Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Butler-Laporte G, Gonzalez-Kozlova E, Su CY, Zhou S, Nakanishi T, Brunet-Ratnasingham E, Morrison D, Laurent L, Afilalo J, Afilalo M, Henry D, Chen Y, Carrasco-Zanini J, Farjoun Y, Pietzner M, Kimchi N, Afrasiabi Z, Rezk N, Bouab M, Petitjean L, Guzman C, Xue X, Tselios C, Vulesevic B, Adeleye O, Abdullah T, Almamlouk N, Moussa Y, DeLuca C, Duggan N, Schurr E, Brassard N, Durand M, Del Valle DM, Thompson R, Cedillo MA, Schadt E, Nie K, Simons NW, Mouskas K, Zaki N, Patel M, Xie H, Harris J, Marvin R, Cheng E, Tuballes K, Argueta K, Scott I; équipe de la biobanque de la COVID-19 du Mount Sinai, Greenwood CMT, Paterson C, Hinterberg M, Langenberg C, Forgetta V, Mooser V, Marron T, Beckmann N, Kenigsberg E, Charney AW, Kim-Schulze S, Merad M, Kaufmann DE, Gnjatic S, Richards JB. The dynamic changes and sex differences of 147 immune-related proteins during acute COVID-19 in 580 individuals. Clin Proteomics. Le 28 septembre 2022. doi : https://doi.org/10.1186/s12014-022-09371-z.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Selon un article publié dans la revue Clinical Proteomics au sujet d’une étude dirigée par les Drs Brent Richards et Guillaume Butler-Laporte, de l’Université McGill, le Dr Daniel Kaufman, de l’Université de Montréal, qui est un chercheur financé par le GTIC, ainsi que le Dr Vincent Mooser, de l’Université McGill, ancien directeur de la Biobanque québécoise de la COVID-19 [BQC19]), une COVID-19 grave est associée à des changements importants à 69 protéines liées à l’immunité.

Faits saillants

  • La COVID-19 est associée à de vastes changements aux protéines immunologiques comme les cytokines, les interleukines et d’autres protéines immunitaires qui peuvent être des indicateurs pronostiques d’une maladie grave.
  • Des 147 protéines à l’étude chez 580 participants, 69 ont démontré une différence importante entre les personnes atteintes d’une COVID-19 graveRésultat positif au dépistage du SRAS-CoV-2 PCR qui a exigé une assistance respiratoire mécanique invasive ou non invasive et les sujets témoinsSujets qui ont obtenu un résultat positif au test PCR et qui n’ont pas eu besoin de ventilation invasive, ou tout sujet dont les signes ou symptômes étaient évocateurs de la COVID-19, mais dont le résultat au test PCR était négatif. qui n’avaient pas besoin d’assistance respiratoire invasive ou non invasive.
  • Il a été démontré que six (TLR5, CXCL17, CCL28, CCL26, IL1RL2 et IL3RA) des 69 protéines associées à une COVID-19 grave présentaient des différences évidentes entre les hommes et les femmes, ce qui peut être indicateur de différences fondamentales dans les manifestations de la maladie en fonction du sexe.

Les chercheurs ont utilisé le dosage SomScan, une technologie de mesure des protéines à haut débit, pour mesurer 147 cytokines et autres protéines liées à l’immunité dans les échantillons de sang de la BQC19 financée par le GTIC et la biobanque du Mount Sinai, prélevés au maximum 14 jours après que les sujets eurent contracté la COVID-19. Les sujets participants étaient atteints d’une infection par le SRAS-CoV-2 confirmée par test PCR ou éprouvaient des signes ou symptômes évocateurs de la COVID-19, mais n’avaient pas obtenu de diagnostic microbiologique de la COVID-19.

La population de 580 personnes à l’étude avait un âge moyen de 64,3 ans, et 47 % d’entre eux étaient de sexe masculin.