Financée par le GTIC, l’étude COVENANT, qui cumule des données non révisées par un comité de lecture sur les effets du SRAS-CoV-2 dans la population itinérante de Toronto, a établi que la majorité des participants (80 %) déclaraient avoir été vaccinés en septembre 2021, et que 79 % avaient reçu deux doses. Par ailleurs, 14 % étaient réticents à se faire vacciner. Les résultats ont été transmis par le Dr Stephen Hwang, de l’Université de Toronto et d’Unity Health Toronto, dans le cadre de la série de conférences CanCOVID.

L’étude COVENANT vise à établir la séroprévalence au sein de la population itinérante de Toronto et à déterminer les facteurs de risque et les facteurs protecteurs liés à la COVID-19 dans cette population vulnérable. Ces données seront ensuite utilisées dans des modèles pour prévoir la trajectoire de la pandémie, qui contribue à éclairer les politiques sanitaires et les interventions en matière de logement pour réduire la transmission de la COVID-19.

Le recrutement de base s’est déroulé du 16 juin au 9 septembre 2021 dans 61 refuges de Toronto. Le suivi a eu lieu au bout de trois mois, et l’équipe est à interviewer les participants dans le cadre du suivi prévu au bout de six mois, et d’autres données seront colligées au bout de neuf et 12 mois. Le suivi au bout de trois mois incluait 552 entrevues (75 % de la cohorte originale). La collecte de données au bout de six mois a été entreprise en décembre 2021, et 104 entrevues ont été réalisées jusqu’à présent.

Faits saillants

  • Les participants avaient un âge moyen de 46 ans, et 66,2 % se disaient de sexe masculin. Environ la moitié de la population se disait blanche (48 %), 22 % se disaient noirs et 20 % se classaient dans la catégorie « autre ».
  • La majorité des participants (80 %) ont déclaré être vaccinés en début d’étude, et 79 % avaient reçu deux doses. Toutefois, 14 % des participants sont considérés comme réticents à se faire vacciner.
  • En début d’étude, 644 participants (87 %) ont déclaré avoir subi un test de dépistage de la COVID-19.
  • De plus, 129 des 644 participants (20 %) qui ont déclaré ces résultats avaient obtenu un résultat positif au dépistage de la COVID-19, mais les dosages sérologiques indiquent que 30,6 % des participants présentaient des signes d’infection antérieure.
  • Les tests PCR à base de salive pour dépister une infection ont révélé une incidence accrue d’infection par le SRAS-CoV-2, à commencer par 0,1 % de la cohorte ayant reçu un résultat positif entre juin et septembre, puis 5,8 % de la cohorte à compter de décembre (en cours).