par le GTIC, ainsi que le Dr Vincent Mooser, de l’Université McGill, ancien directeur de la Biobanque québécoise de la COVID-19 [BQC19]), une COVID-19 grave est associée à des changements importants à 69 protéines liées à l’immunité.
Dans une étude financée partiellement par le GTIC et publiée dans la revue Cell Reports, les Prs Renée Bazin d’Héma-Québec et Andrés Finzi de l’Université de Montréal démontrent qu’une troisième dose de vaccin conférait de vigoureuses réponses des anticorps, quel que soit l’intervalle entre les première et deuxième doses.
Le Dr Daniel Kaufmann, et les Pr Andrés Finzi et Nicolas Chomont, des chercheurs financés par le GTIC qui travaillent à l’Université de Montréal et au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), ont découvert avec leurs collaborateurs que la quantité d’ARN viral contenu dans le sang des patients hospitalisés peut contribuer à dépister ceux qui souffriront d’une COVID-19 grave ou même qui mourront.
Dans une publication du Journal of Clinical Investigation, le Dr Daniel Kaufmann et le Pr Andrés Finzi, de l’Université de Montréal, et leurs collaborateurs ont découvert une altération de la réponse immunitaire chez les patients atteints d’une infection aiguë par le SRAS-CoV-2, ce qui influe sur la gravité des symptômes et sur la mortalité
Puisque le SRAS-CoV-2 continue d’être responsable de décès partout dans le monde, il devient crucial de définir les marqueurs moléculaires susceptibles de révéler les personnes à risque contracter une grave COVID-19 et même de mourir.
Un partenariat international pluri-institutionnel, auquel participe le Pr Andrés Finzi, un chercheur de l’Université de Montréal financé par le GTIC, a démontré que les anticorps d’individus rétablis de la COVID-19 peuvent bloquer l’infection par le SRAS-CoV-2 et éviter une maladie grave dans les souris.
La puissance des IgM dans la réponse immunitaire contre la SARS-CoV-2
Le Pr Andrés Finzi, de l’Université de Montréal, la Pre Renée Bazin, d’Héma-Québec, et leurs collaborateurs de l’Université Western soulignent l’importance des anticorps produits au début de l’infection pour neutraliser le SARS-CoV-2.
Une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour dépister le plasma convalescent
Conjointement avec leurs équipes, le Pr Andrés Finzi de l’Université de Montréal et la Pre Renée Bazin d’Héma-Québec ont décrit dans un récent numéro de Transfusion une nouvelle méthode de criblage à haut débit pour déterminer les taux d’anticorps produits contre la protéine spiculaire du SARS-CoV-2 dans le plasma de donneurs rétablis de la COVID-19.
Des chercheurs de l'Université de Montréal, le Pr Daniel Kaufmann et le Pr Andrés Finzi, en collaboration avec des chercheurs de l'Université de New York, confirment la présence d'une réponse immunitaire durable au nouveau coronavirus SARS-CoV-2, dans une publication préliminaire.
Une baisse des réponses humorales contre le spicule du SARS-CoV-2 chez des patients convalescents
Un groupe de chercheurs canadiens dirigés par le Pr Andrés Finzi de l’Université de Montréal a examiné la durée d’action des anticorps contre le SARS-CoV-2 chez les personnes qui se rétablissent de la COVID-19. Cette donnée a des conséquences importantes sur l’utilisation du plasma comme traitement potentiel de la COVID-19.
Des chercheurs de l’Université de Montréal et d’Héma-Québec, conjointement avec des collaborateurs du Canada, déclarent que les anticorps des patients rétablis d’une grave COVID ont tendance à présenter des réponses plus marquées.
Marc-André Langlois
Chaire de recherche du Canada en virologie moléculaire et immunité intrinsèque
Professeur, Faculté de médecine, Département de biochimie, microbiologie et immunologie, Université d’Ottawa
Mots-clés
SRAS-CoV-2
Immunité humorale
Immunogénicité des vaccins
Domaines de recherche
Virologie moléculaire
Immunité innée
SRAS-CoV-2
Grippe
VIH
Rétrovirus
Infection, anticorps et immunité liés à la COVID-19 chez les personnes vulnérables
L’exposition à la COVID-19 provoque une réponse immunitaire (humorale et à médiation cellulaire) dans presque tous les cas. Toutefois, des questions subsistent quant à l’efficacité de ces anticorps contre la réinfection et à la durabilité de cette protection après la série de vaccinations primaire et les doses de rappels.
Nous ne savons pas non plus si les personnes asymptomatiques ont des réponses immunitaires différentes de celles qui développent des complications graves dues à la COVID-19.
Répondre à ces questions permettrait d’éclairer la prise de décisions de santé publique, d’aider à prévenir la transmission du virus, de prédire la probabilité que d’autres vagues de COVID-19 surviennent. Ces connaissances auront des implications pour les débats juridiques et éthiques sur les passeports d’immunité, entre autres.
Notre équipe est constituée d’experts en plusieurs domaines : virologie, immunologie, épidémiologie, expression de protéines, automatisation de laboratoire, prise en charge clinique de la COVID-19, éthique et droit civil.
Nous avons recruté pour notre étude environ 500 participants vulnérables mais en bonne santé, notamment des enseignants d’école primaire, du personnel de garderie, du personnel hospitalier de première ligne et des personnes âgées en résidences. Nous avons suivi les participants toutes les deux semaines pendant plus de 10 mois, jusqu’en mars 2022. Les données ont été communiquées régulièrement au GTIC et à d’autres acteurs de la santé publique.
Nous effectuons également des tests pour identifier la réinfection et les réponses immunitaires dans une autre cohorte composée de 500 personnes antérieurement infectées par la COVID-19 ou qui ont reçu le(s) vaccin(s) contre la COVID-19, afin de déterminer les corrélats de la protection.
Les données de cette étude démontrant des données probantes cruciales sur les réponses immunitaires à l’infection par le SARS-CoV-2 sont également partagées avec la communauté scientifique et les décideurs de la santé publique.
Résultats : Infection à la COVID-19, anticorps et immunité chez les personnes très vulnérables
De multiples plateformes et technologies novatrices ont été créées depuis trois ans pour contribuer aux efforts cliniques et aux efforts de recherche au Canada, afin de surveiller les réponses immunitaires au SRAS-CoV-2.
Selon une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Vaccines dirigée par le Pr Marc-André Langlois, de l’Université Ottawa, les nouveaux vaccins protéiques adjuvantés administrés à des souris par voie intranasale peuvent produire de vigoureuses réponses systémiques et muqueuses grâce aux anticorps contre les variants du SRAS-CoV-2.
Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de : Vinh DC, Gouin JP, Cruz-Santiago D, Canac-Marquis M, Bernier S, Bobeuf F, Sengupta A, Brassard JP, Guerra A, Dziarmaga R, Perez A, Sun Y, Li Y, Roussel L, Langelier J, Ke D, Arnoldd C, Pelchat M, Langlois MA, Zhang X, […]
Dans un article désormais publié dans Clinical and Translational Immunology, un groupe de chercheurs canadiens financé partiellement par le GTIC et dirigé par les Prs Anne-Claude Gingras de l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de Toronto, Marc-André Langlois de l’Université d’Ottawa et Yves Durocher du Conseil national de recherches du Canada, présente la mise au point d’une série de dosages sérologiques à haut débit standardisés pour déceler les anticorps anti-SRAS-CoV-2.
La transmission de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans les familles
Dans une étude du Journal de l’Association médicale canadienne, le Pr Marc-André Langlois, un chercheur du GTIC qui est professeur à l’Université d’Ottawa, et ses collègues ont découvert que la moitié des membres d’une famille où quelqu’un a été infecté par le SRAS-CoV-2 ont contracté le virus.
La COVID-19 ne provoque pas toujours une réponse immunitaire
Publiée dans le Pediatric Infectious Disease Journal, cette étude financée par le GTIC a déterminé qu’environ une personne atteinte de la COVID-9 sur huit n’a pas produit d’anticorps décelables dans le sérum sanguin (un processus appelé séroconversion) après l’infection.
Les gouttes de sang séché : une analyse
De nombreuses études sérologiques canadiennes font appel à l’analyse de gouttes de sang séché (GSS), un moyen pratique d’étudier la prévalence du SRAS-CoV-2 en population.
Il est de plus en plus clair que les vaccins font partie des solutions fondamentales à la pandémie de COVID-19.
Les observations d’une étude de vaccination sur le terrain auprès de personnes âgées en établissement de soins de longue durée ont récemment été prépubliées, avant d’être révisées par un comité de lecture, pour le compte des chercheurs de l’étude UNCoVER financée par le GTIC (y compris le Dr Donald Vinh, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill, et le Pr Marc-André Langlois, de l’Université d’Ottawa) et du secrétariat du GTIC (Dr Bruce Mazer, directeur exécutif, stratégie, affilié au Centre universitaire de santé McGill).
Le suivi et la cartographie des nouvelles mutations du SRAS-CoV-2 dans le monde
Le Pr Marc-André Langlois et son équipe de l’Université d’Ottawa ont analysé les mutations du SRAS-CoV-2 entre décembre 2019 et décembre 2020, y compris leurs effets sur la biologie virale, la thérapeutique et l’efficacité vaccinale.
Presque tout le monde a été exposé aux coronavirus saisonniers extrêmement répandus qui sont responsables du rhume banal. Cette exposition pourrait-elle aussi susciter la production d’anticorps capables de reconnaître certaines protéines du SRAS-CoV-2?
Le suivi et la cartographie des nouvelles mutations du SRAS-CoV-2 dans le monde
Le Pr Marc-André Langlois et son équipe de l’Université d’Ottawa ont analysé les mutations du SRAS-CoV-2 entre décembre 2019 et décembre 2020, y compris leurs effets sur la biologie virale, la thérapeutique et l’efficacité vaccinale.
Ishac Nazy
Professeur adjoint, Département de médecine, Faculté des sciences de la santé, Université McMaster
Postes en médecine clinique et institutions associées
Directeur scientifique du McMaster Platelet Immunology Laboratory
Mots-clés
SRAS-CoV-2
COVID-19
Immunologie
Immunité
Protection
Anticorps
Lymphocytes mémoire
Éradication des virus
Domaines de recherche
Mes domaines de recherche sont axés sur la réponse immunitaire aux maladies infectieuses et dans les maladies auto-immunes. Nous étudions en particulier les différents types de réponses immunitaires (dont les anticorps et les lymphocytes mémoire) qui confèrent une protection à long terme contre les infections, mais sont responsables de troubles hématologiques graves lorsque le système immunitaire réagit excessivement et déclenche des maladies auto-immunes.
Publications
Bhalla A, Mukherjee M, Radford K, Nazy I, Kjarsgaard M, Bowdish DME, et al. Dupilumab, severe asthma airway responses, and SARS-CoV-2 serology. Allergy. 2020;6. DOI: https://doi.org/10.1111/all.14534
Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Notre étude vise à comprendre comment le système immunitaire répond au SRAS-CoV-2 en analysant les différents éléments de la réponse immunitaire, dont les anticorps et les lymphocytes T qui s’attaquent au virus, ainsi que les lymphocytes B et T mémoire responsables de la protection à long terme contre le virus.
Nous identifions des patients qui ont développé une réponse immunitaire et évaluons leur capacité à éliminer le virus du SRAS-CoV-2. Nous regardons également si les personnes rétablies de la COVID-19 ont produit des lymphocytes mémoire capables de combattre de futures infections. Enfin, nous comparerons les réponses immunitaires à court et à long terme générées par une infection et par la vaccination.
Les résultats de notre étude nous aideront à :
- Reconnaître avec précision les personnes atteintes de COVID-19 en observant leur réponse immunitaire;
- Reconnaître les personnes dont la réponse immunitaire humorale peut éliminer le SRAS-CoV-2;
- Déterminer s’il existe une mémoire immunitaire contre le SRAS-CoV-2 capable de conférer une protection contre les réinfections;
- Évaluer l’efficacité de la protection immunitaire à long terme chez les patients infectés en comparaison avec celle offerte par les vaccins.
En définitive, une meilleure compréhension de la réponse immunitaire au SRAS-COV-2 nous aidera à lutter contre la pandémie de COVID-19 et à nous préparer à des pandémies futures.
Résultats : Évaluer la protection immunitaire à long terme contre le SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de la COVID-19
Dans un récent article de Viruses, le Pr Ishac Nazy de l’Université McMaster constate que les anticorps contre le spicule et le domaine de liaison du récepteur du SRAS-CoV-2 demeurent au moins six mois dans l’organisme, ce qui confirme les résultats de recherches semblables réalisées par d’autres chercheurs financés par le GTIC.
Le Pr Ishac Nazy et le laboratoire d’immunologie plaquettaire de l’Université McMaster ont découvert quelques-unes des raisons pour lesquelles certains patients atteints d’une grave COVID-19 ont des caillots sanguins.
Deborah O'Connor
Deborah O’Connor, Ph. D.
Professeure Earle W. McHenry et directrice, Département des sciences de la nutrition, Université de Toronto
Chercheure, Médecine translationnelle, The Hospital for Sick Children
Membre associée du personnel de recherche, Département de pédiatrie, Mount Sinai Hospital
Mots-clés
Allaitement naturel
Nourrissons
Nutrition
Lait maternel
Lait maternel provenant de dons
Domaines de recherche
Mes travaux de recherche sont axés sur plusieurs aspects de la nutrition du nourrisson, y compris l’allaitement naturel. Nous nous intéressons en particulier aux stratégies d’appui à l’utilisation de lait maternel pour les nourrissons vulnérables, en soutenant l’allaitement naturel, l’optimisation du lait maternel provenant de dons et l’enrichissement en nutriments du lait.
Publications
McGuire MK, Seppo A, Goga A, Buonsenso D, Collado MC, Donovan SM, et al. Best practices for human milk collection for COVID-19 Research. Breastfeed Med. 2021;16(1):29-38. DOI: https://doi.org/10.1089/bfm.2020.0296
Pitino MA, O’Connor DL, McGeer AJ, Unger S. The impact of thermal pasteurization on viral load in human milk and other matrices: A rapid review. Appl. Physiol. Nutr. 2021;46(1):10-26. DOI: https://doi.org/10.1139/apnm-2020-0388
Unger S, Christie-Holmes N, Guvenc F, Budylowski P, Mubareka S, Gray-Owen S, et al. Holder pasteurization of donated human milk is effective in inactivating SARS-CoV-2. CMAJ. 2020;4:192(31):E871-E874. DOI: https://doi.org/10.1503/cmaj.201309
Sharon Unger
Professeure, Université de Toronto
Médecin en néonatalogie, Sinai Health
Directrice médicale, Rogers Hixon Ontario Human Milk Bank
Mots-clés
Allaitement naturel
Enfants prématurés
Nutrition
Lait maternel
Lait maternel provenant de dons
Domaines de recherche
Mes travaux de recherche sont axés sur les banques de lait maternel et l’appui à l’utilisation de lait maternel pour les nourrissons vulnérables. Je suis co-chercheure principale sur le programme de recherche MaxiMoM (Maximizing Mother’s Milk) financé par l’IRSC.
Publications
Pitino MA, O’Connor DL, McGeer AJ, Unger S. The impact of thermal pasteurization on viral load in human milk and other matrices: A rapid review. Appl. Physiol. Nutr. 2021;46(1):10-26. DOI: https://doi.org/10.1139/apnm-2020-0388
Unger S, Christie-Holmes N, Guvenc F, Budylowski P, Mubareka S, Gray-Owen S, et al. Holder pasteurization of donated human milk is effective in inactivating SARS-CoV-2. CMAJ. 2020;4:192(31):E871-E874. DOI: https://doi.org/10.1503/cmaj.201309
La COVID-19 et les anticorps maternels contre le SRAS-CoV-2 peuvent-ils être transmis par le lait maternel humain?
Au début de la pandémie, la question de la présence du virus du SRAS-CoV-2 dans le lait maternel a soulevé des inquiétudes, lesquelles se sont traduites par des recommandations contradictoires de la part des professionnels de la santé en ce qui a trait à l’allaitement naturel pour les mères atteintes de la COVID-19. Le manque de connaissances sur la présence potentielle d’anticorps contre le SRAS-CoV-2, qui pourraient conférer une protection immunitaire à l’enfant, était encore plus marqué.
Dans le cas de nourrissons hospitalisés, le lait maternel provenant de dons joue un rôle de transition important vers le lait de la mère, les protégeant contre les entérocolites nécrosantes, un problème grave et urgent qui affecte les intestins. Plus de 450 banques de lait dans le monde entier permettent d’avoir accès à du lait de donneuses. Toutefois, des pandémies antérieures telles que celle du VIH/sida ont eu un effet dévastateur sur ces banques et sur l’allaitement naturel en raison des réactions sociales et des mesures de santé publique face aux risques perçus.
Il est urgent de concevoir des lignes directrices sur l’allaitement naturel et les banques de lait, basées sur des données probantes. Notre objectif est de déterminer la transmissibilité du SRAS-CoV-2 par le lait maternel, de mesurer la quantité d’anticorps présents et d’évaluer les effets de la pasteurisation thermique sur le caractère infectieux du SRAS-CoV-2. Des études sont en cours sur l’incidence de la vaccination maternelle sur la production d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2.
Dirigée par Dre Deborah O’Connor, Dre Susan Poutanen et Dre Sharon Unger, notre équipe d’experts favorisera un accès plus rapide à des données probantes cruciales et opportunes qui permettront de soutenir des recommandations de santé publique concernant l’allaitement naturel et la manipulation par les mères et le personnel de première ligne du lait maternel non traité.
Résultats : La COVID-19 et les anticorps maternels contre le SRAS-CoV-2 peuvent-ils être transmis par le lait maternel humain?
Tania Watts
Tania Watts, Ph. D.
Professeure en immunologie, Université de Toronto
Adjointe à la Chaire du programme postdoctoral, Département d’immunologie, Faculté de médecine Temerty, Université de Toronto
Mots-clés
Immunité, Virus, SRAS-CoV-2, Grippe, Lymphocytes T
Domaines de recherche
– Immunité aux virus
– Lymphocytes T
Publications
– Law JC, Koh W, Budylowski P, Lin J, Yue F, Abe KT, et al. Systematic examination of T cell responses to SARS-CoV-2 versus influenza virus reveals distinct inflammatory profile. J Immunol. 2021;206:37-50. DOI: https://doi.org/10.4049/jimmunol.2001067
Mario Ostrowski
Professeur de médecine et d’immunologie
Médecin clinicien en maladies infectieuses, Hôpital St. Michael’s, Unity Health
Professeur de médecine, consultant en maladies infectieuses
Mots-clés
VIH, COVID-19, SRAS-CoV-2
Lymphocytes T
Vaccins
Domaines de recherche
Immunorégulation
Biologie des lymphocytes T
Vaccins
Présentation de l’antigène
Publications
Law JC, Koh WH, Budylowski P, Lin J, Yue F, Abe KT, Rathod B, Girard M, Li Z, Rini JM, Mubareka S, McGeer A, Chan AK, Gingras AC, Watts TH, A Ostrowski M. Systematic examination of antigen-specific recall T cell responses to SARS-CoV-2 versus influenza virus reveals a distinct inflammatory profile. J Immunol. 2021 Jan 1;206(1):37-50. doi:10.4049/jimmunol.2001067. Epub 2020 Nov 18. PMID:33208459; PMCID: PMC7750861.
Isho B, Abe KT, Zuo M, Jamal AJ, Rathod B, Wang JH, Li Z, Chao G, Rojas OL, Bang YM, Pu A, Christie-Holmes N, Gervais C, Ceccarelli D, Samavarchi-Tehrani P, Guvenc F, Budylowski P, Li A, Paterson A, Yue FY, Marin LM, Caldwell L, Wrana JL, Colwill K, Sicheri F, Mubareka S, Gray-Owen SD, Drews SJ, Siqueira WL, Barrios-Rodiles M, Ostrowski M, Rini JM, Durocher Y, McGeer AJ, Gommerman JL, Gingras AC. Persistence of serum and saliva antibody responses to SARS-CoV-2 spike antigens in COVID-19 patients. Sci Immunol. 2020 Oct 8;5(52):eabe5511. doi: 10.1126/sciimmunol.abe5511. PMID: 33033173.
Abe KT, Li Z, Samson R, Samavarchi-Tehrani P, Valcourt EJ, Wood H, Budylowski P, Dupuis AP 2nd, Girardin RC, Rathod B, Wang JH, Barrios-Rodiles M, Colwill K, McGeer AJ, Mubareka S, Gommerman JL, Durocher Y, Ostrowski M, McDonough KA, Drebot MA, Drews SJ, Rini JM, Gingras AC. A simple protein-based surrogate neutralization assay for SARS-CoV-2. JCI Insight. 2020 Oct 2;5(19):e142362. doi: 10.1172/jci.insight.142362. PMID: 32870820; PMCID: PMC7566699.
Vers une meilleure compréhension de l’immunité contre le SRAS-CoV-2
Il est urgent de comprendre la complexité de la réponse immunitaire chez les patients atteints de la COVID-19. En étudiant cette réponse de manière approfondie chez des patients asymptomatiques, légèrement ou gravement atteints, nous souhaitons déterminer les facteurs caractéristiques d’une réponse immunitaire efficace afin d’orienter la conception de vaccins et leur surveillance.
La grande majorité des personnes touchées par la COVID-19 se rétablissent complètement, ce qui signifie que leur système immunitaire a réussi à éliminer le virus. Après le rétablissement, deux cellules du sang subsistent : les lymphocytes T et les lymphocytes B. Les deux possèdent des molécules de surface qui leur confèrent une mémoire du virus auquel elles ont été exposées. Les lymphocytes T éliminent les cellules infectées et les lymphocytes B génèrent des cellules qui produisent des anticorps.
Certains anticorps peuvent se lier au virus de telle manière qu’ils empêchent complètement ce dernier d’entrer dans des cellules. Ces anticorps sont dits « neutralisants » et ils constituent une protection complète idéale contre la réinfection. Les membres de notre équipe étudient aussi un type d’anticorps particulier (les IgA) qui joue un rôle important dans la protection contre les infections au niveau des muqueuses. De plus, nous suivons de près la durée la réponse immunitaire chez les patients rétablis après une infection par le virus du SRAS-CoV-2.
L’objectif de notre étude est d’améliorer la compréhension des réponses immunitaires au SRAS-CoV-2 et du rôle qu’elles jouent dans les résultats cliniques positifs et négatifs. Ces connaissances seront déterminantes dans la conception de vaccins et la détection des bonnes réponses immunitaires, ainsi que dans l’évaluation de la réponse aux vaccins chez les personnes rétablies de la COVID-19.
Résultats : Vers une meilleure compréhension de l’immunité contre le SRAS-CoV-2
Les études financées par le GTIC continuent de surveiller les réponses immunitaires aux variants du SRAS-CoV-2 et les hausses de l’immunité hybride chez les Canadiens.
Une étude financée par le GTIC, dont les résultats ont été présentés à la réunion scientifique du GTIC à Vancouver, a révélé que les lymphocytes T sont une partie importante de la réponse immunitaire, car ils s’allient aux anticorps pour former une réponse efficace à l’infection par le SRAS-CoV-2.
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC, qui sont parus en prépublication et n’ont donc pas encore été révisés par un comité de lecture, les personnes âgées atteintes du VIH ont besoin d’au moins trois doses de vaccin contre la COVID-19 pour maximiser leur réponse immunitaire au SRAS-CoV-2.
L’immunité au SRA-CoV-2 persiste au moins neuf mois après l’infection
Les mécanismes de protection immunitaire contre le SRAS-CoV-2 demeurent nébuleux. Des chercheurs du monde entier tentent de répondre à cette question cruciale.
Le Pr Götz Ehrhardt et le Dr Mario Ostrowski, des chercheurs de l’Université de Toronto financés par le GTIC, ont entrepris de déterminer si leurs échantillons de tissus pédiatriques prélevés en 2015-2016 contenaient des signes d’immunité contre le SRAS-CoV-2.
Selon une nouvelle étude, les résidents et le personnel d’établissements de soins de longue durée qui ont reçu le vaccin de Moderna ont produit une réponse plus forte des anticorps totaux et des anticorps neutralisants que ceux qui ont reçu le vaccin de Pfizer-BioNTech.
Les réponses des lymphocytes T, également importantes pour l’immunité contre le SRAS-CoV-2
Nombreux sont ceux qui conviennent de l’importance des anticorps en cas d’infection par le SRAS-CoV-2, mais les lymphocytes T jouent également un rôle marqué dans l’immunité.
Des chercheurs de l’Université de Toronto, dont l’étude a été publiée dans le Journal of Immunology, ont jeté la lumière sur certains phénomènes qui se produisent dans l’organisme susceptibles d’expliquer les raisons pour lesquelles les patients atteints du SARS-CoV-2 présentent une inflammation et une atteinte pulmonaire plus grave que ceux qui sont atteints du virus grippal saisonnier.
Jennifer Gommerman
Jennifer Gommerman
Professeure d’immunologie, titulaire de la chaire de recherche du Canada en immunité propre aux tissus, Université de Toronto.
Coordonnées
Jen.gommerman@utoronto.ca
Mots-clés
Immunologie
Réponses immunitaires des muqueuses
Salive
Anticorps
Domaines de recherche
Mesure de la réponse des anticorps salivaires au SRAS-CoV-2
Mesure de la réponse des anticorps salivaires aux vaccins contre la COVID-19
Élaborer de meilleures méthodes pour induire une réponse muqueuse aux vaccins contre la COVID-19
Comprendre les symptômes neurologiques de la COVID-19, notamment chez les patients atteints de sclérose en plaques
Publications
Isho B, Abe KT, Zuo M, Jamal AJ, Rathod B, Wang JH, Li Z, Chao G, Rojas OL, Bang YM, Pu A, … Gommerman JL and Gingras AC. Persistence of serum and saliva antibody responses to SARS-CoV-2 spike antigens in COVID-19 patients. Sci Immunol. 8 oct. 2020,;5(52):eabe5511. doi: 10.1126/sciimmunol.abe5511. PMID: 33033173
Sheikh-Mohamed, S., … Gommerman, JL. A mucosal antibody response is induced by intra-muscular SARS-CoV-2 mRNA vaccination JMedRxiv . https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.01.21261297v2
Abe, K, … Gommerman, JL., …, Gingras, A-C. Neutralizing antibody responses to SARS-CoV-2 variants in vaccinated Ontario long-term care home residents and workers JMedRxiv https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.06.21261721v1
Nahass, G, … Gommerman, JL., …, Tal, M. Intramuscular SARS-CoV-2 vaccines elicit varying degrees of plasma and salivary antibody responses as compared to natural infection JMedRxiv https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.22.21262168v1.supplementary-material
Combler les lacunes dans notre compréhension de la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 : implications pour la transmission
Les chercheurs ont fait des progrès considérables dans la compréhension de l’immunité systémique contre le SRAS-CoV-2, le virus à l’origine de la COVID-19, mais on sait peu de choses sur la réponse immunitaire dans la muqueuse des voies respiratoires supérieures, qui comprend le nez, la bouche et la gorge. Dans notre laboratoire, nous avons détecté des anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans la salive de patients atteints de COVID-19 et dans certains cas, ces anticorps semblent être produits dans les tissus muqueux environnants. Avant la COVID-19, nous avons également découvert que les cellules produisant des anticorps, notamment celles produites au niveau des muqueuses, peuvent se déplacer dans l’organisme.
Dans le contexte du SRAS-CoV-2, nous ne savons pas comment la réponse immunitaire des muqueuses à l’infection naturelle est initiée et si elle dure dans le temps. Nous ne savons pas non plus comment l’immunité induite par le vaccin dans les voies respiratoires supérieures se compare à l’immunité naturelle qui se produit lorsqu’une personne est infectée par le virus du SRAS-CoV-2. Une meilleure compréhension de ces questions est essentielle pour prédire si l’immunité naturelle ou induite par le vaccin prévient la transmission du SRAS-CoV-2 et de ses souches de variants.
Dans cette étude, intitulée Addressing gaps in our understanding of the mucosal immune response to SARS-CoV-2: Implications for transmission (Combler les lacunes dans notre compréhension de la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 : implications pour la transmission), nous adoptons deux approches pour combler ces lacunes dans les connaissances. La première utilise un modèle animal pour comprendre la localisation et le mouvement des cellules produisant des anticorps dans différents tissus tels que les glandes salivaires, les poumons, la moelle osseuse et les intestins. La seconde approche examine la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 chez les personnes fortement exposées au virus. Cette approche combinée permettra d’obtenir de nouveaux renseignements sur la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 et de déterminer si elle peut contribuer à réduire la propagation du virus.
Résultats : Combler les lacunes dans notre compréhension de la réponse immunitaire des muqueuses au SRAS-CoV-2 : implications pour la transmission
Une étude financée par le GTIC, parue en prépublication et qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, a établi que les personnes qui ont reçu deux doses de vaccin et contracté une infection postvaccinale par Omicron produisaient plus d’anticorps IgA du SRAS-CoV-2 contre les protéines antispiculaires et RBD dans leur salive que les personnes qui ont reçu trois doses de vaccin et n’ont jamais contracté d’infection postvaccinale.
Les études financées par le GTIC continuent de surveiller les réponses immunitaires aux variants du SRAS-CoV-2 et les hausses de l’immunité hybride chez les Canadiens.
Les enquêtes séroépidémiologiques sur le SRAS-CoV-2 doivent améliorer leurs rapports
D’après les résultats d’une étude financée par le GTIC, qui sont parus en prépublication et n’ont pas encore été révisés par un comité de lecture, les rapports des enquêtes séroépidémiologiques sur le SRAS-CoV-2 ont besoin d’être améliorés, particulièrement pour ce qui est de la transmission d’information assez détaillée sur les méthodes de laboratoire.
Les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive
Dans un article désormais publié dans Mucosal Immunology, des chercheurs examinent si les vaccins à ARNm produisent des anticorps dans la salive.
Les vaccins contre la COVID-19 produisent des anticorps spécifiques détectables dans la salive
On sait que les vaccins actuels contre la COVID-19 déclenchent la production d’anticorps neutralisants dans le sang.
Sacha De Serres
Sacha De Serres
Professeur agrégé de médecine, Université Laval
Néphrologue transplantologue, Centre hospitalier universitaire de Québec
Coordonnées
Sacha.deserres@crchudequebec.ulaval.ca
Mots-clés
Transplantation
Maladie rénale
Immunosuppression
Surimmunosuppression
Immunologie
Immunologie
Lymphocytes T auxiliaires folliculaires
Domaines de recherche
Surimmunosuppression due au traitement antirejet chez les receveurs de greffe
Réponse immunitaire et COVID
Mécanismes du rejet médié par les anticorps
Un test cellulaire pour mesurer la compétence immunitaire dans l'infection par le SRAS-CoV-2 et la vaccination contre ce virus
L’un des aspects les plus difficiles du traitement et de la gestion de la COVID-19 est la variation de la gravité de la maladie. Alors que la plupart des patients souffrent d’un épisode grippal relativement bénin, une minorité de patients présentent une maladie potentiellement mortelle ou de longue durée. Comprendre qui souffrira d’une forme grave de la COVID-19 par rapport à une forme bénigne pourrait améliorer la prédiction du risque associé à la COVID-19, ainsi que faciliter la planification de la santé publique et les soins cliniques des patients.
Au cours des dernières années, notre équipe de recherche a mis au point un essai (test) permettant de prédire qui, parmi les receveurs de greffes, est le plus susceptible de souffrir d’infections graves. Ce test, que nous appelons immunomètre, a été mis au point à partir d’études préliminaires approfondies menées sur des greffés rénaux. Nous avons cultivé des cellules vivantes de sang périphérique (monocytes et lymphocytes) avec des peptides du virus d’Epstein-Barr afin de mesurer la capacité du système immunitaire à réagir à un virus.
Nous évaluons maintenant la capacité de ce test à prédire la gravité de la COVID-19. Nous cherchons à savoir s’il peut aider à identifier les personnes qui souffriront d’une forme grave de COVID-19 dans la population générale et s’il peut prédire la réponse des patients immunodéprimés à la vaccination contre le SRAS-CoV-2.
Étant donné que la COVID-19 grave est un état inflammatoire qui survient chez les patients qui ne parviennent pas à éliminer le virus à un stade précoce, nous supposons que l’immunomètre sera utile pour déterminer le risque. À long terme, le test pourrait s’avérer utile non seulement dans le cadre des greffes ou pour la COVID-19, mais aussi pour prédire la réponse à d’autres infections et à d’autres vaccins.
Un test cellulaire pour mesurer la compétence immunitaire dans l'infection par le SRAS-CoV-2 et la vaccination contre ce virus
L’efficacité des vaccins contre la COVID-19 à prévenir les hospitalisations et les décès au Canada
Des chercheurs financés par le GTIC, soit les Drs Jeff Kwong de l’Université de Toronto, Gaston de Serres de l’Institut national de santé publique du Québec et Mel Krajden de l’Université de la Colombie-Britannique, ont découvert que deux doses des vaccins à ARNm ou à vecteur viral confèrent une excellente protection contre les résultats cliniques graves (hospitalisation ou décès) de la COVID-19.
Optimisation des tests immunologiques




Validation croisée des tests sérologiques du SRAS-CoV-2 par la SCS/Héma-Québec
Jesse Papenburg et Matthew P. Cheng, Université McGill
Cette étude compare les résultats obtenus par de multiples tests sérologiques du SRAS-CoV-2 avec les résultats obtenus par des tests sérologiques du SRAS-CoV-2 approuvés par Santé Canada. L’objectif est d’uniformiser l’interprétation des résultats des tests partout au Canada et d’aider à déterminer lequel de ces nouveaux tests peut être utilisé à plus grande échelle.
Sommaire Résultats Site web de l’étude Voir l’étude sur

Conception rationnelle et standardisation des dépistages d’anticorps contre la COVID-19
Andrei Drabovich, Université de l’Alberta
Cette étude porte sur la recherche axée sur les tests de sérosurveillance contre la COVID-19 et a pour objectif d’améliorer les tests sérologiques grâce à une conception rationnelle et normalisée.
Sommaire Résultats Site web de l’étude Voir l’étude sur

Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Keith Jarvi, Santé Sinai
Cette étude concevra et validera une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée.
Sommaire Résultats Site web de l’étude Voir l’étude sur

Un outil de dépistage rapide des anticorps neutralisants contre la COVID-19
Dustin Little, Ryerson University
L’objectif de ce projet est de concevoir une méthode rapide et peu coûteuse pour détecter les anticorps neutralisants spécifiques au SRAS-CoV-2, dont les exigences de biosécurité sont réduites, en vue d’une distribution immédiate.
Sommaire Résultats Site web de l’étude Voir l’étude sur

Quand les anticorps ne vous protègent pas contre un virus
Ryan Troyer, Université Western
L’objectif de cette étude est de concevoir un test de dépistage capable de détecter dans le sérum humain les anticorps facilitant l’infection par le SRAS-CoV-2, le virus à l’origine de la COVID-19.
Sommaire Résultats Site web de l’étude Voir l’étude sur
Jesse Papenburg
Professeur adjoint, Département de pédiatrie, Université McGill
Spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques et microbiologiste médical, Hôpital de Montréal pour enfants, Centre universitaire de santé McGill
Coordonnées
Jesse.papenburg@mcgill.ca
Mots-clés
Pédiatrie, épidémiologie des maladies infectieuses, COVID-19, SRAS-CoV-2, grippe, virus respiratoire syncytial, exactitude du diagnostic
Domaines de recherche
Épidémiologie des infections virales aiguës chez les enfants
Évaluation de l’exactitude du diagnostic, y compris la synthèse des connaissances
Traitement antiviral
Évaluations des vaccins et des stratégies immunoprophylactiques
Publications
Ali K. Azher, T. Baqi M., Binnie A., Borgia S., Carrier F., Cavayas Y.A,.Chagnon N., Cheng M.P., Coly J., Costiniuk C., Daley P., Daneman N., Douglas J., Downey C., Duan E., Duceppe E., Durand M., English S., Farjou G., Fera E., Fontela P., Fowler R., Fralick M., Geagea A., Grant J., Harrison L.B., Havey T., Hoang H., Kelly L.E., Keynan Y., Khwaja K., Klein G., Klein M., Kolan C., Kronfli N., Lamontagne F., Lau R., Fralick M., Lee T.C., Lee N., Lim R., Longo S., Lostun A., MacIntyre E., Malhamé I., Mangof K., McGuinty M., Mergler S., Munan M.P., Murthy S., O’Neil C., Ovakim D., Papenburg J., Parhar K., Parvathy S.N., Patel C., Perez-Patrigeon S., Pinto R., Rajakumaran S., Rishu A., Roba-Oshin M., Rushton M., Saleem M., Salvadori M., Scherr K., Schwartz K., Semret M., Silverman M., Singh A., Sligl W., Smith S., Somayaji R., Tan D.H.S., Tobin S., Todd M., Tran T.V., Tremblay A., Tsang J., Turgeon A., Vakil E., Weatherald J., Yansouni C., Zarychanski R. Canadian Treatments for COVID-19 (CATCO); Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada (AMMI) Clinical Research Network and the Canadian Critical Care Trials Group. Remdesivir for the treatment of patients in hospital with COVID-19 in Canada: a randomized controlled trial. CMAJ 19 janv. 2022 :cmaj.211698. doi: 10.1503/cmaj.211698. En ligne avant l’impression.
Groves H., Papenburg J., Mehta K., Bettinger J., Sadarangani M., Halperin S., Morris S. The effect of the COVID-19 pandemic on influenza-related hospitalization, intensive care admission and mortality in children in Canada: A population-based study. Lancet Reg Health Am (7) mars 2022 00132. https://doi.org/10.1016/j.lana.2021.100132.
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Validation croisée des tests sérologiques du SRAS-CoV-2 par la SCS/Héma-Québec
Peu après la déclaration de la pandémie de COVID-19 en mars 2020, Santé Canada a commencé à approuver les tests sérologiques du SRAS-CoV-2 qui mesurent la présence d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 dans le sang d’une personne. L’utilisation de ces tests a pour but de suivre efficacement la propagation de l’infection au sein de la population canadienne et de mobiliser des mesures de santé publique.
Les membres de la communauté scientifique canadienne ont mis au point plusieurs tests sérologiques internes et personnalisés qui offrent une grande flexibilité et permettent aux chercheurs d’obtenir les renseignements scientifiques approfondis nécessaires à l’évaluation de la sérologie du SRAS-CoV-2. Comme ces tests sont nouveaux depuis la pandémie, ils doivent subir des analyses supplémentaires pour effectuer une évaluation et une validation croisée de leur fonctionnalité et de leur précision. Notre équipe d’étude compare les résultats obtenus à partir de ces tests nouvellement mis au point avec les résultats obtenus à partir des tests de sérologie du SRAS-CoV-2 approuvés par Santé Canada. Notre objectif est d’uniformiser l’interprétation des résultats des tests à l’échelle du Canada.
Nous avons analysé 40 000 échantillons de sang obtenus de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec à l’aide du test d’anticorps anti-SRAS- CoV-2 lgG d’Abbott. À partir de cet échantillonnage, nous avons ensuite sélectionné environ 700 échantillons positifs à la COVID-19 et 1 700 échantillons négatifs qui ont été soumis à des tests supplémentaires à l’aide de quatre autres tests approuvés par Santé Canada et de quatre nouveaux tests mis au point par des chercheurs canadiens. Ces tests sont effectués à Héma-Québec, à la Société canadienne du sang, au BC Centre for Disease Control, au St. Paul’s Hospital, à l’Université de la Colombie-Britannique/Immusafe Labs Inc. et à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill.
Par l’intermédiaire du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19, les docteurs Jesse Papenburg, Cedric Yansouni et Matthew Pellan Cheng compilent les données de ces tests. Les résultats de l’étude permettront de déterminer lequel de ces nouveaux tests peut être utilisé à plus grande échelle.
Matthew P. Cheng
Professeur adjoint, Université McGill
Médecin membre du personnel, Centre universitaire de santé McGill
Coordonnées
Matthew.cheng@mcgill.ca
Mots-clés
Essais cliniques, infections mortelles, septicémie, bactériémie, infections opportunistes
Domaines de recherche
Les intérêts de recherche comprennent le traitement des patients présentant des manifestations graves de septicémie, des infections sanguines et des infections opportunistes chez les hôtes immunodéprimés.
Le programme de recherche se concentre sur l’amélioration des résultats dans ces conditions potentiellement mortelles en élaborant des stratégies de traitement et des tests de diagnostic.
Publications
WHO Solidarity Trial Consortium. Repurposed Antiviral Drugs for Covid-19 – Interim WHO Solidarity Trial Results. N Engl J Med. 11 fév. 2021;384(6):497-511. doi: 10.1056/NEJMoa2023184. Epub 2 déc. 2020. PMID: 33264556; PMCID: PMC7727327.
Cheng M.P., Papenburg J., Desjardins M., Kanjilal S., Quach C., Libman M., Dittrich S., Yansouni C.P. Diagnostic Testing for Severe Acute Respiratory Syndrome-Related Coronavirus 2: A Narrative Review. Ann Intern Med. 2 juin 2020;172(11):726-734. doi: 10.7326/M20-1301. Epub 13 avril 2021. PMID: 32282894; PMCID: PMC7170415.
Bobrovitz N., Arora R.K., Cao C., Boucher E., Liu M., Donnici C., Yanes-Lane M., Whelan M., Perlman-Arrow S., Chen J., Rahim H., Ilincic N., Segal M., Duarte N., Van Wyk J., Yan T., Atmaja A., Rocco S., Joseph A., Penny L., Clifton D.A., Williamson T., Yansouni C.P., Evans T.G., Chevrier J., Papenburg J., Cheng M.P. Global seroprevalence of SARS-CoV-2 antibodies: A systematic review and meta-analysis. PLoS One. 23 juin 2021;16(6):e0252617. doi: 10.1371/journal.pone.0252617. PMID: 34161316; PMCID: PMC8221784.
Papenburg J., Yansouni C.P., Caya C., Cheng M.P. Serodiagnostics for SARS-CoV-2. Ann Intern Med. Fév. 2021;174(2):287-288. doi: 10.7326/L20-1396. PMID: 33587882.
Cheng M.P., Yansouni C.P., Basta N.E., Desjardins M., Kanjilal S., Paquette K., Caya C., Semret M., Quach C., Libman M., Mazzola L., Sacks J.A., Dittrich S., Papenburg J. Serodiagnostics for Severe Acute Respiratory Syndrome-Related Coronavirus 2 : A Narrative Review. Ann Intern Med. 15 sept. 2020 15 ;173(6):450-460. doi: 10.7326/M20-2854. Epub 4 juin 2020. PMID: 32496919; PMCID: PMC7281623.
Yansouni C.P., Papenburg J., Cheng M.P., Corsini R., Caya C., Vasquez Camargo F., Harrison L.B., Zaharatos G., Büscher P., Faye B., Ndiaye M., Matlashewski G., Ndao M. Specificity of SARS-CoV-2 Antibody Detection Assays against S and N Proteins among Pre-COVID-19 Sera from Patients with Protozoan and Helmin.t.h Parasitic Infections. J Clin Microbiol. 19 janv. 2022;60(1):e0171721. doi: 10.1128/JCM.01717-21. Epub 20 oct. 2021. PMID: 34669455.
Papenburg J., Cheng M.P., Corsini R., Caya C., Mendoza E., Manguiat K., Lindsay L.R., Wood H., Drebot M.A., Dibernardo A., Zaharatos G., Bazin R., Gasser R., Benlarbi M., Gendron-Lepage G., Beaudoin-Bussières G., Prévost J., Finzi A., Ndao M., Yansouni C.P. Evaluation of a Commercial Culture-Free Neutralization Antibody Detection Kit for Severe Acute Respiratory Syndrome-Related Coronavirus-2 and Comparison With an Antireceptor-Binding Domain Enzyme-Linked Immunosorbent Assay. Open Forum Infect Dis. 30 avril 2021;8(6):ofab220. doi: 10.1093/ofid/ofab220. PMID: 34136587; PMCID: PMC8135688.
Ali K., Azher T., Baqi M., Binnie A., Borgia S., Carrier F.M., Cavayas Y.A., Chagnon N., Cheng M.P., Conly J., Costiniuk C., Daley P., Daneman N., Douglas J., Downey C., Duan E., Duceppe E., Durand M., English S., Farjou G., Fera E., Fontela P., Fowler R., Fralick M., Geagea A., Grant J., Harrison L.B., Havey T., Hoang H., Kelly L.E., Keynan Y., Khwaja K., Klein G., Klein M., Kolan C., Kronfli N., Lamontagne F., Lau R., Fralick M., Lee T.C., Lee N., Lim R., Longo S., Lostun A., MacIntyre E., Malhamé I., Mangof K, McGuinty M, Mergler S, Munan MP, Murthy S, O’Neil C., Ovakim D., Papenburg J., Parhar K., Parvathy S.N., Patel C., Perez-Patrigeon S., Pinto R., Rajakumaran S., Rishu A., Roba-Oshin M., Rushton M., Saleem M., Salvadori M., Scherr K., Schwartz K., Semret M., Silverman M., Singh A., Sligl W., Smith S., Somayaji R., Tan D.H.S., Tobin S., Todd M., Tran T.V., Tremblay A., Tsang J., Turgeon A., Vakil E., Weatherald J., Yansouni C., Zarychanski R.; Canadian Treatments for COVID-19 (CATCO); Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada (AMMI) Clinical Research Network and the Canadian Critical Care Trials Group. Remdesivir for the treatment of patients in hospital with COVID-19 in Canada: a randomized controlled trial. CMAJ, 19 janv. 2022:cmaj.211698. doi: 10.1503/cmaj.211698. Diffusion en ligne avant l’impression. PMID: 35045989.
Cholette F., Mesa C., Harris A., Ellis H., Cachero K., Lacap P., Galipeau Y., Langlois M.A., Gingras A.C., Yansouni C.P., Papenburg J., Cheng M.P., Chakraborty P., Stein D.R., Van Caeseele P., Bartlett S., Krajden M., Goldfarb D., McGeer A., Osiowy C., Hankins C., Mazer B., Drebot M., Kim J.; COVID-19 Immunity Task Force (CITF) working group. Dried blood spot specimens for SARS-CoV-2 antibody testing: A multi-site, multi-assay comparison. PLoS One. 7 déc. 2021;16(12):e0261003. doi: 10.1371/journal.pone.0261003. PMID: 34874948; PMCID: PMC8651133.
Andrei Drabovich
Professeur adjoint, Département de médecine de laboratoire et de pathologie, Université de l’Alberta
Contact
andrei.drabovich@ualberta.ca
Profil de l’université
Site web du laboratoire
Mots-clés
Diagnostics sérologiques de COVID-19
Isotypes d’anticorps
Spectrométrie de masse
Protéomique
Anticorps neutralisants
Mutations émergentes
Domaines de recherche
Protéomique clinique
Découverte de biomarqueurs
Spectrométrie de masse
Fonction des protéines
Diagnostic du cancer de la prostate et infertilité masculine
Publications
Rais Y, Fu Z, Drabovich AP. Mass spectrometry in basic and translational research of SARS-CoV-2 coronavirus and its emerging mutants. 2021. (Review), submitted to Clinical Proteomics
Conception rationnelle et standardisation des dépistages d’anticorps contre la COVID-19
La possibilité d’établir de meilleurs diagnostics permettra une gestion factuelle plus efficace de la lutte contre la COVID-19. Les tests sérologiques sont indispensables pour détecter l’immunité acquise au sein de la population et ainsi accélérer la reprise de conditions de travail normales tout en préparant la protection des populations les plus vulnérables. Notre étude porte sur la recherche axée sur les tests de sérosurveillance contre la COVID-19 et a pour objectif d’améliorer les tests sérologiques grâce à une conception rationnelle et normalisée.
La conception actuelle des protocoles de détection d’anticorps repose sur la commodité, la vitesse d’approvisionnement et les coûts. Les tests sérologiques courants comportent des limites telles que la réactivité croisée et la normalisation. Ces inconvénients diminuent la spécificité du diagnostic et rendent ces analyses peu adaptées pour détecter les cas asymptomatiques dans les populations générales peu touchées par la COVID-19.
Les tests sérologiques standard n’ont pas changé depuis plusieurs dizaines d’années, alors que la protéomique quantitative pourrait maintenant les révolutionner. Nos tests combinent les avantages de deux approches : 1) les immunodosages, pour une forte sensibilité analytique; 2) la spectrométrie de masse, qui évite la réactivité croisée et offre une sélectivité presque parfaite.
Contrairement aux immunodosages semi-quantitatifs, nos tests protéomiques sont quantitatifs, empêchent la réactivité croisée et constituent une référence standard en normalisation sérologique pour les réseaux de recherche et les normes internationales. De plus, ils permettent une évaluation rapide de l’impact des mutations émergentes sur les tests de détection d’anticorps, facilitant une réponse rapide aux futures épidémies.
Notre étude indépendante sur la spécificité des diagnostics et sur la normalisation des tests soutiendra les gestionnaires de systèmes de santé nationaux et internationaux dans la prise de décisions informées et basées sur des données probantes. Ainsi, nous aiderons à améliorer le dépistage de l’immunité acquise et à éviter une surestimation de la prévalence de COVID-19 due à des protocoles peu adaptés et sujets à la réactivité croisée et aux faux positifs.
Résultats : Conception rationnelle et normalisation de la détection d’anticorps de la COVID-19
De multiples plateformes et technologies novatrices ont été créées depuis trois ans pour contribuer aux efforts cliniques et aux efforts de recherche au Canada, afin de surveiller les réponses immunitaires au SRAS-CoV-2.
La conception de dosages sérologiques au potentiel diagnostique amélioré
Dans l’espoir de créer un test diagnostique plus précis et hautement informatif, un chercheur financé par le GTIC, le Pr Andrei Drabovich de l’Université de l’Alberta, et ses collègues ont conçu et évalué la performance de nouveaux dosages sérologiques pour mesurer la présence d’anticorps au SRAS-CoV-2 dans le sang et la salive.
Dans une récente analyse de Clinical Proteomics, le Pr Andrei Drabovich et son équipe de l’Université de l’Alberta donnent un aperçu de l’usage de technologies de pointe pour renforcer la recherche fondamentale et clinique sur la COVID-19.
Keith Jarvi
Professeur en chirurgie, Université de Toronto
Clinicien-chercheur, Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute
Médecin, Division d’urologie, Santé Sinai
Chef de la Division d’urologie, Hôpital Mont Sinaï
Mots-clés
Anticorps spécifiques à la COVID-19
Dépistages rapides
Immunité à la COVID-19
Prélèvement de sang capillaire
Domaines de recherche
Conception de protocoles de dépistage à haut rendement
Durée d’immunité à la COVID-19 suivant infection et vaccination
Risques d’infection de COVID-19 du personnel de la santé (étude HealthyHCW)
Dépistage d’anticorps contre le SRAS-CoV-2 à l’aide de trousses de prélèvement sanguin à domicile peu coûteuses
Il y a un besoin urgent de proposer des tests de dépistage facilement accessibles, à la fois pour diagnostiquer des infections antérieures par la COVID-19 (en détectant des anticorps spécifiques au virus du SRAS-CoV-2 dans le sérum) et pour déterminer si l’immunité à cette maladie est durable. Dans notre étude, nous concevons et validons une trousse de prélèvement sanguin à domicile qui s’intégrera à une plateforme de dépistage d’anticorps complètement automatisée.
Ainsi, nous créerons un protocole de détection d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2 à « haut rendement » (10 000 dépistages/jour/centre), peu coûteux (moins de 15 $ par dépistage), précis et facile d’utilisation.
Notre étude commence par une sous-étude pilote comptant 100 participants volontaires (dont au moins 25 rétablis d’une infection antérieure par la COVID-19) qui a pour but d’évaluer quelles trousses de prélèvement sanguin à domicile sont pratiques d’utilisation, conservent la précision propre à la plateforme de dépistage d’anticorps et démontrent une efficacité optimale en laboratoire.
Ensuite, nous sélectionnons une de ces trousses pour un groupe de 1500 membres du personnel de la santé afin d’étendre l’étude et de relever tout problème concernant le prélèvement ou l’analyse. Notre objectif est de concevoir un test de détection d’anticorps précis, peu coûteux et facile d’utilisation qui pourra être rapidement mis à disposition de populations canadiennes plus larges.
Nos participants volontaires effectueront un test sanguin de détection d’anticorps à 3, 6, 9, 12 et 18 mois suivant le test initial. Ainsi, nous obtiendrons davantage de données sur la prévalence des infections antérieures par la COVID-19, l’incidence des nouvelles infections ainsi que la présence et la durabilité de l’immunité à cette maladie (indiquée par la présence d’anticorps spécifiques au SRAS-CoV-2).
Nous allons aussi enregistrer des données auprès de nos participants concernant l’état de vaccination, la réponse immunitaire humorale et sa durée, de même que l’apparition de nouveaux symptômes ou d’infections liés à la COVID-19 après la vaccination.
Dustin Little
Professeur adjoint, Ryerson University
Mots-clés
COVID-19
Immunité
Sérologie
Anticorps neutralisants
Microfluidique
SRAS-CoV-2
Vaccins
Immunodosages
Domaines de recherche
Le laboratoire Little axe sa recherche sur la compréhension des processus fondamentaux clés qui sous-tendent la pathogenèse des maladies infectieuses, afin d’aider à la conception d’agents thérapeutiques et d’appareils de diagnostic innovants. Nous nous intéressons particulièrement aux mécanismes moléculaires des interactions hôte-pathogène, notamment pour les pathogènes intestinaux et respiratoires.
Un outil de dépistage rapide des anticorps neutralisants contre la COVID-19
La sérosurveillance désigne la mesure de l’immunité à une maladie infectieuse particulière dans une population donnée. C’est une technique clé pour guider les politiques de santé publique et optimiser les stratégies de vaccination. Les immunodosages sont des analyses sérologiques permettant de mesurer les niveaux d’anticorps spécifiques à une maladie infectieuse et de déterminer, en l’occurrence, les personnes potentiellement dotées d’une immunité au virus du SRAS-COV-2.
Si les immunodosages permettent de quantifier les anticorps dans un prélèvement, ils ne permettent pas de mesurer les anticorps neutralisants (nAbs), lesquels sont capables de prévenir une infection virale. Les tests existants de détection des anticorps nAbs sont coûteux, exigeants en matière de main-d’œuvre et de confinement de biosécurité, et ile ne peuvent être effectués dans des laboratoires nationaux centralisés.
Un test de dépistage du SRAS-CoV-2 peu coûteux, rapide et décentralisé permettra d’accélérer la sérosurveillance et d’aider à évaluer l’immunité collective et l’efficacité des vaccins.
L’objectif de notre projet est de concevoir une méthode rapide et peu coûteuse pour détecter les anticorps neutralisants spécifiques au SRAS-CoV-2, dont les exigences de biosécurité sont réduites, en vue d’une distribution immédiate. Ce dosage sera intégré à un appareil microfluidique à base de papier, pour un dépistage portatif capable de séparer les anticorps du sang en une seule étape.
La conception de nouveaux outils de diagnostic jouera un rôle majeur dans la sérosurveillance pendant et après la pandémie de COVID-19, et aidera à orienter la réponse des autorités canadiennes face aux épidémies futures et leur prévention. Un dépistage sérologique portatif et peu coûteux permettra aussi aux pays en voie de développement d’effectuer une sérosurveillance de qualité. Ces outils bénéficieront grandement aux populations déplacées, comme les réfugiés.
Une détection fiable et rapide des anticorps neutralisants dans des prélèvements de plasma constituerait une ressource avantageuse pour l’évaluation des approches thérapeutiques actuelles contre le SRAS-CoV-2 basées sur les anticorps et les vaccins.
Résultats : A rapid testing device for SARS-CoV-2 neutralizing antibodies
&nsbp
Ryan Troyer
Professeur adjoint, Département de microbiologie et d’immunologie, Schulich School of Medicine and Dentistry, Université Western
Mots-clés
Virus émergents
Coronavirus
Anticorps
Immunité
Découverte de virus
Vaccin
Zoonotique
Domaines de recherche
Les travaux de recherche du laboratoire Troyer sont axés sur la compréhension de l’évolution des virus, des interactions de ces virus avec l’hôte pour leur survie et leur transmission, et sur la manière de manipuler ces interactions pour prévenir et traiter les maladies virales. Pour répondre à la pandémie de COVID-19, nous examinons l’immunité au virus du SRAS-CoV-2, sa pathogenèse et les vaccins associés pour prévenir de futures épidémies de coronavirus.
Quand les anticorps ne vous protègent pas contre un virus
Ce mécanisme a été mis en évidence dans le cas de plusieurs coronavirus chez l’humain et l’animal. Il y a donc un risque qu’il intervienne lors d’une infection à la COVID-19 ou après une vaccination et qu’il aggrave la maladie. L’objectif de cette étude est de concevoir un test de dépistage capable de détecter dans le sérum humain les anticorps facilitant l’infection par le SRAS-CoV-2, le virus à l’origine de la COVID-19.
Ce biotest sera simple à réaliser et permettra d’effectuer un dépistage à haut rendement en laboratoire clinique à partir de prélèvements de sérum humain. Ainsi, les médecins et chercheurs pourront évaluer si la production d’anticorps en réponse à une infection naturelle ou à un vaccin peut prédisposer une personne au phénomène de facilitation de l’infection par des anticorps et possiblement à une forme plus grave de la maladie.
Ce test pourra être effectué dans des laboratoires cliniques au Canada et dans le monde afin de permettre une évaluation de grande envergure sur les risques de facilitation de l’infection par des anticorps chez les patients vaccinés ou atteints de la COVID-19.
De plus, il améliorera la capacité des laboratoires à réaliser des études à plus grande échelle sur la relation entre ce phénomène et les étapes de la maladie, l’âge, le sexe biologique, et d’autres variables cliniques, ainsi que sur la mesure dans laquelle les anticorps produits en réponse aux vaccins peuvent le provoquer. »
Résultats : Quand les anticorps ne vous protègent pas contre un virus
Une étude financée par le GTIC publiée dans The Journal of Infectious Diseases révèle que les troisième et quatrième doses de vaccin à ARNm monovalent et bivalent procuraient une protection marquée et comparable contre les graves résultats cliniques de la COVID-19 chez les adultes de plus de 50 ans qui habitaient dans la communauté.
Une prépublication qui n’a pas été révisée par un comité de lecture rend compte de l’étude de chercheurs financés par le GTIC et dirigés par le Pr Ryan Troyer de l’Université Western qui ont produit quatre vaccins spiculaires contre le SRAS-CoV-2 et mesuré les réponses des anticorps et des lymphocytes.
Un candidat vaccin à vecteur viral en développement contre la COVID-19
Des chercheurs, y compris le Pr Ryan Troyer de l’Université Western Ontario, qui est financé par le GTIC, sont à mettre au point un nouveau vaccin qui fait appel à un mode de livraison inoffensif du virus.