Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Vinh DC, Abel L, Bastard P, Cheng MP, Condino-Neto A, Gregersen PK, Haerynck F, Cicalese MP, Hagin D, Soler-Palacín P, Planas AM, Pujol A, Notarangelo LD, Zhang Q, Su HC, Casanova JL, Meyts I; COVID Human Genetic Effort. Harnessing type I IFN immunity against SARS-CoV-2 with early Administration of IFN-β.J Clin Immunol. Le 8 juin 2021:1–18. doi : 10.1007/s10875-021-01068-6.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Les personnes dénuées de certains gènes immunitaires, notamment celles qui participent aux voies de l’interféron de type I (IFN-I), peuvent être plus susceptibles aux maladies infectieuses. Le lien entre cette voie et une grave COVID-19 est établi. Il est démontré qu’une voie de l’IFN-I défectueuse, que ce soit à cause de mutations génétiques ou d’autoanticorps qui neutralisent cette cytokine, provoque une réplication virale incontrôlée peu après l’infection par le SRAS-CoV-2 et entraîne une grave maladie. Dans cette analyse, publiée dans le Journal of Clinical Immunology, le Dr Donald Vinh, un chercheur financé par le GTIC, le Dr Matthew Cheng, conseiller scientifique du GTIC, et d’autres intervenants ont exploré deux voies thérapeutiques qui font appel à différentes molécules d’IFN pour le traitement de la COVID-19.

Il y a plus d’un an que la pandémie a commencé, mais le meilleur mode de prévention et de traitement des graves pneumonies causées par la COVID-19 demeure insaisissable. Cependant, des défaillances de l’IFN-I Les interférons de type I (IFN), des protéines sécrétées par des cellules infectées, ont trois grandes fonctions :
1- Elles induisent des états antimicrobiens dans les cellules infectées et avoisinantes, lesquels limitent la propagation de l’infection aux autres cellules
2- Elles modulent les premières étapes de la réponse immunitaire et contrôlent l’inflammation.
3- Elles activent les étapes tardives du système immunitaire.
, attribuables à des mutations génétiques ou à des autoanticorps neutralisants naturels, sont à l’origine de graves cas de COVID-19 chez au moins 10 % de la population. L’application de ces découvertes pourrait ouvrir de nouvelles trajectoires thérapeutiques. Des études cliniques précoces faisant appel à l’IFN donnent des résultats prometteurs chez les patients atteints de la COVID-19. Les IFN sont des agents antiviraux naturels, qui peuvent également être utilisés pour contrôler l’inflammation.

Cette analyse traite des sujets suivants :

  • La nécessité de traitements efficaces, même à l’ère des vaccins contre la COVID-19
  • Un résumé des traitements de restauration des voies de l’IFN-I utilisés contre diverses maladies depuis 50 ans
  • Les molécules d’IFN utilisées dans le cadre d’études passées, courantes et projetées sur la COVID-19