Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Salway T, Ablona A, Chang HJ, Watt S, Worthington C, Grace D, Wong J, Ogilvie G, Grennan T, Gilbert M. Self-rated mental health among sexual health service clients during the first months of the COVID-19 pandemic, British Columbia, Canada. Prev Med. 2021;153 : 106789. https://doi.org/10.1016/j.ypmed.2021.106789

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une brève communication récente de la revue Preventive Medicine, la Dre Gina Ogilvie, membre de l’équipe de direction du GTIC, le Pr Daniel Grace, chercheur financé par le GTIC, et leurs collègues s’intéressent à la santé mentale des clients faisant appel à des services de santé sexuelle, un exemple de communauté marginalisée. Ils ont découvert que 55 % des répondants considéraient avoir une mauvaise santé mentale au début de la pandémie de COVID-19.

Les personnes qui accèdent à des services de santé sexuelle (tests de dépistage, prévention et traitement des ITS et du VIH) ont souvent des préoccupations en santé mentale. Souvent, les clients qui ont besoin de ces services affrontent d’autres obstacles structurels et sociétaux aux soins, qui peuvent les inciter à utiliser les services de santé sexuelle lorsqu’ils n’ont pas de soins systématiques de première ligne. La pandémie de COVID-19 a perturbé de nombreux services fondamentaux pour les communautés marginalisées. Pour mieux comprendre la santé mentale des clients qui font appel à des services de santé sexuelle, les chercheurs ont sondé les personnes qui avaient eu accès à une clinique provinciale publique des ITS et du VIH ou au service de dépistage des ITS et du VIH en ligne de GetCheckedOnline entre juillet et août 2020. Les participants se sont fait poser des questions sur leur santé mentale au début de la pandémie (entre mars et la mi-mai 2020).

Faits saillants

  • Au total, 55 % des répondants ont déclaré avoir une mauvaise santé mentale au début de la pandémie de COVID-19.
    • Chez ces répondants, la prévalence de déclarations de mauvaise santé mentale était 17 % plus élevée chez les répondants autochtones et 12 % plus faible chez les répondants racisés et non autochtones que chez les répondants blancs.
    • La prévalence était 8 % plus élevée chez les clients plus jeunes (de moins de 30 ans) et 6 % plus élevée chez les 30 à 39 ans que chez les répondants de 40 ans et plus.
    • La prévalence était 17 % plus élevée chez les répondants trans que les cisgenres.

Les auteurs réclament de nouvelles façons d’évaluer les préoccupations en santé mentale des clients et de leur fournir des ressources en santé mentale ou de les diriger vers de tels services. La pandémie de COVID-19 a démontré les avantages potentiels du recours aux services en ligne. En effet, les mécanismes virtuels ou en ligne de soutien à la santé mentale peuvent être une voie de promotion du bien-être en santé mentale.