Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume le rapport de données de la Société canadienne du sang à la mi-février 2023, obtenues à partir des dons de sang. Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Dans son plus récent rapport de séroprévalence financé par le GTIC, la Société canadienne du sang indique que 77,3 % des donneurs de sang possédaient des anticorps acquis par l’infection à la mi-février. Cette estimation était semblable à celle de 76,7 % constatée en janvier 2023. Les plus jeunes donneurs, de 17 à 24 ans, continuaient de présenter une séropositivité attribuable à l’infection plus élevée que dans les autres groupes d’âge. Les donneurs qui se déclaraient racisés continuaient également de présenter une séroprévalence attribuable à l’infection plus marquée que ceux qui se disaient blancs.

Faits saillants

  • Il n’y a pas eu de changement statistiquement significatif au cours de la période de déclaration de 14 jours entre la dernière semaine de janvier (78,52 %) et la première semaine de février (78,34 %), puis la deuxième semaine de février (77,31 %).
  • Conformément à la tendance des quelques derniers mois, les donneurs de 17 à 24 ans présentaient la séroprévalence la plus élevée (86,8 %) de tous les groupes d’âge pendant la deuxième semaine de février. Dans les autres groupes d’âge, la séroprévalence attribuable à l’infection correspondait à 83,7 % chez les 25 à 39 ans, 78,5 % chez les 40 à 59 ans, et 66,0 % chez les 60 ans et plus.
  • Les groupes qui se déclaraient racisés ont continué de présenter une séroprévalence plus marquée que ceux qui se disaient blancs, à 83,3 % par rapport à 75,7 % pendant la semaine du 8 au 14 février.
  • La différence de séroprévalence acquise par l’infection observée entre les populations les plus et les moins défavorisées sur le plan matériel avoisinait les 2,5 % à la fin de la période. En effet, à la mi-février, la séroprévalence s’élevait à 79 % chez les populations les plus défavorisées et à 76,4 % chez celles les moins défavorisées.
  • Tous les donneurs de sang possédaient des anticorps antispiculaires, ce qui peut être lié à une combinaison de vaccination et d’infections postvaccinales. Les concentrations antispiculaires indicatrices de la vaccination ont augmenté depuis l’été 2022, mais ont commencé à décliner en janvier, particulièrement dans les groupes plus âgés, ce qui pourrait s’expliquer par l’affaiblissement de l’immunité. Cette tendance se poursuit en février.

Conclusion

Le rapport le plus récent s’inspire de celui de janvier 2023 et inclut les prélèvements de 15 445 personnes différentes de plus de 17 ans qui ont donné du sang entre le 1er et le 14 février 2023 partout au Canada, sauf au Québec et dans les Territoires.

Il convient de souligner que les personnes qui choisissent de donner du sang sont généralement en bonne santé et plus susceptibles d’habiter dans des régions urbaines populeuses. Les pourcentages sont corrigés pour tenir compte des caractéristiques des tests et de la répartition de la population.

Explorez notre page Web interactive mise à jour chaque mois, qui présente les plus récentes données regroupées que recueillent la Société canadienne du sang et Héma-Québec sur la séroprévalence du SRAS-CoV-2 au Canada.