Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Ings DP, Hatfield KM, Fifield KE, Harnum DOA, Holder KA, Russell RS, Grant MD. Few SARS-CoV-2 infections detected in Newfoundland and Labrador in the absence of Public Health Laboratory-based confirmation. PLoS One. Le 28 janvier 2022;17(1):e0262957. doi : 10.1371/journal.pone.0262957.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans une étude publiée par PLoS One, le Pr Michael D. Grant, un chercheur de l’Université Memorial de Terre-Neuve, financé par le GTIC, conclut qu’il faut procéder à une épreuve d’anticorps pour obtenir une numération exacte des cas communautaires confirmés de COVID-19. Les tests PCR demeurent la méthode la plus précise pour déceler une infection active par le SRAS-CoV-2, mais ils mesurent la présence du virus dans l’organisme, tandis que l’épreuve d’anticorps établit si une personne a déjà été infectée, qu’elle ait été symptomatique ou asymptomatique. Puisque la plupart des personnes asymptomatiques ne se donneront pas la peine de se soumettre à un test PCR, l’épreuve d’anticorps constitue un moyen efficace pour obtenir une mesure précise des taux d’exposition à la COVID-19. Les recherches révèlent qu’en l’absence de tests PCR de confirmation, l’épreuve d’anticorps établit l’état immunitaire des personnes qui auraient contracté la COVID-19 par le passé.

Les chercheurs ont recruté des volontaires, qui s’étaient rétablis d’un cas confirmé de COVID-19 ou qui croyaient avoir été exposés à la maladie, pour étudier les réponses immunitaires contre le SRAS-CoV-2. Par questionnaire, ils ont demandé aux volontaires s’ils s’étaient soumis au test d’amplification en chaîne par polymérase après transcription inverse (RT-PCR) contre la COVID-19. Leur travail a révélé qu’en l’absence de test PCR de confirmation, les épreuves d’anticorps pourraient déterminer si ces personnes avaient bel et bien été infectées.

Faits saillants

  • La plupart des personnes ayant reçu un résultat positif au test PCR contre la COVID-19 (environ 88 %) présentaient des anticorps contre le domaine de liaison du récepteur (RBD) de la protéine spiculaire du SRAS-CoV-2 ou de la protéine spiculaire pleine longueur.
  • Dans certains cas, lorsque les personnes ont déclaré avoir souffert de symptômes de la COVID-19 après une exposition à un cas connu de COVID-19 (dans le cadre d’un voyage ou d’un contact étroit avec un cas confirmé), mais n’ont pas subi de test parce que leurs symptômes étaient légers ou que les règles entourant les tests PCR les en empêchaient, ces anticorps étaient également présents.
  • Chez les personnes séronégatives dont le résultat du test PCR avait été négatif, mais chez qui on présumait une COVID-19 antérieure, les symptômes les plus fréquents étaient principalement liés à des infections respiratoires (surtout la toux, la fièvre, la fatigue et l’essoufflement), conjointement avec des maux de tête, des courbatures et des douleurs musculaires, des maux de gorge, une congestion et un écoulement nasal, des nausées, des vomissements et de la diarrhée.
  • De nombreux membres de ce groupe ont également indiqué que leurs symptômes étaient plus importants et plus prolongés que ceux du rhume ou d’autres infections fréquentes.

Pour résumer, cette étude indique que la sérosurveillanceProcessus d’épreuve sérologique, c’est-à-dire un type d’analyse sanguine effectué pour déceler la présence d’anticorps. est une technique complémentaire importante pour déterminer l’ampleur de l’exposition de la population à la COVID-19.