Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Nahass GR, Salomon-Shulman RE, Blacker G, Haider K, Brotherton R, Teague K, Yiu YY, Brewer RE, Galloway SD, Hansen P, Marquez-Arreguin G, Sheikh-Mohamed S, Chao GYC, Isho B, Do E, Chang I, Snow T, Lee AS, STANFORD COVID-19 BIOBANK, Manohar M, Yang S, Blomkalns AL, Rogers AJ, McGeer A, Gingras A-C, Straus S, Grant P, Nadeau KC, Blish CA, Gommerman JL, Sanders EC, Weissman IL, Caspi Tal M. Intramuscular SARS-CoV-2 vaccines elicit varying degrees of plasma and salivary antibody responses as compared to natural infection. medRxiv 2021.08.22.21262168; doi : 10.1101/2021.08.22.21262168

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Il est démontré qu’une activité de neutralisation virale est présente dans la salive des personnes qui se sont rétablies de la COVID-19 ou qui ont reçu un vaccin (à ARNm ou à adénovirus) contre le SRAS-CoV-2. Ces résultats ont été récemment prépubliés, sans avoir été révisés par un comité de lecture, sous la direction de chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Stanford et avec l’apport de chercheurs financés par le GTIC, soit la Pre Jennifer Gommerman, la Dre Allison McGeer, la Pre Anne-Claude Gingras et la Dre Sharon Straus.

Selon les observations, une infection antérieure ou la vaccination contre la COVID-19 induisaient une réponse des anticorps et de l’immunité cellulaire dans le sang. Cependant, le sang n’est pas le premier foyer où le système immunitaire rencontre le virus. En effet, le SRAS-CoV-2 est un virus respiratoire qui se répand d’abord par des aérosols produits par la salive d’une personne infectée qui tousse ou qui éternue, puis pénètre dans de nouveaux hôtes par la bouche ou le nez. Ainsi, la présence d’anticorps protecteurs dans la salive pourrait contribuer à réduire la transmission du virus.

Faits saillants

  • Les personnes rétablies de la COVID-19 ou qui ont reçu un vaccin contre le SRAS-CoV-2 (une seule dose du vaccin de Johnson & Johnson/Janssen ou deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech ou du vaccin à ARNm de Moderna) possèdent des anticorps IgG et IgA anti-SRAS-CoV-2 dans leur salive.
  • Certains de ces anticorps IgG et IgA ont le potentiel de neutraliser le SRAS-CoV-2 actif.
  • Deux doses du vaccin à ARNm conféraient de forts taux d’activité neutralisante dans la salive, tandis qu’une seule dose du vaccin à adénovirus de Johnson & Johnson était liée à un taux pratiquement indétectable d’anticorps neutralisants.
  • On ne connaît pas le rôle des anticorps salivaires dans la protection contre l’infection par le SRAS-CoV-2; ce sujet devra faire l’objet d’études plus approfondies.

Selon ce groupe de chercheurs, qui a prépublié un autre article partiellement financé par le GTIC et qui est dirigé par la Pre Jennifer Gommerman, la salive des personnes infectées ou vaccinées par le passé possède peut-être une modeste capacité neutralisante.