Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Tang X, Sharma A, Pasic M, Brown P, Colwill K, Gelband H, Birnboim HC, Nagelkerke N, Bogoch II, Bansal A, Newcombe L, Slater J, Rodriguez PS, Huang G, Fu SH, Meh C, Wu CN, Kaul R, Langlois MA, Morawski E, Hollander A, Eliopoulos D, Aloi B, Lam T, Abe KT, Rathod B, Fazel-Zarandi M, Wang J, Iskilova M, Pasculescu A, Caldwell L, Barrios-Rodiles M, Mohammed-Ali Z, Vas N, Santhanam DR, Cho ER, Qu K, Jha S, Jha V, Suraweera W, Malhotra V, Mastali K, Wen R, Sinha S, Reid A, Gingras AC, Chakraborty P, Slutsky AS, Jha P. Assessment of SARS-CoV-2 Seropositivity During the First and Second Viral Waves in 2020 and 2021 Among Canadian Adults. JAMA Network Open. Le 16 février 2022;5(2):e2146798. doi : 10.1001/jamanetworkopen.2021.46798.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans leur étude financée par le GTIC, le Dr Prabhat Jha et son équipe de l’étude Action pour battre le coronavirus au Canada (Ab-C) ont évalué la séroprévalence cumulative de l’infection par le SRAS-CoV-2 pendant les deux premières vagues. Ils ont découvert que chez les adultes du Canada, la séropositivité lorsque les vaccins n’étaient pas généralement disponibles est passée de moins de 2 % après la première vague à 6,5 % après la deuxième vague. L’étude est maintenant publiée dans JAMA Network Open.

Faits saillants

  • La séroprévalence s’est élevée à 1,9 % pendant la première vague et a atteint de 5,4 % à 6,5 % pendant la deuxième vague. Ces chiffres reposaient sur les trousses de gouttes de sang séché remises par près de 9 000 Canadiens entre mai et septembre 2020, et près de 7 000 Canadiens entre décembre 2020 et mars 2021.
  • Les provinces atlantiques présentaient l’augmentation la moins marquée de séropositivité (de 1,3 % à 2,8 %).
  • La séroprévalence chez les personnes qui disaient faire partie d’une minorité visible ou ethnique a connu une hausse marquée de 2 % à plus de 7 % entre la première et la deuxième vague.
  • Chez les personnes séropositives, 22 % n’ont pas déclaré de symptômes.
  • Les anticorps conférés par l’infection persistaient pendant au moins sept mois.

Les participants ont été recrutés par l’entremise du Forum Angus Reid, un groupe national de Canadiens de 18 ans et plus. Après le sondage en ligne, les participants qui y avaient consenti ont reçu des trousses de gouttes de sang séché par la poste.

Les auteurs avancent que, même si la séroprévalence a augmenté modérément chez les Canadiens pendant les deux premières vagues du virus, elle est demeurée faible lors du déploiement initial des vaccins.