Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Zhang A, Breznik JA, Clare R, Nazy I, Miller MS, Bowdish DME, Costa AP. Antibody Responses to Third-Dose mRNA Vaccines in Nursing Home and Assisted Living Residents. J Am Med Dir Assoc. Le 15 janvier 2022:S1525-8610(21)01109-9. doi : 10.1016/j.jamda.2021.12.035.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans cette étude publiée dans JAMDA et dirigée par les Prs Andrew Costa et Dawn Bowdish, des chercheurs financés par le GTIC qui travaillent à l’Université McMaster, les personnes en résidence pour aînés ou en établissement de soins de longue durée ont subi des prises de sang répétées pour mesurer leur immunité humorale après les deuxième et troisième doses des vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2. Les chercheurs ont trouvé que la troisième dose d’un vaccin élevait les taux d’anticorps qui neutralisent la COVID-19Les anticorps neutralisants sont en mesure d’inactiver la cible (dans ce cas-ci, le SRAS-CoV-2) en se fixant fermement à la protéine spiculaire et en enrayant ou inhibant l’infection. beaucoup plus qu’après la deuxième dose. Les personnes en résidence pour aînés possédaient des taux d’anticorps neutralisants semblables à ceux des habitants d’établissements de soins de longue durée.

Faits saillants

  • La dose de rappel (troisième dose) produisait des taux d’anticorps plus élevés que la deuxième dose.
  • Les personnes en soins de longue durée tout autant qu’en résidence pour aînés possédaient une capacité de neutralisation contre le variant bêta après la troisième dose, tandis que 20,8 % ne possédaient pas la capacité de neutraliser la COVID-19 après la deuxième dose.
  • La capacité de neutralisation du variant bêta était plus basse que celle du variant sauvage.
  • Il n’y avait pas de différence dans les titres d’anticorps neutralisants médians entre les personnes en établissement de soins de longue durée et en résidence pour aînés de 12 à 77 jours après la troisième dose.

Cette étude a été réalisée à la fois dans des établissements de soins de longue durée et des résidences pour aînés. Ceux en soins de longue durée sont souvent plus fragiles et ont souvent besoin de plus de soins qu’en résidence pour aînés. Pour évaluer l’immunité après la deuxième dose, 418 habitants d’établissements de soins de longue durée d’un âge moyen de 82 ans ont été recrutés, dont 63,5 % de femmes. La distribution était semblable entre la série de vaccins de Moderna-Moderna (52,9 %) et celle de Pfizer-Pfizer (46,4 %). Pour évaluer la réponse des anticorps après la troisième dose de vaccin, un total de 103 personnes en établissement de soins de longue durée et 95 personnes en résidence pour aînés ont été recrutées de 12 à 77 jours suivant la troisième dose. Les deux groupes avaient un âge moyen supérieur à 80 ans, et la majorité était composée de femmes (63 % et 65 %, respectivement). Les personnes en établissement de soins de longue durée ont reçu le vaccin dans l’ordre suivant : Moderna-Moderna-Moderna (66,0 %), Pfizer-Pfizer-Moderna (17,5 %) ou Pfizer-Pfizer-Pfizer (16,5 %), et celles en résidence pour aînés ont reçu la série de vaccins de Pfizer-Pfizer-Pfizer (61,1 %), de Moderna-Moderna-Moderna (22,1 %), de Pfizer-Pfizer-Moderna (14,7 %) ou de Moderna-Moderna-Pfizer (2,1 %).

Dans l’ensemble, ces observations appuient l’administration d’une troisième dose de vaccin chez les personnes en établissement de soins de longue durée et en résidence pour aînés. L’information relative à la capacité de neutralisation des doses de rappel contre le variant omicron dans cette population n’a pas encore été évaluée. Il faudra donc poursuivre la surveillance pour évaluer l’efficacité et la durabilité de l’immunité.