Surveillance des vaccins généralisée

Deux doses du vaccin du Moderna étaient efficaces contre l’infection par le SRAS-CoV-2 et l’hospitalisation chez les enfants de six mois à cinq ans

D’après une étude financée par le GTIC, dont les résultats sont parus en prépublication et qui n’ont donc pas encore été révisés par un comité de lecture, une deuxième dose du vaccin de Moderna était liée à une diminution des infections symptomatiques par le SRAS-CoV-2 (efficacité vaccinale [EV]=90 %) et des hospitalisations liées à la COVID-19 (EV=82 %) chez les enfants âgés de six mois à cinq ans.

Les troisième et quatrième doses de vaccin monovalent et bivalent contre la COVID-19 assurent une protection semblable et marquée contre les graves résultats cliniques chez les personnes de plus de 50 ans

Une étude financée par le GTIC, dont les résultats ont paru en prépublication et n’ont donc pas été révisés par un comité de lecture, révèle que les troisième et quatrième doses de vaccins à ARNm monovalents et bivalents procuraient une protection marquée et comparable contre les graves résultats cliniques de la COVID-19 chez les adultes de plus de 50 ans qui habitaient dans la communauté.

Un point de vue sur les observations d’efficacité négative des vaccins

Les auteurs d’une étude financée par le GTIC ont publié un point de vue dans l’International Journal of Infectious Diseases, dans lequel ils rendent compte de divers biais dans le mode de collecte et d’analyse de données qui pourraient entraîner des conclusions faussement négatives à l’égard de l’efficacité des vaccins.

Le risque de myocardite ou de péricardite demeure faible chez les adolescents après l’administration du vaccin de Pfizer-BioNTech

Selon les résultats d’une étude financée par le GTIC publiés dans JAMA Pediatrics, le risque de myocardite ou de péricardite après l’administration du vaccin à ARNm monovalent de Pfizer-BioNTech aux adolescents varie en fonction de l’âge et du sexe. Certaines données probantes indiquent une augmentation du risque lors d’un intervalle plus court entre les première et deuxième doses.

Chez les enfants, de plus longs intervalles entre les doses accroissent l’efficacité des vaccins, mais la protection s’affaiblit rapidement

Dans cette étude financée par le GTIC et publiée dans Pediatrics, les Drs Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto et Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa démontrent que deux doses du vaccin à ARNm monovalent de Pfizer-BioNtech conféraient une protection modérée contre l’infection symptomatique par le SRAS-CoV-2, mais une bien meilleure protection contre les graves effets de la COVID-19 chez les enfants de cinq à 11 ans.

Chez les personnes de 50 ans et plus, les doses de rappel maintenaient la protection pendant au moins trois mois contre les résultats graves liés aux variants Omicron

Dans cette étude financée par le GTIC publiée dans Nature Communications, le Dr Jeffrey Kwong, de l’Université de Toronto, de même que le Dr Kumanan Wilson et la Pre Deshayne Fell, de l’Université d’Ottawa, ont établi que les troisième et quatrième doses d’un vaccin à ARNm maintenaient la protection conférée contre les graves effets des sous-variants Omicron pendant une période d’au moins trois mois chez les personnes de 50 ans et plus.

Les caractéristiques des donneurs de plasma du Québec sont utilisées pour étudier l’immunité contre la COVID-19

Des chercheurs financés par le GTIC d’Héma-Québec, dirigés par le Dr Marc Germain et la Pre Renée Bazin, qui ont publié un article dans BMJ Open, rendent compte des caractéristiques de donneurs de plasma dont les échantillons sont utilisés pour étudier l’immunité à la COVID-19 au Québec, plus de 86 000 échantillons de plasma ont été prélevés auprès de plus de 15 500 donneurs différents dans la biobanque PlaCOV axée sur la COVID-19.

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