Ce texte, rédigé par des membres du secrétariat du GTIC, résume l’article suivant :

McLaughlin KJ, Khanna M, Allison PJ, Glogauer M, McNally ME, Quiñonez C, Rock L, Siqueira W, Madathil SA. Investigating the perceptions and experiences of Canadian dentists on dental regulatory bodies’ communications and guidelines during the COVID-19 pandemic. Community Dent Oral Epidemiol. Le 8 janvier 2024. doi : 10.1111/cdoe.12939.

Les résultats ou les conclusions contenus dans l’étude ne reflètent pas nécessairement les points de vue de tous les membres du GTIC.

Une étude financée par le GTIC publiée dans la revue Community Dentistry and Oral Epidemiology a fait ressortir les commentaires négatifs des dentistes canadiens envers les communications sur la COVID-19 relatives aux risques pour la santé et envers les directives sanitaires émises par les organismes de réglementation. Les participants à l’étude ont indiqué se sentir désorientés et dépassés par les directives tardives, vagues, longues et floues, difficiles à suivre et à comprendre. Grâce à ces commentaires, les organismes de réglementation pourront fournir des directives claires, rapides et pratiques pour mieux aider les dentistes à se protéger et à protéger leurs patients et la population générale pendant la pandémie actuelle et les futures pandémies. Cette étude était dirigée par le Dr Sreenath A. Madathil, de l’Université McGill, en collaboration avec le Dr Walter Siqueira, de l’Université de la Saskatchewan, et le Dr Paul Allison, de l’Université McGill.

Faits saillants

  • Au total, 50,0 % des répondants ont évalué de manière défavorable leur expérience à comprendre les communications de leurs organismes de réglementation (directives, rapports scientifiques et revues scientifiques) au sujet des soins dentaires pendant la pandémie, tandis que 26,9 % en avaient une opinion positive et 22,9 %, une opinion neutre. Les participants ont composé avec des difficultés et des frustrations à se dépêtrer dans les divers règlements et des communications des organismes de dentisterie pendant la pandémie de COVID-19. Les dentistes ont plaidé pour des mises à jour rapides, plus claires et plus fréquentes et exprimé de la difficulté à s’y retrouver dans la masse d’information.
  • Les participants avaient des opinions négatives de la façon dont les directives leur avaient été transmises : 43,5 % ont donné une évaluation négative des communications de leurs organismes de réglementation au sujet des directives, 33,3 % en avaient une opinion positive et 23,3 % demeuraient neutres. Certains organismes ont offert des conseils utiles, mais de nombreux participants auraient voulu recevoir de meilleures communications sur les directives et obtenir des mises à jour plus rapides, plus claires et plus fréquentes.
  • Les participants avaient des opinions négatives des directives de leurs organismes de réglementation au sujet du risque de COVID-19 : 44,6 % des répondants ont donné une évaluation négative des directives de leurs organismes de réglementation, 29,4 % en avaient une opinion positive et 26,0 % étaient neutres.

L’étude a été réalisée auprès de 644 dentistes canadiens qui ont été recrutés au moyen d’invitations par courriel envoyées par neuf associations dentaires ou organismes de réglementation provinciaux. Ce projet qualificatif faisait partie d’une étude de cohorte longitudinale prospective qui colligeait des données à l’aide de questionnaires en ligne entre août 2020 et novembre 2021.

La majorité des participants étaient des dentistes de sexe féminin (56,4 %) et de race blanche (74,7 %), d’un âge moyen de 47,4 ans. Environ 80 % des répondants provenaient de trois provinces : Ontario (37,4 %), Québec (25,5 %) et Colombie-Britannique (16,9 %). Ils habitaient en milieu urbain (34,2 %), suburbain (25,9 %), métropolitain (22,8 %), rural (16 %) ou éloigné (0,8 %).