Ceci est un résumé, rédigé par les membres du Secrétariat du GTIC, de :

Fell DB, Dhinsa T, Alton GD, Török E, Dimanlig-Cruz S, Regan AK, Sprague AE, Buchan SA, Kwong JC, Wilson SE, Håberg SE, Gravel CA, Wilson K, El-Chaâr D, Walker MC, Barrett J, MacDonald SE, Okun N, Shah PS, Dougan SD, Dunn S, Bisnaire L. Association of COVID-19 Vaccination in Pregnancy With Adverse Peripartum Outcomes. JAMA. Publié en ligne le 24 mars 2022. doi: 10.1001/jama.2022.4255.

Les résultats et/ou conclusions contenus dans cette recherche ne reflètent pas nécessairement les opinions de tous les membres du GTIC.

Dans un article de JAMA (Journal of the American Medical Association), des chercheurs financés par le GTIC, soit la Pre Deshayne Fell et le Dr Kumanan Wilson de l’Université d’Ottawa, de même que le Dr Jeffrey Kwong de l’Université de Toronto, et leurs collègues ont découvert que la vaccination contre la COVID-19 n’avait pas de lien notable avec une augmentation du risque d’issue indésirable de la grossesse. Cette étude a établi que les vaccins contre la COVID-19 n’avaient pas de lien notable avec l’augmentation du risque d’hémorragie postnatale, de chorioamnionite, de césarienne, d’admission en soins intensifs ou de faible indice d’Apgar à cinq minutes de vie.

Cette vaste étude populationnelle (n=97 590) incluait de l’information sur toutes les naissances en Ontario entre le 14 décembre 2020 et le 30 septembre 2021. Plus de 22 000 participants ont reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 pendant la grossesse. Ce sont surtout des vaccins à ARNm (99,8 %) qui ont été administrés pendant la grossesse, lors du deuxième ou troisième trimestre.

Faits saillants

  • Si l’on compare les personnes vaccinées pendant la grossesse (n=22 660) à celles qui l’ont été après la grossesse (n=44 815), la vaccination n’avait pas de lien notable avec une augmentation du risque d’hémorragie postnatale, de chorioamnionite, de césarienne, d’admission en soins intensifs, ni de faible indice d’Apgar faible à cinq minutes de vie.
  • Les résultats demeuraient largement inchangés lorsqu’ils étaient stratifiés en fonction du nombre de doses reçues pendant la grossesse, du produit vaccinal ou du trimestre au cours duquel la première dose avait été administrée.
  • Sur le plan qualitatif, les observations étaient semblables lorsqu’on comparait les personnes qui n’avaient reçu aucun vaccin (n=30 115) à la fin de septembre 2021.

Les résultats étaient solides d’après les analyses de sensibilité conçues pour tenir compte du potentiel de facteurs confusionnels résiduels comme l’âge de la mère, l’étape de la grossesse, la période écoulée depuis la vaccination, la durée de la gestation et la COVID-19 pendant la grossesse.