Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Hazlewood GS, Colmegna I, Hitchon C, Fortin PR, Bernatsky S, Clarke AE, Mosher D, Wilson T, Thomas M, Barber C, Harrison M, Bansback N, Proulx L, Richards DP, Kaplan GG. Preferences for COVID-19 vaccination in people with chronic immune-mediated inflammatory diseases. J Rheumatol. Le 15 janvier 2023:jrheum.220697. doi : 10.3899/jrheum.220697. Publication en ligne avant impression. PMID : 36642432.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Une étude financée par le GTIC publiée dans The Journal of Rheumatology souligne que les personnes atteintes d’une maladie inflammatoire à médiation immunitaire (MIMI) chronique trouvaient les avantages de la vaccination contre la COVID-19 supérieurs à leurs inquiétudes envers les effets rares, mais graves, et une éventuelle exacerbation de leur maladie. L’étude était dirigée par le Dr Gilaad Kaplan de l’Université de Calgary, en collaboration avec la Dre Sasha Bernatsky de l’Université McGill.

Faits saillants

  • Parmi les facteurs les incitant ou non à se faire vacciner, les personnes atteintes d’une MIMI citaient l’efficacité vaccinale comme le plus important (importance relative de 66 %), suivie de l’exacerbation de leur maladie (21 %), des risques rares, mais graves (9 %) et du nombre de doses ou du moment de les recevoir (4 %).
  • Lorsqu’ils comparaient l’efficacité vaccinale à l’exacerbation de leur maladie, les participants acceptaient une légère amélioration de l’efficacité vaccinale de 10 %, pourvu que le risque d’exacerbation de leur MIMI exigeant une modification au traitement soit inférieur à 8,8 %.
  • Le groupe présentant la plus grande aversion envers une exacerbation de leur maladie était plus susceptible d’être de sexe masculin et d’avoir un faible revenu. Il prisait tout de même l’efficacité vaccinale davantage que les autres facteurs.

L’étude repose sur un sondage en ligne auprès de personnes atteintes d’une MIMI afin de quantifier l’importance relative des caractéristiques liées à la vaccination contre la COVID-19. Au total, 551 personnes (89 % de femmes, âge moyen de 46 ans) atteintes de diverses MIMI (48 % de maladies inflammatoires de l’intestin, 38 % de polyarthrite rhumatoïde, 16 % de lupus érythémateux disséminé) y ont participé. La plupart des répondants avaient reçu une (94 %) ou deux (64 %) doses de vaccin. Les participants ont été recrutés entre mai et août 2021 dans des groupes de patients et des cliniques du Canada.