Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Fell DB, Török E, Sprague AE, Regan AK, Dhinsa T, Alton GD, Dimanlig-Cruz S, MacDonald SE, Buchan SA, Kwong JC, Wilson SE, Håberg SE, Gravel CA, Wilson K, Dunn SI, Shah PS, El-Chaâr D, Barrett J, Walker MC, Okun N, Dougan SD. Temporal trends and determinants of COVID-19 vaccine coverage and series initiation during pregnancy in Ontario, Canada, December 2020 to December 2021: A population-based retrospective cohort study. Vaccine. Le 3 février 2023. doi : https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2023.01.073.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Même si la vaccination des personnes enceintes contre la COVID-19 a été priorisée à la fin d’avril 2021, les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans Vaccine ont établi que l’administration d’au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 aux personnes enceintes (71,2 %) demeurait plus faible que dans la population générale des femmes en âge de procréer (88 %) à la fin de 2021. En décembre 2021, seulement 12,5 % des femmes enceintes avaient reçu une troisième dose de vaccin. Cette recherche a été dirigée par la Pre Deshayne Fell de l’Université d’Ottawa, une chercheuse financée par le GTIC, en collaboration avec les Drs Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto et Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa.

Faits saillants

  • La couverture vaccinale (au moins une dose administrée avant ou pendant la grossesse) des 221 190 personnes enceintes est passée de 0,03 % en décembre 2020 à 71,2 % en décembre 2021.
  • En mai 2021, on constatait d’importantes différences de la couverture vaccinale entre les catégories d’âge maternel, le quintile de revenu du quartier et le quintile de défavorisation matérielle du quartier. Ces différences se sont toutefois rétrécies entre mai et décembre 2021.
  • Une initiation plus faible de la vaccination pendant la grossesse était associée à un âge de moins de 25 ans, au tabagisme, à la consommation déclarée de substances psychoactives pendant la grossesse, à l’absence de rendez-vous prénatals au cours du premier trimestre, à la résidence en région rurale (plutôt qu’urbaine) et à la résidence dans un quartier aux revenus les plus faibles et à la défavorisation matérielle la plus élevée.
  • L’initiation de la vaccination était légèrement plus élevée chez les personnes atteintes d’autres problèmes médicaux.

Cette étude fait ressortir la plus faible couverture vaccinale chez les personnes enceintes, de même que les facteurs sociodémographiques, les facteurs liés à la santé et à la grossesse associés à l’initiation de la vaccination pendant la grossesse. Ces observations peuvent contribuer à orienter les stratégies sanitaires de manière à accroître l’acceptation des vaccins contre la COVID-19 chez les personnes enceintes.

Les données du Registre et Réseau des bons résultats dès la naissance (BORN) ont été liées à celles de COVaxON, la base de données des vaccins contre la COVID-19, et incluaient des personnes enceintes entre le 14 décembre 2020 et le 31 décembre 2021.

Ces résultats sont présentés dans une infographie affichée en anglais dans le site Web de BORN.