Cette synthèse de données probantes a été compilée par des membres du secrétariat du GTIC et ne représente pas nécessairement l’opinion de tous les membres du GTIC.

En novembre 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) du Canada a recommandé que les enfants de 5 à 11 ans soient vaccinés. Si la vaccination a bien progressé dans ce groupe d’âge (environ 57 % des enfants de ce groupe ont reçu au moins une dose), elle n’a pas été suffisante pour protéger les enfants dans le contexte du variant omicron qui se propage rapidement. Alors que plus de 2 000 enfants (de 0 à 19 ans) avaient été hospitalisés au Canada au cours des 22 premiers mois de la pandémie, plus de 2 500 ont été hospitalisés au cours des trois derniers mois seulement (jusqu’au 4 mars 2022) pendant la vague omicron.

L’augmentation du nombre d’hospitalisations chez les enfants montre qu’il est nécessaire de continuer à promouvoir la vaccination dans ce groupe d’âge. Des taux de vaccination plus élevés contribueront également à maintenir les enfants à l’école, à encourager leurs interactions sociales et à les faire participer à des activités parascolaires et autres, assurant ainsi leur bien-être mental et social. Dans cette synthèse, nous présentons les dernières recherches scientifiques concernant la COVID-19 et la vaccination des enfants. Nous indiquons également les réponses qui restent à trouver et comment le GTIC et les études qu’il finance essaient d’aider à répondre à ces questions afin d’améliorer notre compréhension et nos efforts pour protéger la santé publique. Les messages essentiels des experts sont les suivants :

  1. L’évolution des variants a changé la donne pour les enfants
  2. Les vaccins peuvent protéger les enfants contre les pires effets d’Omicron

L’évolution des variants a changé la donne pour les enfants

Les premiers variants préoccupants du SRAS-CoV-2, comme alpha, beta et gamma, n’ont pas causé de hausses significatives des hospitalisations pédiatriques. Cependant, depuis l’émergence des variants hautement transmissibles delta et omicron, à laquelle s’ajoutent le relâchement des mesures sanitaires et la vaccination des adolescents et des adultes, la réalité a changé (1-3). Comme nous l’avons constaté ces derniers mois, la propagation rapide du variant omicron a fait augmenter le nombre d’enfants infectés par la COVID-19 et hospitalisés avec ou en raison de ce virus (4).

Il faut vacciner plus d’enfants canadiens

Dans le cadre d’un essai clinique de phase III réalisé pendant la vague delta (5), le vaccin contre la COVID-19 Comirnaty, de Pfizer-BioNTech, administré en deux doses de 10 microgrammes (soit le tiers de la dose des adolescents et adultes) s’est révélé efficace à 91 % contre l’infection au SRAS-CoV-2 chez les enfants de 5 à 11 ans (5). En s’appuyant sur ces données probantes, en novembre 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a recommandé la vaccination des enfants de 5 à 11 ans contre la COVID-19. Depuis, plus de 1,7 million de doses pédiatriques ont été administrées au Canada. Malgré cela, on constate qu’environ 57 % seulement des enfants de 5 à 11 ans ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19. Par comparaison, 88 % des Canadiens de 12 à 17 ans avaient reçu au moins une dose au 27 février 2022. Il faut toutefois souligner qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, 86 % des enfants de 5 à 11 ans ont reçu au moins une dose de vaccin. Cette province donne ainsi l’exemple de ce qui peut être accompli lorsque les ressources matérielles et humaines sont mises à profit.

Il est de plus en plus important de reconnaître les nombreux avantages de la vaccination pédiatrique contre la COVID-19, le premier étant que les campagnes de vaccination efficaces protégeront les enfants des formes graves de la maladie. Les campagnes de vaccination permettront également le rétablissement des filets sociaux, le maintien de l’enseignement en présentiel et la reprise complète des activités parascolaires. Non seulement les vaccins pédiatriques peuvent protéger la santé des enfants, mais ils peuvent aussi accélérer le retour tant attendu à une vie sociale normale.

Les vaccins contre la COVID-19 haussent la barre

Les données du monde réel démontrent que les vaccins contre la COVID-19 sont à la fois sûrs et efficaces (6, 7). Le déploiement de la vaccination chez les adultes et les adolescents a entraîné une diminution importante des conséquences graves (comme les hospitalisations) et des décès attribuables à la COVID-19 (8, 9). Par exemple, chez les Canadiens d’âge adulte (18 ans ou plus), l’efficacité d’une série vaccinale à deux doses contre l’hospitalisation et le décès se situe entre 80 % et 95 %, y compris pendant la vague Omicron (10-12). Bien que ces statistiques soient de bon augure pour les enfants de 5 à 11 ans, des études sur l’efficacité vaccinale en conditions réelles sont toujours en cours. Une étude américaine portant sur des enfants âgés de 5 à 11 ans, qui n’a pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs, montre une baisse de l’efficacité du vaccin contre l’infection durant la période Omicron par rapport à ce qui avait été observé lors des essais cliniques. La vaccination a toutefois continué à protéger contre les maladies graves et le décès (13). De plus, les vaccins pourraient avoir des effets bénéfiques contre les symptômes persistants que ressentent certains enfants après avoir été infectés par le SRAS-CoV-2, comme la fatigue, les maux de tête et la perte d’odorat (14). Ces nouvelles données laissent croire que la vaccination des enfants pourrait freiner toute morbidité excessive dans la population pédiatrique.

Le GTIC a récemment investi dans l’élargissement de ses études pédiatriques pour soutenir l’étude des réponses immunitaires anticorps et cellulaires contre l’infection au SRAS-CoV-2 et de la vaccination chez 200 enfants de 5 à 11 ans. Cette étude nationale est le fruit d’un partenariat entre des chercheurs du Réseau de pédiatrie du GTIC, dont certains mènent des études de cohorte pédiatriques financées par le GTIC à Montréal (EnCORE), en Ontario (TARGet Kids!), en Colombie-Britannique (SPRING), ainsi qu’à Winnipeg et à Edmonton (CHILD Cohort).

Préserver la santé mentale et l’éducation des enfants, une dose à la fois

Grâce à la vaccination des enfants d’âge scolaire, le système d’éducation demeurera sûr et pleinement fonctionnel. Les enfants pourront participer aux cours et aux activités parascolaires en personne et profiter de tous les bienfaits des interactions avec la communauté. Il est important de noter que le fait d’avoir des enfants dans des environnements scolaires habituels (et dans des camps en été) garantit que leurs besoins sociaux, éducatifs et de développement sont correctement pris en compte. En outre, cela permet aux parents de retourner au travail sans s’inquiéter d’éventuelles fermetures d’écoles et de camps causées par la COVID-19. La vaccination sera encore plus importante lorsque le port du masque ne sera plus obligatoire en milieu scolaire. Le GTIC finance plusieurs études visant à évaluer la transmission et les répercussions de la COVID-19 dans les services de garde, les écoles primaires et les écoles secondaires, y compris les effets sur les enseignants et le personnel (15-17).

Des enfants canadiens sont hospitalisés et décèdent à cause de la COVID-19

On rapporte au moins 22 décès liés à la COVID-19 chez les enfants de 0 à 11 ans au Canada (4). Ce sont aussi plus de 4 536 enfants et adolescents (de 0 à 19 ans) qui ont été hospitalisés en raison de la COVID-19 ou qui en étaient atteints au moment de leur hospitalisation depuis le début de la pandémie. De l’ensemble de ces hospitalisations, plus de 2 500 ont eu lieu au cours des trois derniers mois, pendant la vague omicron, malgré les symptômes relativement légers ressentis par la plupart des personnes infectées (4).

Pendant que le monde entier cherche à en savoir plus sur les conséquences graves chez les enfants, le Dr Stephen Freedman dirige une étude financée par le GTIC qui s’inscrit dans les travaux du réseau Pediatric Emergency Research Canada (PERC), ayant pour but de caractériser les prédicteurs et les résultats cliniques de la COVID-19 grave chez les enfants (notamment leurs liens avec les variants préoccupants) dans de nombreuses villes au Canada et à l’étranger, en collaboration avec des partenaires internationaux (18).

La COVID-19 peut causer le MIS-C, la myocardite ou la péricardite chez l’enfant

Même si l’on ne dispose que d’un échantillon relativement petit d’enfants atteints d’une forme grave de l’infection pour tirer des conclusions fermes, les répercussions de la COVID-19 chez les enfants ne sont pas à négliger. Le MIS-C (syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants) est un problème de santé rare qui a été associé à l’infection au SRAS-CoV-2 (19), caractérisé par une inflammation grave (et souvent potentiellement mortelle) de plusieurs organes, dont le cœur. Avec l’augmentation du nombre d’enfants protégés par la vaccination, les conséquences graves de l’infection comme le MIS-C devraient diminuer (20). La Dre Rae Young, chercheuse du Hospital for Sick Children (SickKids) financée par le GTIC, dirige une étude visant à comprendre les mécanismes derrière le MIS-C et, par le fait même, reconnaître rapidement l’apparition de cette maladie grave et trouver de nouvelles méthodes de traitement.

La myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et la péricardite (inflammation de la membrane qui enveloppe le cœur) sont d’autres conséquences possibles de l’infection au SRAS-CoV-2 (21-25). On répertorie ces problèmes de santé en moins grand nombre chez les enfants de 5 à 11 ans; ils sont plus fréquents chez les jeunes adultes, surtout de sexe masculin (26, 27). De plus en plus de données probantes démontrent que la myocardite et la péricardite induites par les vaccins à ARNm sont rares et généralement légères, et qu’elles se résorbent rapidement (23-26, 28). Cette constatation est totalement opposée aux données relatives aux formes de ces maladies découlant de l’infection au SRAS-CoV-2, qui sont plus graves et durent plus longtemps (29). Au sein du Réseau de collaboration provinciale (RCP) du Réseau canadien de recherche sur l’immunisation (RCRI), le Dr Jeff Kwong, un chercheur de l’Institut de recherche en services de santé (ICES) financé par le GTIC, surveille activement les cas de myocardite et de péricardite après l’administration d’un vaccin à ARNm chez les jeunes de l’Ontario (30).

Les symptômes de la COVID-19 peuvent durer des semaines ou des mois chez l’enfant

Même si les données probantes sont encore insuffisantes pour estimer la prévalence de la COVID longue chez les enfants, une vaste étude menée au Royaume-Uni a révélé que les symptômes de la COVID-19 peuvent persister chez les enfants même après la fin de l’infection dans 1 % à 8 % des cas (14). Cette forme de la maladie peut avoir des effets néfastes sur le bien-être de l’enfant à long terme. Au cours des dernières semaines, d’autres chercheurs ont réagi à cet article abondamment cité en avançant que cette estimation pourrait être largement inférieure à la véritable étendue de ce problème de santé. L’étude du Dr Freedman chapeautée par le PERC consiste également à quantifier le fardeau de la COVID longue chez les enfants et ses répercussions sur leur qualité de vie. Les ramifications des effets nocifs de l’infection sur la santé à long terme pourraient prendre de l’ampleur à mesure que de nouveaux variants, plus transmissibles, prennent rapidement d’assaut notre population.

Les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs pour les enfants

Le Canada emploie plusieurs systèmes actifs et passifs robustes, implantés de longue date, pour surveiller les événements indésirables associés à la vaccination (EIAV). Le Réseau national canadien de sécurité vaccinale (CANVAS), qui surveille depuis longtemps la sécurité des vaccins contre la grippe saisonnière, s’est tourné – avec la contribution financière du GTIC – vers la surveillance active de la sécurité des vaccins contre la COVID-19 (étude CANVAS-COVID) chez les adolescents et les adultes d’abord, et récemment chez les enfants de moins de 12 ans. Des données préliminaires de CANVAS-COVID, que l’on peut trouver sur leur site Web, appuient la conclusion selon laquelle les vaccins contre la COVID-19 sont bien tolérés par les enfants et les EIAV rapportés cadrent avec ceux des vaccins pour d’autres maladies.  Parmi plus de 245 000 enfants interrogés sept jours après leur première dose, environ 94 % n’ont pas présenté de problèmes de santé négatifs pouvant être liés ou non au vaccin, notamment de la fièvre, des maux de tête et des nausées. 95 % des enfants n’ont pas présenté d’événement de santé dans les sept jours suivant la deuxième dose (36).

Pour combler certaines lacunes relatives aux très rares problèmes graves pouvant découler de la vaccination, le Réseau des cliniques spécialisées en immunisation, financé en partie par le GTIC et dirigé par la Dre Karina Top, de l’Université Dalhousie, s’efforce de normaliser et d’améliorer les soins aux enfants et adultes qui présentent des EIAV (p. ex., réaction allergique ou syndrome de Guillain-Barré), ainsi que de déterminer le risque de retour des EIAV à l’administration des vaccins subséquents. La Dre Top dirige également le programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT), qui est financé en partie par le GTIC. Le programme IMPACT, déployé dans des hôpitaux pédiatriques, est un réseau de surveillance national des EIAV et de certaines maladies infectieuses qui peuvent être prévenues par la vaccination et dont la COVID-19 fait désormais partie.

Les vaccins renforcent l’immunité des enfants ayant déjà été infectés par omicron

L’infection stimule l’immunité, mais la vaccination procure une protection plus robuste. Si un enfant a déjà contracté une infection au SRAS-CoV-2, quel que soit le variant, le CCNI recommande malgré tout qu’il soit vacciné s’il est admissible, au moins huit semaines après la disparition des symptômes ou après un résultat positif à un test de dépistage en l’absence de symptômes (32). De même, si un enfant a été infecté par le SRAS-CoV-2 et s’en est rétabli entre sa première et sa deuxième dose de vaccin, il devrait recevoir tout de même la deuxième dose, mais seulement après au moins huit semaines (22). En attendant un minimum de huit semaines après une infection, on favorise l’optimisation et le perfectionnement de la réponse et de la mémoire immunitaires. Dans le cas des enfants immunodéprimés, on préconise un délai minimal de quatre à huit semaines après l’infection (22), car ils présentent un risque accru de maladie grave. En effet, des chercheurs financés par le GTIC – la Dre Deepali Kumar, la Dre Juthaporn Cowan, le Dr Pascal Lavoie, la Dre Rae Young et la Dre Sasha Bernatsky – réalisent différentes études pour obtenir un aperçu plus exhaustif des réponses immunitaires découlant de l’infection et de la vaccination chez les enfants et les adolescents immunodéprimés, dont ceux qui ont reçu des greffes et ceux atteints de maladies intestinales inflammatoires, entre autres.

Puisqu’on ignore encore la durée de la protection conférée seulement par une infection antérieure au SRAS-CoV-2, les enfants admissibles devraient recevoir une série de deux doses de vaccin contre la COVID-19. Il est important de noter que les provinces et territoires formulent leurs propres directives quant au calendrier de vaccination après une infection, c’est pourquoi il est fortement recommandé de s’informer auprès des bureaux de santé publique locaux.

Les cliniques de vaccination à l’école : une solution possible

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la province de Terre-Neuve-et-Labrador a atteint un taux de vaccination pédiatrique impressionnant (87 % chez les enfants de 5 à 11 ans au 27 février 2022), une réussite largement attribuable aux cliniques de vaccination contre la COVID-19 mises en place dans les écoles. En plus d’alléger le fardeau des parents, l’administration du vaccin aux enfants de parents consentants avec son consentement pendant les heures de cours est une solution sensée sur le plan logistique pour les vaccinateurs et permet de vacciner rapidement un grand nombre d’enfants à la fois. D’ailleurs, de nombreux chercheurs et experts associés au GTIC ont endossé publiquement cette idée (voir l’article publié dans le Toronto Star).

Si la vaccination en milieu scolaire n’a pas été adoptée par l’ensemble des provinces et territoires, beaucoup d’administrations ont créé des cliniques uniques à vocation pédiatrique, où du personnel infirmier et des médecins spécialement formés – et même des chiens de réconfort – font en sorte que le processus de vaccination soit aussi serein et convivial que possible. De plus, des cliniques culturellement adaptées sont mises en place dans de nombreuses communautés autochtones du pays, pour les adultes et pour les enfants.

Conclusion

Les campagnes de vaccination massive n’ont rien de nouveau. La vaccination est reconnue mondialement comme l’une des interventions les plus importantes et rentables qui soient en santé publique (34). Les cas de maladies pouvant être prévenues par un vaccin, comme la rougeole et la polio, ont chuté de façon drastique grâce aux campagnes de vaccination menées partout dans le monde. L’Agence de la santé publique du Canada estime d’ailleurs que la vaccination a probablement sauvé plus de vies au Canada depuis 50 ans que toute autre intervention dans le domaine de la santé (29 34, 35). Il est compréhensible que les parents aient des inquiétudes lorsque des vaccins pédiatriques contre des maladies relativement nouvelles leur sont proposés, mais l’histoire de la vaccination nous indique que les vaccins sont un moyen très sûr et très efficace de se prémunir contre certaines maladies évitables.

Cette pandémie a donné lieu à un effort planétaire sans précédent, notamment par le partage de données en temps réel, qui a mené à l’élaboration de vaccins très sûrs et efficaces. Ces vaccins font toujours l’objet d’une surveillance à l’échelle mondiale, ainsi qu’au Canada, dans le cadre de programmes rigoureux. Si l’on se fie aux éléments probants, les avantages de la vaccination l’emportent sur les risques – en particulier devant des variants préoccupants comme Omicron qui continuent d’entraver les efforts de lutte contre la pandémie. Plus de la moitié des enfants canadiens sont protégés, au moins partiellement, par un vaccin contre la COVID-19. Espérons qu’ils seront encore plus nombreux à obtenir cette protection très bientôt. La solution est entre nos mains. C’est notre chance de permettre à nouveau aux enfants de profiter pleinement de ce que le monde a à offrir.

Un grand merci à nos experts qui ont collaboré à cet article :

Pre Meghan Azad
Dr Scott Halperin
Dr Jim Kellner
Dr Jonathon Maguire
Dr Bruce Mazer
Dr Manish Sadarangani
Dre Karina Top
Pre Kate Zinszer

Rédigé par :

Varun Anipindi, Ph. D., conseiller principal de recherche, Secrétariat du GTIC
Kristin Davis, assistante de recherche, Secrétariat du GTIC
Marija Djekic-Ivankovic, Ph. D., associée de recherche, Secrétariat du GTIC
Alexis Palmer-Fluevog, Ph. D., associée de recherche, Secrétariat du GTIC

Ressources utiles

Alberta https://www.albertahealthservices.ca/topics/Page17295.aspx
Colombie-Britannique https://www2.gov.bc.ca/gov/content/covid-19/translation/fr/children
Manitoba https://protectmb.ca/fr/vaccination-des-jeunes/enfants-ages-de-5-a-11-ans/
Nouveau-Brunswick https://www2.gnb.ca/content/gnb/fr/corporate/promo/covid-19/vaccin-nb.html#2
Terre-Neuve-et-Labrador https://www.gov.nl.ca/covid-19/vaccine/fr/enfants-de-5-a-11-ans/
Territoires du Nord-Ouest https://www.gov.nt.ca/covid-19/fr/services/covid-19-vaccine%3A~%3Atext%3DParents%20and%20guardians%20of%20children%2Ccontacting%20their%20local%20health%20centre..
Nouvelle-Écosse https://novascotia.ca/coronavirus/book-your-vaccination-appointment/fr/#appointments-age-group
Nunavut https://www.gov.nu.ca/fr/sante/information/vaccination-contre-la-covid-19
Ontario https://covid-19.ontario.ca/fr/covid-19-vaccination-pour-les-enfants-et-les-jeunes
Île-du-Prince-Édouard https://www.princeedwardisland.ca/fr/information/sante-et-mieux-etre/vaccins-contre-covid-19-enfants
Québec https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/deroulement-vaccination-contre-la-covid-19/vaccination-jeunes
Saskatchewan https://www.saskatchewan.ca/government/health-care-administration-and-provider-resources/treatment-procedures-and-guidelines/emerging-public-health-issues/2019-novel-coronavirus/covid-19-vaccine/vaccinations-for-5-to-11-year-olds
Yukon https://yukon.ca/fr/rendez-vous#rendez-vous-pour-les-enfants-de-5-%C3%A0-11-ans

 

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