Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Les résultats de l’étude CanPath SUPPORT-Canada, intitulée Real-world insights on COVID-19 vaccine effectiveness and risk factors for COVID-19 infection, ont été présentés dans le cadre d’un événement hybride tenu le 30 mai. Chercheur principal : Pr Philip Awadalla; présentatrice : Pre Victoria Kirsh

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Contexte

Chez les 62 % de participants à une étude de CanPath qui possédaient des anticorps acquis par l’infection, 86 % n’avaient jamais soupçonné avoir déjà contracté la COVID-19. Ces résultats de l’étude CanPath SUPPORT-Canada sur les aperçus concrets de l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 et les facteurs de risque de la maladie ont été rendus publics le 30 mai dans le cadre d’un événement hybride. Cette étude de CanPath, dirigée par le Pr Philip Awadalla de l’université de Toronto, directeur scientifique national de CanPath et directeur scientifique exécutif de l’étude sur la santé en Ontario, a été présentée par la Pre Victoria Kirsh de l’École de santé publique Dalla Lana de l’école de santé publique Dalla Lana, université de Toronto et associé scientifique, étude sur la santé en Ontario. L’étude visait à comprendre la relation entre l’état vaccinal et le risque d’infection par la COVID-19.

Faits saillants

  1. Au total, il a été établi que 62 % des participants avaient été atteints d’une infection par le SRAS-CoV-2 d’après les taux d’anticorps anti-N mesurés. De ce nombre, 86 % ne soupçonnaient pas avoir déjà été infectés par la COVID-19.
  2. Par ailleurs, 95 % des infections ont été observées pendant la période d’Omicron. Les participants qui ont été infectés et ont déclaré des symptômes ont souffert de symptômes légers à graves, car ils sont rares à avoir été hospitalisés (n=41).
  3. Pendant la période Omicron (décembre 2021 à janvier 2023), l’efficacité des vaccins a atteint un sommet à seulement 43 % environ 45 jours après la dernière dose, puis a chuté jusqu’à zéro au bout de quatre mois.
  4. Chaque dose a été analysée séparément. Ainsi, la période écoulée depuis le vaccin précédent était le déterminant de protection le plus important contre l’infection – plus que le nombre de doses.
  5. La protection conférée par le vaccin de Moderna était toujours meilleure que celle de Pfizer : à chaque dose, le risque d’infection était 14 % plus faible chez ceux qui avaient reçu le vaccin de Moderna que chez ceux qui avaient reçu celui de Pfizer.
  6. Les doses de rappel bivalentes intensifiaient la protection affaiblie et peuvent l’avoir élargie.
  7. Il était établi qu’une infection antérieure par la COVID-19 assurait une meilleure protection que la vaccination seule pendant la période Omicron. Cependant, la réduction du risque après l’infection initiale, qui s’était maintenue à environ 90 % au bout de six mois, avait atteint 50 % huit mois après l’infection.
  8. Pendant l’ère Omicron, le risque d’infection était plus élevé chez les personnes plus jeunes, les hommes, les travailleurs essentiels et les voyageurs. Il n’y avait pas de différence de risque en fonction de l’ethnie de la population à l’étude.

Dans l’étude de CanPath, des gouttes de sang séché ont été prélevées jusqu’à trois fois auprès de 22 300 participants de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, du Manitoba, de l’Ontario, du Québec et des provinces de l’Atlantique. Tous les participants à l’étude étaient âgés de plus de 19 ans, et 66 % étaient de sexe féminin. Les prélèvements de sang ont commencé en février 2021 et se sont terminés en janvier 2023. Au troisième prélèvement, presque tous les participants à l’étude avaient été vaccinés.

Selon ces observations, les campagnes de rappel pourraient être utilisées de façon stratégique pour stimuler rapidement l’immunité de la population avant de nouvelles vagues d’infections.