Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Desgagnés, JS, Désy, O, Thivierge, MP, Marcoux, M, Béland, S, De Serres, SA. SARS-Cov-2 Antibody Levels That Confer Immune Protection Based on Neutralization of the Omicron Variant. Transplantation, Le 23 mars 2023. doi :

10.1097/TP.0000000000004596.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Une étude financée par le GTIC dont les résultats ont été publiés dans la revue Transplantation visait à déterminer les corrélats de protection nécessaires pour se prémunir contre les divers variants du SRAS-CoV-2. Les chercheurs ont découvert qu’une concentration d’anticorps de liaison inférieure à 752 unités d’anticorps de liaison (BAU/mL) procurait une faible protection immunitaire contre le variant Omicron, mais que des taux supérieurs à 1 357 BAU/mL assuraient la neutralisation totale de ce variant. Cette étude a été dirigée par le Dr Sacha De Serres (Université Laval).

Les chercheurs ont étudié les réponses immunitaires chez les receveurs d’une transplantation rénale, qui sont de bons exemples d’une population immunodéprimée. Les personnes immunodéprimées présentent une réponse plus variée aux vaccins contre la COVID-19, ce qui en fait un groupe approprié à étudier pour déterminer un seuil de protection immunitaire commun. Le sérum de 74 personnes adultes ayant reçu une transplantation rénale a été examiné après deux ou trois doses de vaccin et a ainsi fourni un vaste éventail de valeurs d’anticorps de liaison (de 8 à 3 284 BAU/mL).

Faits saillants

  • La neutralisation était associée à un âge plus jeune, à une numération des globules blancs plus élevée (qui permet de mieux lutter contre l’infection) et à l’absence de mycophénolateLe mycophénolate appartient à un groupe de médicaments du nom d’immunosuppresseurs. dans le traitement.

Dans l’ensemble, les auteurs affirment que les observations au sujet de la réponse immunitaire individuelle pouvaient orienter le moment d’administrer la dose de rappel.