Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Tang X, Sharma A, Pasic M, Colwill K, Birnboim Ch, Nagelkerke Nico, Bogoch I, Schultz C, Newcombe L, Slater J, Rodriguez P, Huang G, Fu SH, Meh C, Wu ChN, Kaul R, Langlois MA, Morawski E, Hollander A, Eliopoulos D, Aloi B, Lambe T, AbeK, Caldwell L, Barrios-Rodiles M, Fazel-Zarandi M, Weingust R, Wang J, Rathod B, Santhanam DR, Cho ER, Qu K, Jha S, Jha V, Suraweera W, Wen R, Sinha SR, Gingras AC, Chakraborty P, Slutsky AS, Jha P. COVID symptoms, seroprevalence, and mortality during the first wave of SARS-CoV-2 in Canada. Lancet. Le 25 janvier 2021. doi: 10.2139/ssrn.3752659.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Un vaste groupe de chercheurs s’est réuni pour réaliser une étude sur le nombre d’infections et de décès par le SARS-CoV-2 pendant la première vague de la pandémie au Canada.

L’information a été colligée auprès d’habitants des diverses régions du Canada, y compris un échantillon sanguin par piqûre du doigt que chaque participant a prélevé lui-même chez lui et posté aux chercheurs. Au total, 8 967 personnes ont posté un échantillon sanguin, et 19 994 ont rempli le questionnaire. Le taux global d’anticorps contre le SARS-CoV-2 se situait entre 1,7 % et 3,5 %, l’Ontario affichant la prévalence la plus élevée (de 2,4 % à 3,9 %), suivi du Québec (de 1,6 % à 3,6 %). La Colombie-Britannique et le Yukon présentaient les taux les plus bas (de 0,9 % à 3,0 %). À partir des questionnaires, les chercheurs ont pu établir que 31 % des personnes déclarées positives aux anticorps n’ont pas éprouvé de symptômes pendant leur infection.

Les chercheurs ont fait un constat malheureux : le taux de décès dans les établissements de soins de longue durée dépassait de plus de 70 fois celui des adultes de 80 ans ou plus qui habitaient hors de ces milieux. D’après d’autres résultats, de 13 % à 16 % des résidents d’établissements de soins de longue durée avaient été infectés au moment de l’étude.

Les auteurs de cette étude concluent qu’en raison du faible pourcentage de Canadiens porteurs d’anticorps contre le SARS-CoV-2, il est capital de vacciner la population, et tout particulièrement les personnes âgées.