Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Santerre K, Thériault M, Brousseau N, Rochette S, Pelletier J-N, Gilbert C, Masson J-F, Baz M, Boudreau D, Trottier S. Cohort Profile: Prospective Cohort to Study the COVID-19 Immune Response in Retail Workers in Québec, Canada (CISACOV). medRxivI. Le 18 août 2023. 23294172; doi : https://doi.org/10.1101/2023.08.18.23294172

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Une équipe financée par le GTIC a étudié le risque qu’ont couru les employés des épiceries, des quincailleries, des bars et des restaurants pendant la pandémie de COVID-19. Cet article sur le profil d’une cohorte, qui est paru en prépublication et n’a donc pas été révisé par un comité de lecture, décrit les caractéristiques démographiques, socioéconomiques, comportementales, cliniques et professionnelles des participants, de même que les résultats de leur test de dépistage du SRAS-CoV-2, leurs symptômes de COVID-19 (s’il y a lieu) et leur statut vaccinal. L’étude était dirigée par la Dre Sylvie Trottier, en collaboration avec le Pr Denis Boudreau, tous deux de l’Université Laval.

Les personnes qui travaillent dans le public forment un groupe professionnel sous-étudié qui a peut-être couru un risque accru de contracter le SRAS-CoV-2 pendant la pandémie de COVID-19. Cette cohorte longitudinale de travailleurs de détail ou du secteur alimentaire qui a commencé en avril 2021 et s’est terminée en octobre 2022 contribue à mieux étayer l’incidence d’infection par le SRAS-CoV-2 dans ce groupe de première ligne, ainsi que ses réponses immunitaires à l’infection et à la vaccination.

Faits saillants

  • Les participants étaient âgés de 18 à 75 ans et travaillaient dans des épiceries, des quincailleries, des bars ou des restaurants de la région métropolitaine de Québec.
  • Au total, 304 participants ont été recrutés entre le 20 avril 2021 et le 9 mai 2022. Ils ont été invités à se présenter à trois rencontres (chacune à environ 12 semaines d’intervalle), au cours desquelles ils ont fourni des échantillons de sang et de l’information sur leurs caractéristiques, leurs symptômes de COVID-19 et leur statut vaccinal.
  • Entre le 15 mars 2022 et le 3 octobre 2022, une phase de deux rencontres s’est ajoutée pour évaluer l’effet du variant Omicron chez les 198 participants qui étaient encore admissibles à être recrutés à la troisième rencontre ou par la suite.

L’étude a couvert sept vagues de la pandémie, saisi des données sur des infections confirmées par divers variants et recueilli près de 1 300 échantillons de sang qui seront utilisés pour étudier la réponse immunitaire au SRAS-CoV-2.