Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Yang J, D’Souza R, Kharrat A, Fell DB, Snelgrove JW, Murphy KE, Shah P. COVID‐19 pandemic and population‐level pregnancy and neonatal outcomes: a living systematic review and meta‐analysis. Acta Obstet et Gynecol Scand 2021;100:1756–70. doi :10.1111/aogs.14206

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

À mesure qu’évolue la pandémie, nous en découvrons davantage sur la COVID-19 et ses effets sur la grossesse. Dans une étude récente, des chercheurs de l’Ontario, incluant la Pre Deshayne Fell, chercheuse financée par le GTIC qui travaille à l’Université d’Ottawa et à l’Institut de recherche du CHEO, se sont employés à mieux comprendre les effets de la pandémie de COVID-19 sur le pronostic de la grossesse en population. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica.

Les auteurs ont réalisé une analyse systématique évolutiveUne analyse systématique évolutive est un document mis à jour régulièrement (environ tous les trois mois) par l’ajout de nouvelles publications s’appuyant sur la même stratégie de recherche. et une méta-analyse des études sur les grossesses et les pronostics néonatals afin de comparer la période pandémique à celle qui l’a précédée. Ils ont analysé 37 études provenant de 18 pays et comparé environ 1,6 million de grossesses vécues pendant la pandémie à environ 21 millions de grossesses qui se sont déroulées auparavant. Leurs observations éclaireront la pratique clinique auprès de cette population prioritaire tout autant que la prestation des services de santé.

Faits saillants

  • Le nombre d’accouchements prématurés spontanés et provoqués a diminué pendant la pandémie.
  • La proportion de mortinaissance pendant la pandémie n’était pas différente de celle observée auparavant.
  • Le poids de naissance a légèrement augmenté pendant la pandémie.
  • L’accès limité aux soins peut être problématique pour les femmes enceintes de nombreuses régions du monde.

Puisqu’il s’agit d’une analyse évolutive, de nouvelles données seront ajoutées à mesure qu’elles seront observées. Elles contribueront aussi à enrichir les expériences vécues par les femmes enceintes pendant la pandémie de COVID-19. Les auteurs soulignent qu’il faudra réaliser des études dans les diverses régions touchées par la COVID-19 pour mieux comprendre l’effet de l’accès aux soins, de la disponibilité des services de santé et d’autres facteurs susceptibles sur les pronostics indésirables éventuels des grossesses.