Ce texte est rédigé par des membres du secrétariat du GTIC.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Les résultats préliminaires les plus récents de l’étude EnCORE (série trois), qui n’a pas encore été révisée par un comité de lecture, démontrent que deux fois plus de jeunes Montréalais de deux à 17 ans ont acquis des anticorps contre l’infection par le SRAS-CoV-2 entre octobre 2020 et décembre 2021. L’étude a révélé que 10,6 % des participants possédaient des anticorps anti-SRAS-CoV-2 entre novembre et décembre 2021, tandis que 9,7 % en possédaient entre mai et août 2021 et 5,8 % entre octobre 2020 et mars 2021. Il est important de souligner que 82 % de prélèvements des participants ont été recueillis avant que le variant Omicron devienne généralisé dans la région de Montréal. La Pre Kate Zinszer, de l’Université de Montréal, est responsable du projet.

Faits saillants

  • Les enfants de cinq à 11 ans présentaient le taux de séroprévalence acquis par l’infection le plus élevé au fil du temps, soit 13,2 % en novembre-décembre 2021. Les 12 à 17 ans (8,7 %) et les deux à quatre ans (6,8 %) suivaient.
  • La séroréversion qui se produit lorsqu’un enfant obtient un résultat positif aux anticorps du SRAS-CoV-2 pour ensuite obtenir un résultat négatif, nous aide à comprendre pendant combien de temps les anticorps demeurent perceptibles. Dans cet échantillon, 59 % des participants auparavant positifs l’étaient encore six mois plus tard, mais au bout de quatorze mois, seulement 15 % d’entre eux possédaient des anticorps perceptibles.
  • La séroprévalence variait dans les quatre quartiers de l’étude : elle s’élevait à 16,7 % à Montréal Nord, à 16,7 % à Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (HOMA), à 12,6 % au Plateau Mont-Royal et à 3,2 % dans l’Ouest-de-l’Île.
  • Les parents de 81 % des participants ont déclaré que leurs enfants de cinq ans et plus avaient reçu au moins une dose de vaccin.
  • Le taux de séroconversion, c’est-à-dire lorsqu’un enfant devient positif au SRAS-CoV-2, était évalué à environ 12 cas sur 100, c’est-à-dire que si 100 enfants étaient suivis pendant un an, on anticiperait que 12 d’entre eux obtiendraient un résultat positif au SRAS-CoV-2.
  • Par rapport à l’époque qui a précédé la pandémie de COVID-19 :
    • 31 % des participants ont déclaré consacrer moins de temps aux activités physiques;
    • 47 % ont passé moins de temps en personne avec leurs amis.
  • Au moment du sondage :
    • 45 % des parents ont déclaré s’inquiéter de la santé mentale de leur enfant;
    • 36 % des parents ont indiqué que leur enfant éprouvait de la difficulté sur le plan des émotions, de la concentration, du comportement ou des relations;
    • 42 % des parents ont souligné que leur enfant passait plus de temps devant des écrans pour des raisons non éducatives.
  • Chez les adolescents (14 à 17 ans) à l’étude, 99 % avaient reçu au moins une dose de vaccin. Les principales raisons pour lesquelles les adolescents choisissaient de se faire vacciner pour se protéger, pour protéger leur famille et pour enrayer la propagation du virus.

Les 872 participants ont été recrutés dans des écoles et des milieux de garde de quatre régions de Montréal aux caractéristiques socioéconomiques et populationnelles distinctes.

Voir une infographie des résultats préliminaires de la série 3, en anglais.