Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Breznik JA, Zhang A, Huynh A, Miller MS, Nazy I, Bowdish DME, Costa AP, COVID in Long Term Care Study Group. Antibody responses 3-5 months post-vaccination with mRNA-1273 or BNT163b2 in nursing home residents. medRxiv. Le 19 août 2021. doi : https://doi.org/10.1101/2021.08.17.21262152

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une récente étude financée par le GTIC qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish, des chercheurs de l’Université McMaster, en collaboration avec le COVID in Long Term Care Study Group, ont examiné les réponses immunitaires aux vaccins contre la COVID-19 de résidents en soins de longue durée après deux doses du vaccin de Moderna ou de Pfizer-BioNTech. Ils ont découvert qu’une réponse initiale des anticorps se déclenchait chez la plupart des personnes âgées et que celle de Moderna était plus forte que celle de Pfizer.

Ces résultats reposent sur des prélèvements de sang effectués entre mars et juillet 2021 chez 138 résidents en soins de longue durée de l’Ontario.

Faits saillants

  • La majorité des résidents (97,1 %) ont produit une réponse immunitaire initiale démontrée par leurs taux d’anticorps, et leur sérum était en mesure de neutraliser le virus.
  • Chez environ 20 % des résidents en soins de longue durée, deux doses du vaccin ne suffisaient pas à produire une réponse efficace des anticorps contre la souche sauvage originale du virus SRAS-CoV-2 et contre le variant bêta.
  • Même si le vaccin de Pfizer a déclenché une bonne réponse des anticorps chez les participants, la réponse des anticorps au vaccin de Moderna était plus forte qu’au vaccin de Pfizer chez les résidents.

Les résultats de cette étude corroborent ceux colligés par le passé, selon lesquels la production d’anticorps et la capacité de neutralisation diminuent chez les personnes âgées après la vaccination. Puisque la concentration d’ARNm est plus élevée dans le vaccin de Moderna (100 microgrammes, par rapport à 30 microgrammes dans celui de Pfizer), les auteurs affirment que cette dose plus élevée pourrait être avantageuse pour la production d’une immunité protectrice chez les résidents en soins de longue durée. Ils proposent de tenir compte du type de vaccin dans la planification des campagnes de vaccination auprès des personnes âgées, dans l’espoir de limiter les infections perthérapeutiques. Ces résultats confirment ceux d’une autre étude récente financée par le GTIC, dirigée par la Dre Allison McGeer, la Pre Anne-Claude Gingras et la Dre Sharon Straus, qui révèle une différence subtile dans la réponse des anticorps aux deux vaccins à ARNm chez les Canadiens âgés.