Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

Atiquzzaman M, Zheng Y, Er L, Djurdjev O, Singer J, Krajden M, Balamchi S, Thomas D, Oliver MJ, Levin A. COVID-19 vaccine effectiveness in patients with non-dialysis dependent chronic kidney diseases; findings from a population-based observational study from British Columbia, Canada. Kidney Int. Le 11 septembre 2022. https://doi.org/10.1016/j.kint.2022.08.027.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Dans une lettre de la revue Kidney International, les Drs Mel Krajden des BC Centre for Disease Control, Matthew Oliver de l’Université de Toronto et Adeera Levin de l’Université de la Colombie-Britannique, qui sont tous des chercheurs financés par le GTIC, présentent les résultats de leur évaluation de l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 chez les patients atteints d’une néphropathie chronique (NPC, ou maladie rénale chronique) qui ne dépendent pas de la dialyse. Même si ces patients produisent moins de titres d’anticorps, ont une réponse humorale moins soutenue et risquent donc d’être moins bien protégés après la vaccination, les chercheurs ont découvert que deux ou trois doses de vaccin contre la COVID-19 avaient prévenu une COVID-19 fortuite (≥71 %), de même que des hospitalisations et des décès liés à la COVID-19 (≥84 %), avec une grande efficacité entre décembre 2020 et 2021.

Faits saillants

  • Par rapport aux personnes-tempsLa personne-temps est une évaluation de la véritable période à risque – en années, en mois ou en jours – que tous les participants ont apportée à une étude. d’avant la vaccination, les patients atteints de NPC qui avaient reçu une, deux ou trois doses de vaccin, respectivement, voyaient leur risque de contracter la COVID-19 diminuer de 59 %, 71 % et 78 %, respectivement.
  • Par rapport aux personnes-temps d’avant la vaccination, le risque d’hospitalisation ou de décès lié à la COVID-19 diminuait de 53 %, 84 % et 90 % chez les patients atteints de NPC par rapport aux personnes-temps qui avaient reçu une, deux ou trois doses de vaccin, respectivement.
  • En cas d’exposition à trois doses de vaccin, le risque de COVID-19 diminuait de 83 % chez les patients présentant un débit de filtration glomérulaire estimé inférieur à 30 mL/min/1,73 m2 par rapport à une diminution du risque de 73 % chez ceux dont le débit de filtration glomérulaireLe débit de filtration glomérulaire estimé mesure la qualité du fonctionnement des reins. Chez les adultes, le nombre qui correspond à un débit de filtration glomérulaire estimé normal dépasse 90. Il baisse avec l’âge, même chez les personnes qui ne sont pas atteintes de néphropathie. estimé s’élevait à au moins 30 mL/min/1,73 m2.
  • L’efficacité réelle des vaccins était semblable, quels que soient l’âge, le sexe, la présence d’affections connexes et l’utilisation antérieure d’immunosuppresseurs.

L’échantillon à l’étude était composé de 18 850 patients atteints d’une NPC suivis par des néphrologues en Colombie-Britannique. Les patients atteints d’une NPC qui ne dépendaient pas de la dialyse et qui étaient inscrits au registre PROMISPROMIS – Le Patient Records and Outcome Management Information System (système d’information sur la gestion des dossiers et des patients et des résultats cliniques) est le registre et le système d’information clinique intégrés pour les patients atteints d’une néphropathie ou ayant reçu une transplantation. au 14 décembre 2020 (patients prévalents) et ceux qui y avaient été inscrits entre le 15 décembre 2020 et le 31 décembre 2021 (patients fortuits) ont fait partie de la cohorte à l’école.

Les participants avaient un âge médian de 74 ans, et 53 % étaient de sexe masculin. La période de suivi médiane était de 382 jours. À la fin du suivi, la moitié de l’échantillon à l’étude avait reçu sa troisième dose, et une forte proportion (33 %) en avait reçu deux. Seulement 797 d’entre eux (4 %) avaient reçu une dose, et 2 418 patients (13 %) n’en avaient reçu aucune.

L’efficacité vaccinale réelle observée dans cette étude touche probablement les variants Alpha et Delta, avant l’arrivée d’Omicron, en raison de la période de l’échantillonnage. Les chercheurs anticipaient que de 3 % à 7 % des résultats de l’étude seraient attribuables au variant Omicron, ce qui aurait un effet négligeable sur les évaluations de l’efficacité vaccinale.