Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Costiniuk CT, Singer J, Langlois M, Kulic I, Needham J, Burchell A, Jenabian M, Walmsley S, Ostrowski M, Kovacs C, Tan D, Harris M, Hull M, Brumme, Z, Brockman M, Margolese S, Mardarino E, Angel JB, Routy JP, Anis AH, Cooper C. CTN 328: immunogenicity outcomes in people living with HIV in Canada following vaccination for COVID-19 (HIV-COV): protocol for an observational cohort study. BMJ Open 2021;11:e054208. doi : 10.1136/bmjopen-2021-054208

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Une équipe dirigée par le Pr Aslam Anis de l’Université de la Colombie-Britannique a publié des protocoles dans BMJ Open dans le cadre de l’étude VIH-COV financée par le GTIC, menée partout au Canada auprès de personnes qui vivent avec le VIH et qui ont reçu ou prévoient de recevoir un vaccin contre la COVID-19. Le protocole vise à évaluer la réponse à la vaccination de leur système immunitaire compromis, la durée de l’immunité, de même que l’innocuité et la tolérabilité des vaccins au sein de cette population. Fait important, l’étude VIH-COV s’attarde à la réponse aux vaccins chez les groupes vulnérables, tels que les personnes âgées et ceux dont la numération des cellules immunitaires est faible, sur leurs réponses aux vaccins et sur l’efficacité de ces vaccins contre les variants préoccupants.

Faits saillants

  • Environ 400 personnes qui vivent avec le VIH de 16 ans et plus sont recrutées et inscrites dans une étude répartie en quatre lieux : Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver.
  • Plusieurs sous-populations sont ciblées :
    1. Les personnes de plus de 55 ans
    2. Les personnes dont la numération des lymphocytes T CD4+ T est inférieure à 350 cellules/mm3 (c’est-à-dire qu’elles sont gravement immunodéprimées)
    3. Les personnes qui ont au moins deux problèmes de santé sous-jacents;
    4. Les personnes classées comme « stables » ou « de référence » (définies comme une numération des lymphocytes T CD4 d’au moins 350 cellules/mm3, une charge virale supprimée depuis au moins six mois et au maximum un problème de santé sous-jacent)
  • Un groupe de 1 000 personnes négatives au VIH recrutées par l’étude Halte à la propagation Ottawa servira à des fins de comparaison.
  • Les participants qui ont reçu au moins une dose d’un vaccin contre la COVID-19 sont invités à cinq rendez-vous de suivi, soit avant la vaccination, un mois après la première dose, puis trois, six et 12 mois après la seconde dose.
  • L’objectif primaire (indicateur de résultat) de l’étude consistera à évaluer le pourcentage de participants à l’étude présentant des anticorps spécifiques à la COVID-19 six mois après la seconde dose.

Les personnes qui vivent avec le VIH ont été largement exclues des études cliniques, et c’est pourquoi cette étude contribuera à comprendre quelles sont les meilleures mesures pour les protéger pendant la pandémie et par la suite.

Pour en savoir plus au sujet de l’étude, consulter l’inscription à l’essai clinique (NCT04894448) et le site Web officiel de l’étude, tous deux en anglais.

Lire l’annonce de l’étude.

Le groupe VIH-COV de Vancouver a prépublié des résultats préliminaires, qui ne sont donc pas encore révisés par un comité de lecture. Lisez-en le résumé ici.