Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Coleman BL, Langley JM, McNeil S, Valiquette L, Vanderkooi O, Harrison R, Mubareka S, Muller M, Katz K, Loeb M, Powis J, Cooper C, Arnoldo S, Nadarajah J, Smieja M, Gingras A-C, Bennett S, Policelli J, Bowdish D, McGeer A. Risk factors for contracting COVID-19 in Canadian healthcare personnel, prior to and during the omicron wave. Affiche à OPTIONS XI, du 26 au 29 septembre 2022.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

La vague Omicron a provoqué beaucoup plus d’infections par le SRAS-CoV-2 au sein du personnel de la santé que les vagues d’activité pandémique précédentes. Les activités collectives et le travail à proximité les uns des autres accroissent également le risque d’infection par le SRAS-CoV-2. Lors du congrès OPTIONS XI, ces résultats provisoires, qui n’ont pas été révisés par un comité de lecture, ont fait l’objet d’une présentation par affiche donnée par la Dre Allison McGeer et la Pre Brenda Coleman de l’Université de Toronto, deux chercheuses financées par le GTIC. Cette étude de cohorte prospective par dépistage négatif portait sur des personnes de 18 à 75 ans qui travaillaient au moins 20 heures par semaine dans un établissement de santé. La période de participation s’étalait de juin 2020 à juillet 2022 et touchait 19 hôpitaux de neuf villes canadiennes.

Faits saillants

  • Pendant la vague Omicron (du 1erdécembre 2021 au 1er août 2022), 188,8 cas sur 100 000 jours-participants (850 cas sur 450 109 participants) ont été répertoriés chez les travailleurs de la santé. En revanche, avant la vague Omicron (du 1er janvier 2020 au 30 novembre 2021), on en recensait plutôt 5,6 cas sur 100 000 jours-participants (92 cas sur 1 632 585 participants).
  • Les travailleurs exposés à un membre de leur famille atteint d’une infection confirmée par le SRAS-CoV-2 étaient particulièrement à risque d’être eux-mêmes infectés.
  • Les activités collectives (celles touchant des groupes de trois à quatre personnes posaient le plus grand risque) et les personnes qui travaillaient à proximité les unes des autres (les activités dans un cabinet avec des collègues ou des clients étaient les plus à risque) représentaient des facteurs de risque pendant la vague Omicron.