Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Law JC, Koh WH, Budylowski P, Lin J, Yue F, Abe KT, Rathod B, Girard M, Li Z, Rini JM, Mubareka S, McGeer A, Chan AK, Gingras AC, Watts TH, A Ostrowski M. Systematic examination of antigen-specific recall T cell responses to SARS-CoV-2 versus influenza virus reveals a distinct inflammatory profile. J Immunol. Le 1er janvier 2021;206(1):37-50. doi : 10.4049/jimmunol.2001067.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

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Nombreux sont ceux qui conviennent de l’importance des anticorps en cas d’infection par le SRAS-CoV-2, mais les lymphocytes T jouent également un rôle marqué dans l’immunité. Dans The Journal of Immunology, la Pre Tania Watts et le Dr Mario Ostrowski, de l’Université de Toronto, expliquent que les patients rétablis du SRAS-CoV-2 présentent de fortes réponses des lymphocytes T.

 

Les auteurs ont examiné le phénotype, de même que l’activité et la capacité de prolifération des lymphocytes T après avoir procédé à la stimulation in vitro des protéines SRAS-CoV-2 ou de la grippe saisonnière chez les mêmes personnes. Ils ont recouru à la cytométrie en flux pour caractériser les lymphocytes T et ont mesuré la production de cytokines à l’aide de la coloration intracellulaire et des dosages multiplex. La plupart ont démontré une réponse mémoire du SRAS-CoV-2 dans un type de lymphocytes T, qu’on appelle les lymphocytes T CD4+, de quatre à 12 semaines après l’apparition des symptômes initiaux. De plus, les personnes rétablies de la COVID-19 présentaient des taux plus élevés d’un marqueur inflammatoire appelé facteur de nécrose tumorale (TNF) et moins élevés d’interféron gamma (IFN-γ) en réponse aux protéines du SRAS-CoV-2 qu’en réponse à la grippe saisonnière.

Dans l’ensemble, les lymphocytes T CD4+ présentaient des caractéristiques inflammatoires plus marquées et une moins bonne capacité à déclencher la production d’anticorps pour répondre au SARS-CoV-2, ce qui laisse supposer une moins bonne protection que la réponse produite par le virus de la grippe saisonnière.