Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Ma H, Yiu KC, Baral SD, Fahim C, Moloney G, Darvin D, Landsman D, Chan AK, Straus S, Mishra S. COVID-19 cases among congregate care facility staff by neighbourhood of residence and social and structural determinants: observational study. JMIR Public Health Surveill. Le 21 juillet 2022. doi : https://doi.org/10.2196/34927.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

D’après une étude financée par le GTIC et publiée dans la revue JMIR Public Health and Surveillance, par rapport à d’autres travailleurs de la santé, les cas de COVID-19 au sein du personnel des établissements de soins de longue durée, des maisons de retraite et des refuges reflètent une plus grande inégalité attribuable aux déterminants sociaux et structurels. Certains déterminants (revenu, densité des ménages, autres services essentiels) ont démontré une plus grande inégalité selon les cas au sein du personnel de ces établissements que dans la communauté.

Les quartiers de Toronto les plus touchés, qui forment 20 % de la population de cette ville, représentaient plus de la moitié des infections communautaires par le SRAS-CoV-2 en 2020. Les observations de cette étude, qui visent à analyser la densité des cas de COVID-19 à Toronto chez les membres du personnel des établissements et les travailleurs de la santé en fonction de leur quartier de résidence, reflètent les principaux déterminants sociaux et structurels de la santé.

Faits saillants

  • À Toronto, 53,9 % des infections communautaires ont eu lieu dans les quartiers les plus touchés (formant 20 % de la population de la ville).
  • Au total, 48,6 % des membres du personnel des établissements de soins de longue durée, des maisons de retraite et des refuges (le « personnel des établissements ») qui ont contracté une infection par le SRAS-CoV-2 habitaient dans les quartiers de Toronto les plus touchés.
  • Au total, 42,3 % des travailleurs de la santé des hôpitaux qui ont contracté une infection travaillaient ou habitaient dans les quartiers les plus touchés de Toronto.
  • Les cas au sein du personnel des établissements étaient également plus susceptibles d’être concentrés dans les quartiers à faible revenu, où la densité des ménages et la proportion de personnes qui travaillent dans d’autres services essentiels sont plus importantes que les cas communautaires.

Cette étude démontre que les cas de COVID-19 au sein des membres du personnel des établissements reflètent la prévalence d’infections observée dans leur quartier de résidence. Cette observation fait ressortir l’importance de vaincre les obstacles sociaux et structurels et de prioriser la couverture vaccinale dans les quartiers les plus touchés pour réduire le risque d’exposition au sein du système de santé.

Cette étude rétrospective observationnelle a puisé dans les données de surveillance des cas de COVID-19 du Grand Toronto confirmés en laboratoire entre le 23 janvier et le 13 décembre 2020, avant le déploiement des vaccins. Le nombre de cas de COVID-19 confirmés par quartier au cours de la période de l’étude était classé en trois sous-groupes mutuellement exclusifs : les cas communautaires (qui excluaient le personnel des établissements, les autres travailleurs de la santé, les habitants de résidences collectives et les cas liés aux voyages), les cas du personnel des établissements (composés de travailleurs ou de bénévoles dans les établissements de soins de longue durée, de maisons de retraite et de refuges) et les autres professionnels de la santé. Les déterminants sociaux et structurels par quartier étaient dérivés des données de recensement, et les auteurs ont utilisé les indices de GiniSelon l’indice de Gini, une valeur plus près de zéro représente une qualité plus élevée. pour mesurer l’inégalité.