Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Choi A, Mâsse LC, Bardwell S, Zhao Y, Xu YXZ, Markarian A, Coombs D, Watts A, Macdonald A, Dhillon N, Irvine M O’Reilly C, Lavoie PM, Goldfarb D. Symptomatic and asymptomatic transmission of SARS-CoV-2 in K-12 schools, British Columbia, April to June 2021. Microbiol Spectr. Le 6 juillet 2022. doi : https://doi.org/10.1128/spectrum.00622-22.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Une étude financée par le GTIC désormais publiée dans Microbiology Spectrum présente les taux estimatifs de transmission symptomatique et asymptomatique du SRAS-CoV-2 chez les élèves de la maternelle à la 12e année et les membres du personnel scolaire de la Colombie-Britannique entre avril et juin 2021. Des 69 cas primaires dépistés, 392 contacts étroits ont été repérés et ont été soumis à un test, même en l’absence de symptômes. De ce nombre, 229 (58 %) étaient des contacts scolaires étroits, dont trois ont obtenu un résultat positif (1,3 %). Ces observations s’opposent aux 117 contacts familiaux, dont 37 % ont obtenu un résultat positif à la COVID-19. Ainsi, la transmission est beaucoup plus élevée hors des écoles qu’en milieu scolaire. L’étude a été dirigée par les Drs Pascal M. Lavoie et David M. Goldfarb, de l’Université de la Colombie-Britannique.

Faits saillants

  • Des 392 contacts, 168 étaient asymptomatiques (43 %) lorsqu’ils ont été soumis au test, et 13 ont obtenu un résultat positif (7,7 %). De plus, cinq des 13 cas (38 %) dépistés par un test en l’absence de symptômes ont manifesté des symptômes par la suite.
  • Au total, 224 participants (57 %) ont refusé de se soumettre à un test en l’absence de symptômes, et 35 d’entre eux (16 %) ont ensuite obtenu un résultat positif.
  • Le regroupement des résultats des tests en l’absence et en présence de symptômes démontre que la majorité (43 cas sur 48, 90 %) était des contacts familiaux. Des 229 contacts scolaires qui avaient eu les interactions les plus étroites avec des cas primaires, seulement trois sont devenus des cas secondairesCas secondaires : COVID-19 transmise par une personne déjà infectée, initialement recrutée pour l’étude..

Dans l’ensemble, les chercheurs ont recensé une très faible proportion de cas secondaires parmi les contacts étroits des cas primaires observés en milieu scolaire. De plus, ils ont observé que la majorité des transmissions se sont produites hors de l’école et que les contacts familiaux possédaient le plus fort taux de transmissions secondaires après l’infection initiale. L’étude fait ressortir la nécessité de procéder à des tests chez les personnes asymptomatiques qui ont été en contact étroit avec des cas primaires.

Des 69 cas primaires dépistés, 23 étaient de sexe féminin (33 %) et 46, de sexe masculin (67 %); 65 étaient des élèves d’un âge médian de 12 ans (94 %), et quatre, des membres du personnel d’un âge médian de 48 ans (6,2 %). La majorité des cas habitaient à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Des 392 contacts étroits dénombrés, 229 étaient des contacts scolaires, 117, des contacts familiaux et les autres, des contacts sociaux. Parmi les contacts scolaires, 66 % ont passé plus d’une heure avec le cas, 84 % ont interagi avec lui à l’intérieur et 56 % portaient parfois un masque ou n’en portaient jamais.