Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Drouin O, Moore Hepburn C, Farrar DS, Baerg K, Chan K, Cyr C, Donner EJ, Embree JE, Farrell C, Forgie S, Giroux R, Kang KT, King M, Laffin M, Luu TM, Orkin J, Papenburg J, Pound CM, Price VE, Purewal R, Sadarangani M, Salvadori MI, Top KA, Viel-Thériault I, Kakkar F et Morris SK. Characteristics of children admitted to hospital with acute SARS-CoV-2 infection in Canada in 2020. CMAJ Le 27 septembre 2021;193(38):E1483-93; doi : www.cmaj.ca/content/193/38/E1483

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une récente publication du Journal de l’Association médicale canadienne (CMAJ), la Dre Karina Top (Université Dalhousie), le Pr Manish Sadarangani (Université de la Colombie-Britannique) et le Dr Jesse Papenburg (Université McGill), des chercheurs financés par le GTIC et dirigés dans le cadre de cette étude par les Drs Fatima Kakkar et Shaun Morris, ont décrit le cas de 264 enfants hospitalisés au Canada à cause d’une infection confirmée par le SRAS-CoV-2 en 2020. Ils ont découvert que les cas graves étaient plus susceptibles de se manifester chez les enfants obèses et éprouvant certains problèmes de santé.

Faits saillants

  • Au total, peu d’enfants de moins de 18 ans ont été hospitalisés à cause d’une infection par le SRAS-CoV-2 au Canada en 2020 (n=264). On estime que ce nombre représente environ 70 % de tous les enfants hospitalisés au Canada pour cette raison pendant la période de l’étude. Environ 40 % des infections dépistées l’ont été fortuitement.
  • Chez les enfants hospitalisés à cause de la COVID-19, la moitié (50,0 %) était considérée comme atteinte d’une maladie grave, 21,3 % ont dû être admis en soins intensifs et 13,3 % ont eu besoin d’une assistance cardiaque ou respiratoire supérieure à de l’oxygène à faible débit.
  • La COVID-19 grave était plus probable chez les enfants présentant de l’obésité, une maladie neurologique chronique ou des maladies respiratoires connexes (autres que l’asthme).
  • La gravité n’était pas tellement différente selon le genre, la plupart des groupes de la population ou la région de résidence.
  • Plus d’hospitalisations à cause de l’infection par le SRAS-CoV-2 ont été déclarées chez les nourrissons (de moins d’un an) et les adolescents (de 13 à 17 ans) que chez les enfants d’âge préscolaire (de un à cinq ans) ou scolaire (de six à 12 ans).
  • Il est important de mieux comprendre la gravité globale de la maladie chez les enfants et les groupes d’enfants à risque pour adapter les efforts d’atténuation à la protection de cette population prioritaire et au futur déploiement des vaccins contre le SRAS-CoV-2 dans ce groupe d’âge.