Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Grunau B, Golding L, Prusinkiewicz MA, Asamoah-Boaheng M, Armour R, Citlali Marquez A, Jassem AN, Barakauskas V, O’Brien SF, Drews SJ, Haig S, Lavoie PM, Goldfarb DM. Comparative 6-month Wild-Type and Delta-Variant Antibody levels and Surrogate Neutralization for Adults Vaccinated with BNT162b2 vs. mRNA-1273. Microbiol Spectr Le 7 mars 2022:e0270221. doi: 10.1128/spectrum.02702-21.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

De nouvelles observations émergent du projet CORSIP (acronyme anglais de risques professionnels, séroprévalence et immunité liés à la COVID-19 chez les professionnels paramédicaux) financé par le GTIC et dirigé par le Dr Brian Grunau de l’Université de la Colombie-Britannique. En effet, les participants qui avaient reçu deux doses du vaccin de Moderna étaient mieux protégés contre la liaison du variant Delta aux cellules du SRAS-CoV-2 six mois après leur première dose que ceux qui avaient reçu deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech. L’étude est publiée dans la revue Microbiology Spectrum.

Faits saillants

  • Les personnes qui avaient reçu le vaccin Spikevax de Moderna possédaient des taux d’IgG et d’anticorps plus élevés contre la protéine spiculaire du SRAS-CoV-2 six mois après leur première dose que les personnes qui avaient reçu le vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech.
  • Les personnes qui avaient reçu le vaccin de Moderna présentaient également des taux d’anticorps du domaine de liaison du récepteur (RBD) supérieurs à celles qui avaient reçu celui de Pfizer.
  • Il a également été établi que le vaccin de Moderna produisait des anticorps mieux en mesure de bloquer la liaison du spicule du SRAS-CoV-2 (provenant de la souche originale et de plusieurs sous-types du variant Delta) au récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) des cellules humaines – la première étape pour produire l’infection – que celui de Pfizer.

Les observations reposaient sur 571 professionnels paramédicaux de l’étude CORSIP, dont 475 (83 %) ont reçu deux doses du vaccin de Pfizer et 96 (17 %), deux doses du vaccin de Moderna. L’intervalle moyen entre les deux doses était d’environ sept semaines. Aucun des participants à l’étude n’avait été atteint d’une infection par le SRAS-CoV-2 diagnostiquée auparavant.

Découvrez-en davantage sur l’étude CORSIP, en anglais, ici.