Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Li X, Vanderloo LM, Maguire JL, Keown-Stoneman CDG, Aglipay M, Anderson LN, Cost KT, Charach A, Vanderhout SM, Birken CS, TARGet Kids! Collaboration, 2021. Public health preventive measures and child health behaviours during COVID-19: a cohort study. Can J Public Health. doi :10.17269/s41997-021-00549-w

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Les Drs Jonathon Maguire et Catherine Birken de la collaboration TARGet Kids!, financée par le GTIC en Ontario, ont examiné l’association entre les mesures sanitaires préventives liées à la COVID-19 et les comportements et activités liés à la santé chez les enfants de dix ans et moins. Récemment publié dans la Revue canadienne de santé publique, l’article confirme que les enfants ont passé moins de temps dehors et plus de temps devant un écran pendant la première vague de la pandémie en 2020, quand de nombreuses recommandations sanitaires – telles que la fermeture des terrains de jeu – ont été adoptées. À l’avenir, les auteurs réclament de meilleures pratiques de prévention fondées sur des données probantes.

Faits saillants

  • Certaines mesures sanitaires préventives, comme le confinement à la maison et la limite du nombre de visiteurs, ont donné lieu à un recul du temps passé à l’extérieur et à une augmentation du temps d’écran chez les enfants.
  • La pandémie de COVID-19 est associée à une diminution de l’activité physique chez les enfants canadiens
  • À l’avenir, les auteurs réclament des pratiques de prévention fondées sur des données probantes.

L’étude portait sur 256 enfants de moins de dix ans et leurs proches qui ont été invités à se prononcer sur l’adhésion aux mesures sanitaires préventives (comme le confinement à la maison) et les activités quotidiennes des enfants. Outre la diminution globale du temps passé à l’extérieur et l’augmentation du temps d’écran, les auteurs ont également observé que ces changements étaient plus marqués chez les filles que les garçons, et chez les enfants de cinq ans et plus que chez les plus jeunes.

Les auteurs recommandent que les dirigeants communautaires s’assurent de faire reposer leurs futures recommandations sanitaires sur des données probantes claires et de maintenir des activités extérieures sécuritaires qui favorisent les interactions sociales, le mouvement et le bien-être pour les enfants et les familles en temps de pandémie. Compte tenu des décennies de recherches démontrant l’importance de l’activité physique et du temps passé à l’extérieur sur la santé, l’état mental et l’apprentissage des enfants, les auteurs réclament également la création d’un programme sécuritaire axé vers l’enfant même en temps de pandémie, incluant des camps et des activités récréatives et sportives, afin de soutenir le bien-être physique, social et affectif des jeunes enfants.