Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Kaida A, Brotto LA, Murray MCM, Cote HCF, Albert AY, Nicholson V, Gormley R, Gordon S, Booth A, Smith LW, Baaske A, Galea LAM, Sadarangani M, Ogilvie GS. Intention to receive a COVID-19 vaccine by HIV status among a population-based sample of women and gender diverse individuals in British Columbia, Canada. Le 22 août 2021. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.08.19.21262249v1 doi : https://doi.org/10.1101/2021.08.19.21262249

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une récente prépublication qui n’a donc pas encore été révisée par un comité de lecture, la Dre Gina Ogilvie, membre de l’équipe de direction de la GTIC, le Pr Manish Sadarangani, membre du groupe de travail du GRSV, et leurs collègues de la Colombie-Britannique ont exploré la volonté des femmes et des personnes de la diversité de genre qui vivent avec le VIH à se faire vacciner contre la COVID-19. Les auteurs soulignent que la volonté des membres de ces groupes à se faire vacciner est beaucoup plus faible que celle de leurs homologues, malgré l’innocuité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes qui vivent avec le VIH (PV-VIH).

Selon les auteurs, des messages et une diffusion adaptés s’imposent pour aider les gens à prendre une décision éclairée sur la vaccination contre la COVID-19.

Faits saillants

  • Des 5 588 femmes ou personnes de la diversité de genre qui ont participé à l’étude, 69 (1,2 %) vivaient avec le VIH, et 55 d’entre elles (79,7 %) ont déclaré suivre une antivirothérapie.
  • Environ 65 % des femmes et des participants de la diversité de genre qui vivent avec le VIH ont déclaré être très susceptibles ou plutôt susceptibles de se faire vacciner contre la COVID-19, par rapport à environ 80 % des femmes et des participants de la diversité de genre qui ne vivent pas avec le VIH.
  • Chez les participants qui vivent avec le VIH, ceux qui faisaient le plus confiance aux vaccins, qui avaient une attitude positive envers les vaccins contre la COVID-19 et qui étaient les plus influencés par les normes sociales favorisant la vaccination étaient plus susceptibles de se faire vacciner.

Comme l’a démontré une récente étude du Pr Andrés Finzi, un chercheur financé par le GTIC, et la Dre Cécile Tremblay, tous deux de l’Université de Montréal, les vaccins contre la COVID-19 sont efficaces chez les PV-VIH. Pourtant, dans cette étude, seulement 65 % des femmes et des personnes de la diversité de genre atteintes du VIH avaient l’intention de se faire vacciner contre la COVID. La Pre Kaida et ses collègues avancent que des messages ciblés et uniformes de la part des médecins de famille, des travailleurs de la santé et des dirigeants de la santé publique, qui feraient ressortir l’innocuité, l’efficacité et les bienfaits des vaccins contre la COVID-19, pourraient représenter un moyen important d’accroître la confiance et les attitudes envers la vaccination. Les auteurs affirment également que le fait de souligner que les PV-VIH doivent expressément se faire vacciner peut également constituer une stratégie utile pour accroître l’acceptation vaccinale.