Dans une récente infolettre publiée dans son site Web, le Dr Prabhat Jha, un chercheur financé par la GTIC, et son équipe de l’étude Action pour battre le coronavirus (Ab-C Study) présentent les résultats de la troisième phase, qui a pris fin en octobre 2021, avant la vague du variant omicron. Les chercheurs conviennent que le peu de dépistage au Canada a probablement entraîné une sous-estimation du taux d’infection. Selon les données préliminaires de l’équipe Ab-C obtenues au début de février, pendant la vague du variant omicron, 9 % des participants ont déclaré avoir obtenu un résultat positif au dépistage en janvier 2022, et 5 % de plus ont probablement été infectés d’après leurs symptômes.

À compter de 2020, l’équipe de l’étude Ab-C a recruté un échantillon national représentatif de 14 621 Canadiens afin qu’ils remplissent un sondage en ligne réalisé par Angus Reid, une communauté d’opinion publique établie en ligne. Cette infolettre présente les résultats de la phase 3 de l’étude Ab-C qui a pris fin en octobre 2021. Un sous-groupe de 4 438 participants ont effectué un test de gouttes de sang séché (GSS) et ont été interrogés au sujet de leur histoire d’infection par la COVID-19 et de leur état vaccinal. Les participants ont été classés en cinq catégories : 1) « immuno-naïfs » (aucuns antécédents d’infection ni de vaccination), 2) infection seulement, 3) une dose du vaccin et absence d’infection, 4) deux doses du vaccin et absence d’infection, 5) deux doses du vaccin et infection.

Faits saillants

  • Au total, 95 % des participants avaient été vaccinés, et la plupart l’avaient été au moins deux fois.
  • Deux doses du vaccin représentaient la principale source d’immunité en octobre 2021, et les Canadiens âgés étaient plus susceptibles d’être pleinement vaccinés que les plus jeunes.
  • Moins de 1 % des participants avaient reçu une troisième dose de vaccin en octobre.
  • Avant le variant omicron, peu de cas de COVID-19 s’étaient déclarés chez les personnes de 18 à 39 ans. Dans le groupe des 40 à 59 ans, où l’on constatait la plus forte proportion de COVID-19 antérieurs, moins de 10 % avaient été infectés.
  • Compte tenu des antécédents d’infection tout autant que de vaccination, les personnes de 40 à 59 ans comprenaient la plus forte proportion de cas (5 %) non immunisée (« immuno-naïfs »).
  • Les données préliminaires du début de février, pendant la vague du variant omicron, démontrent que 9 % des participants ont déclaré avoir obtenu un résultat positif au dépistage en janvier 2022, et 5 % de plus ont probablement été infectés d’après les symptômes qu’ils ont signalés.

Le Dr Jha et son équipe avancent que le peu de dépistage pendant la vague du variant omicron a donné lieu à un taux d’infections déclaré qui sous-estime probablement le nombre réel de cas de COVID-19 au Canada. Des analyses sont en cours sur cette question.