Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Walmsley S, Szadkowski L, Wouters B, Clarke R, Colwill K, Rochon P, Brudno M, Ravindran R, Raboud J, McGeer A, Oza A. Safety and Efficacy of Preventative COVID Vaccines: The StopCoV Study. medRxiv. Le 10 février 2022. doi : 10.1101/2022.02.09.22270734v1.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une prépublication qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, l’équipe de l’étude STOP-CoV, dirigée par la Dre Sharon Walmsley du Réseau universitaire de santé de Toronto, a décrit ses résultats les plus récents : les adultes plus jeunes (de 30 à 50 ans) produisent généralement des taux plus élevés d’anticorps spécifiques aux vaccins que les adultes âgés (de 70 ans et plus), tant après la première que la deuxième dose d’un vaccin à ARNm. Ils ont également découvert que les taux d’anticorps après la deuxième dose étaient généralement plus élevés chez les patients qui avaient reçu deux doses du vaccin de Moderna ou d’une combinaison de Moderna et de Pfizer que chez ceux qui avaient reçu deux doses du vaccin de Pfizer ou d’autres combinaisons vaccinales, quel que soit leur âge. Pour ce qui est des réactions aux vaccins, leurs données démontrent que les adultes plus jeunes sont plus susceptibles d’éprouver des effets indésirables mineurs et temporaires après la vaccination que la cohorte plus âgée.

L’article soulève des questions importantes sur l’innocuité vaccinale et la réponse des anticorps aux vaccins.

Faits saillants

  • L’innocuité vaccinale
    • Chez tous les participants qui ont rempli le sondage, les principaux effets secondaires dans la semaine suivant la vaccination étaient des douleurs temporaires au point d’injection (70 %), la fatigue (60 %) et un sentiment de malaise général (46 %).
    • Les participants plus jeunes risquaient davantage d’éprouver des effets indésirables mineurs après la vaccination que les participants âgés.
    • Les effets indésirables après la deuxième dose étaient plus probables chez les personnes qui avaient reçu le vaccin de Moderna (sans tenir compte de la première dose) que celles qui avaient reçu celui de Pfizer-BioNTech.
    • Par ailleurs, 1 % des répondants ont autodéclaré des effets indésirables qu’ils croyaient associés au vaccin cinq mois après l’injection.
  • La réponse des anticorps aux vaccins
    • Au total, 46 % des participants âgés étaient positifs aux anticorps du domaine de liaison du récepteur (RBD) après la première dose, mais 98 % le sont devenus après la deuxième dose, ce qui fait ressortir l’importance d’une primovaccination complète. Douze semaines après la deuxième dose, la positivité aux anticorps RBD s’est maintenue à 96 %.
    • La positivité aux anticorps RBD chez les participants plus jeunes est passée de 84 % après la première dose à 100 % après la deuxième dose. Ce pourcentage était demeuré stable 12 semaines après la deuxième dose.
    • Les taux d’anticorps RBD après la deuxième dose étaient généralement plus élevés chez les personnes qui avaient reçu deux doses du vaccin de Moderna ou d’une combinaison de Moderna et de Pfizer par rapport celles qui avaient reçu deux doses du vaccin de Pfizer ou d’autres combinaisons de vaccin, quel que soit leur âge.
    • Un intervalle plus long entre les doses était associé à des taux plus faibles d’anticorps RBD avant la deuxième dose. Cependant, il n’y avait pas de différences marquées quant aux taux d’anticorps 12 semaines après la deuxième dose, quel que soit l’intervalle entre les deux premières doses.

Les participants ont été invités à soumettre des échantillons de sang au moyen de trousses de gouttes de sang séché une semaine après la première dose, trois semaines après la première dose, deux semaines après la deuxième dose et 12 semaines (environ trois mois) après la deuxième dose.

Découvrez-en davantage sur l’étude STOP-CoV, en anglais, ici.