Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Duarte N, D’Mello S, Duarte NA, Rocco S, Van Wyk J, Pillai A, Liu M, Williamson T, Arora RK. Uptake of SARS-CoV-2 workplace testing programs, March 2020 to March 2021. MedRxiv. 2021.06.29.21259730; doi : https://doi.org/10.1101/2021.06.29.21259730

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Des chercheurs de SeroTracker ont suivi les programmes de dépistage du SRAS-CoV-2 décrits par 1 159 employeurs canadiens et 1 081 employeurs internationaux de multiples secteurs entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2021. Dans une récente prépublication, qui n’a donc pas été révisée par un comité de lecture, ils signalent que moins de 20 % des lieux de travail où la transmission est généralement élevée avaient dévoilé publiquement un programme de dépistage. Ces milieux de travail représentent les commerces de détail et les services directs à la clientèle, de même que les milieux intérieurs et de cols bleus mixtes.

Les auteurs ont dressé la liste des employeurs à inclure dans leur étude à partir d’entreprises cotées en bourse, de listes qui classent les employeurs selon leur taille et de recommandations d’experts. Ils ont retenu les plus grandes sociétés d’après leur capitalisation boursière (leur valeur monétaire sur le marché boursier) et leur secteur, pour parvenir à une liste définitive de 1 159 employeurs canadiens et 1 081 employeurs internationaux. Ils ont réalisé une recherche dans Google pour extraire les données publiques sur les tests de dépistage adoptés par chaque employeur.

Au 31 mars 2021, 9,5 % (n=110) des employeurs canadiens et 24,6 % (n=266) des employeurs internationaux sondés avaient rendu compte d’initiatives pour dépister une infection par le SRAS-CoV-2 actuelle ou antérieure chez leurs employés. Seulement 250 employeurs ont précisé le type de test utilisé. Ainsi, 174 (69,6 %) faisaient appel à des tests diagnostiques (64 % à l’acide nucléique, 23 % aux antigènes et 13 % aux deux tests), 34 (13,6 %), seulement aux tests d’anticorps et 42 (16,8 %), à la fois aux tests diagnostiques et aux tests d’anticorps.

D’après les résultats par secteur, moins de 20 % des employeurs du commerce de détail et des services directs à la clientèle, de même que des milieux intérieurs, de cols bleus mixtes ou de bureaux ont déclaré effectuer des tests, par rapport à plus de 40 % des universités (42 % au Canada et 69 % sur la scène internationale) et des milieux hospitaliers (41 % au Canada et 71 % sur la scène internationale).

Malgré la probabilité d’une sous-déclaration, les résultats de cette étude font ressortir l’intérêt d’adopter des programmes de dépistage dans les milieux de travail à haut risque pour y accroître la sécurité.

SeroTracker est un outil en ligne qui suit et visualise les données mondiales tirées des tests sérologiques de la COVID-19. Ces tests font ressortir la présence d’anticorps dans des échantillons de sang, démontrant une exposition au nouveau coronavirus ou l’administration d’un vaccin contre le SRAS-CoV2. Pour en savoir plus au sujet de l’équipe, ses méthodes et ses données, consulter le site Web https://serotracker.com/Explore.